The Cure
Faith [Deluxe Edition] |
Label :
Fiction |
||||
Pierre centrale de la Trilogie, voici que Faith fait peau neuve.
Première joie, l'insertion du démoniaque "Carnage Visors" à la suite de l'album original. Ce titre mené par cette basse tortueuse si particulière à Simon Gallup est terriblement entétant. Ma vieille K7 de Faith, usée jusqu'a l'os va pouvoir prendre sa retraite...
Le deuxième disque présente 3 inédits issus des sessions d'enregistrement. L'atmosphère y est sensiblement plus aérée, tel "Violin Song" ou "Going Home Time" sur lesquels Smith chantonne d'une voix enfantine. Les démos offrent un son passable. "Primary" est beaucoup plus lent que l'original et affublé d'une intro bizarre. La voix est bourrée d'effets réverbérants et présente un texte différent (excepté le "please don't change"). Le son des versions live est excellent et les versions sont très inspirées. "Faith" est sublime et suivi du mytique "Forever", morceau issus d'improvisations basées sur le titre de Seventeen Seconds: "Three". "Charlotte Sometimes" viens fermer la page en beauté.
Entre le blanc de Seventeen Seconds et le noir de Pornography le gris de Faith est toujours aussi intense, intensité renforcée par les titres qui nous sont offerts dans cette sublime version.
Première joie, l'insertion du démoniaque "Carnage Visors" à la suite de l'album original. Ce titre mené par cette basse tortueuse si particulière à Simon Gallup est terriblement entétant. Ma vieille K7 de Faith, usée jusqu'a l'os va pouvoir prendre sa retraite...
Le deuxième disque présente 3 inédits issus des sessions d'enregistrement. L'atmosphère y est sensiblement plus aérée, tel "Violin Song" ou "Going Home Time" sur lesquels Smith chantonne d'une voix enfantine. Les démos offrent un son passable. "Primary" est beaucoup plus lent que l'original et affublé d'une intro bizarre. La voix est bourrée d'effets réverbérants et présente un texte différent (excepté le "please don't change"). Le son des versions live est excellent et les versions sont très inspirées. "Faith" est sublime et suivi du mytique "Forever", morceau issus d'improvisations basées sur le titre de Seventeen Seconds: "Three". "Charlotte Sometimes" viens fermer la page en beauté.
Entre le blanc de Seventeen Seconds et le noir de Pornography le gris de Faith est toujours aussi intense, intensité renforcée par les titres qui nous sont offerts dans cette sublime version.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Shiboome |
Disc One :
1. The Holy Hour
2. Primary
3. Other Voices
4. All Cats Are Grey
5. The Funeral Party
6. Doubt
7. The Drowning Man
8. Faith
9. Carnage Visors
Disc Two :
1. Faith (RS home demo)
2. Doubt (RS home demo)
3. Drowning (group home demo)
4. The Holy Hour (group home demo)
5. Primary (studio out-take)
6. Going Home Time (studio out-take)
7. The Violin Song (studio out-take)
8. A Normal Story (studio out-take)
9. All Cats Are Grey (live)
10. The Funeral Party (live)
11. Other Voices (live)
12. The Drowning Man (live)
13. Faith (live)
14. Forever (live)
15. Charlotte Sometimes (single)
1. The Holy Hour
2. Primary
3. Other Voices
4. All Cats Are Grey
5. The Funeral Party
6. Doubt
7. The Drowning Man
8. Faith
9. Carnage Visors
Disc Two :
1. Faith (RS home demo)
2. Doubt (RS home demo)
3. Drowning (group home demo)
4. The Holy Hour (group home demo)
5. Primary (studio out-take)
6. Going Home Time (studio out-take)
7. The Violin Song (studio out-take)
8. A Normal Story (studio out-take)
9. All Cats Are Grey (live)
10. The Funeral Party (live)
11. Other Voices (live)
12. The Drowning Man (live)
13. Faith (live)
14. Forever (live)
15. Charlotte Sometimes (single)
Posté le 05 mai 2005 à 11 h 53 |
Ce n'est pas la peine de trop s'étendre sur le premier CD (déjà chroniqué par ailleurs) si ce n'est pour se réjouir de la présence de l'excellente soundtrack "Carnage Visors", un instrumental de 28 minutes que je n'avais pas eu l'a chance d'avoir sur le CD original et que je redécouvre avec bonheur.
Sur le second album on prend plaisir à découvrir des versions inédites de morceaux qu'on adore : une très belle démo de "Faith", des démos beaucoup plus déroutantes de "Doubt", "Drowning", "Primary" (avec de très beaux effets d'écho).
On trouve également trois morceaux inédits dont "Going Home Time" de la même veine que "Primary". "The Violin Song" et "A Normal Story" sont des morceaux plus enjoués sans doute une des raisons pour lesquelles on ne les a pas retrouvés dans l'album original.
Puis, s'en suivent 6 versions live d'une bien meilleure qualité que les démos précédentes. On peut noter que, mis à part 2 morceaux enregistrés en Australie (dont "Faith "toujours aussi excellent), pour les 4 autres il est seulement indiqué "live somewhere" (!!). Il y a là une magie et un mystère qui me rendent encore plus fascinantes ces versions magnifiques de "The Funeral Party", "All Cats Are Grey", "Other Voices" ou encore l'incontournable "Forever".
"The Drawning Man" (morceau que j'apprécie énormément) est toujours aussi envoûtant dans cette version live.
L'album se termine par le single "Charlotte Sometimes".
Un achat que je recommande d'abord aux fans mais aussi aux autres: c'est vraiment merveilleux de redécouvrir ou découvrir en 2005 des morceaux de cette grande époque.
Sur le second album on prend plaisir à découvrir des versions inédites de morceaux qu'on adore : une très belle démo de "Faith", des démos beaucoup plus déroutantes de "Doubt", "Drowning", "Primary" (avec de très beaux effets d'écho).
On trouve également trois morceaux inédits dont "Going Home Time" de la même veine que "Primary". "The Violin Song" et "A Normal Story" sont des morceaux plus enjoués sans doute une des raisons pour lesquelles on ne les a pas retrouvés dans l'album original.
Puis, s'en suivent 6 versions live d'une bien meilleure qualité que les démos précédentes. On peut noter que, mis à part 2 morceaux enregistrés en Australie (dont "Faith "toujours aussi excellent), pour les 4 autres il est seulement indiqué "live somewhere" (!!). Il y a là une magie et un mystère qui me rendent encore plus fascinantes ces versions magnifiques de "The Funeral Party", "All Cats Are Grey", "Other Voices" ou encore l'incontournable "Forever".
"The Drawning Man" (morceau que j'apprécie énormément) est toujours aussi envoûtant dans cette version live.
L'album se termine par le single "Charlotte Sometimes".
Un achat que je recommande d'abord aux fans mais aussi aux autres: c'est vraiment merveilleux de redécouvrir ou découvrir en 2005 des morceaux de cette grande époque.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 07 juin 2005 à 21 h 17 |
Cette réédition de "Faith" est l'occasion rêvée de redécouvrir cet album incroyable (et je pense notamment à un jeune public amateur de groupe en vogue tel que Bloc Party). J
'ai eu la chance de découvrir "Faith" à 19 ans, chose pas très évidente pour un djeun's.
Des Cure, je ne connaissais pratiquement que "Just Like Heaven". Je n'ai jamais été influencé par quiconque, et j'ai commencé à écouter "Faith", tombant dessus un peu par hasard. L'effet à été immédiat.
Avec "Faith", on est transpercé par des rythmes diablement bons, et des mélodies subtiles. Il se dégage de "Faith" une atmosphère sombre dans laquelle on prend du plaisir.
J'encourage donc tous ceux et celles qui ne connaissent pas cette période des Cure, à se lancer car ça été une vraie révélation dans mes goûts musicaux.
Mon titre préféré de ces deux magnifiques galettes : l'incontournable "The Funeral Party" en live c'est sublime !
'ai eu la chance de découvrir "Faith" à 19 ans, chose pas très évidente pour un djeun's.
Des Cure, je ne connaissais pratiquement que "Just Like Heaven". Je n'ai jamais été influencé par quiconque, et j'ai commencé à écouter "Faith", tombant dessus un peu par hasard. L'effet à été immédiat.
Avec "Faith", on est transpercé par des rythmes diablement bons, et des mélodies subtiles. Il se dégage de "Faith" une atmosphère sombre dans laquelle on prend du plaisir.
J'encourage donc tous ceux et celles qui ne connaissent pas cette période des Cure, à se lancer car ça été une vraie révélation dans mes goûts musicaux.
Mon titre préféré de ces deux magnifiques galettes : l'incontournable "The Funeral Party" en live c'est sublime !
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 20 mars 2006 à 03 h 30 |
L'occasion d'une réédition d'un disque qui m'a profondément marqué, accompagnée de commentaires de témoins de l'époque ainsi que de bonus (démos, inédits, lives, le fameux 'Carnage Visors' présent sur la K7, 'Charlotte Sometimes' single paru après la sortie de Faith) est la parfaite occasion de se replonger dedans. Et de dresser des parallèles entre la façon dont il a été conçu par Cure et la façon dont je me le suis approprié.
Je ne sais plus quand tout a commencé mais j'ai rien vu venir, jusqu'au jour où je me suis rendu compte que je n'avais plus envie de rien, ni pour moi, ni pour personne, ayant petit à petit appris à reconnaître la voix de la sincérité et du désespoir dans les yeux d'un être humain et la manière dont certains se servaient de leur charisme et de leur intelligence pour convaincre n'importe qui de n'importe quoi. Hélas, 'les gens ont besoin de croire', clamait Franky Quatre Doigts dans Snatch pour justifier l'expansion du christianisme, christianisme pour lequel je ressens la même 'fascination' (pour ne pas dire 'mystique incompréhension') que R.Smith à l'époque où le groupe travaillait sur son troisième album, au nom encore inconnu (cf. le booklet joint au coffret). Bref, j'en étais là, sans repères et j'essayais en vain de mettre des mots sur cet état (assez proche de ce que Bukowski qualifie de Position de l'Homme Frigorifié dans son 'Journal d'un Vieux Dégueulasse') tout en étant en proie aux Autres (qui sont-ils? que me veulent-ils? dois-je les aider? dois-je les ignorer? bordel, pourquoi ils parlent pas le Takichanien? pourquoi leurs voix prennent le dessus sur le silence? pourquoi est-elle si gentille? et moi si méchant? pourquoi se fait-il autant violence?). Et les mots pour exprimer de façon sobre et tranchante ce malaise ne venaient pas, qu'ai-je fait alors? J'ai creusé et me suis plongé corps et âme dans un univers artificiel, bancal et paranoïaque, le cul entre deux chaises (cette double envie de se taire et de crier à la fois) toujours en manque de repères tout en injectant petit à petit mon ressenti dans la création de formules appropriées, avec le fol espoir de décrire et ainsi canaliser ce mal sourd. La base posée, j'affinai les contours de ces propos, en ciselai le matériau pour en faire un diamant sur lequel briser tout ce qui ne tiendrait pas sur des bases palpables (et ainsi me rendre compte que le doute était un des éléments les plus structurants pour assumer ses limites et savoir, à défaut de ce que l'on veut, ce que l'on ne veut pas, le reste étant une multitude de possibles à explorer...).
Pendant l'hiver 80/81, Robert Smith, Simon Gallup et Lawrence Tolhurst ont suivi un cheminement analogue, en tout cas, c'est ce que j'ai clairement ressenti à la lecture du booklet et à l'écoute du CD2 du coffret où l'on sent que le groupe construit le son matérialisant ce mal sourd (sachant qu'en plus, les membres du groupe perdirent des êtres chers en cette période): basse plombée et pesante, rythmique monolithique (permettant de créer un cadre fixe à chaque chanson, comme s'il s'agissait de la scène d'un théâtre changée à chaque acte de la pièce), quelques éclairs de guitare, des arpèges pleins d'une émotion brute, claviers opaques et surtout la structure et les enchaînements de morceaux sur lesquels se batira l'album si particulier qu'est 'Faith', atmosphérique au possible, cinématique et métaphorique (que ce soient dans les titres, les textes ou le chant tous évocateurs et gardiens d'une part de mystère) mettant en musique le sobre et le tranchant, si longtemps recherchés par mon esprit si longtemps confus.
En écrivant ces quelques lignes, je repense au faible espoir qui me maintenait actif (surtout quand il se matérialisait à travers les Autres et leur gentillesse quand je n'attendais plus rien) malgré cette pesante léthargie que Céline décrit si bien dans son 'Voyage au bout de la nuit': "Cette espèce d'agonie lucide, bien portante, pendant laquelle il est impossible de comprendre autre chose que des vérités absolues, il faut l'avoir endurée pour savoir à jamais ce qu'on dit."
Faith sera pour toujours l'aboutissement musical de cette période de ma vie intérieure et un de mes recueils favoris de 'vérités absolues' pour ne pas sombrer un jour dans la pornographie en oubliant ces repères impalpables et mes limites...
Je ne sais plus quand tout a commencé mais j'ai rien vu venir, jusqu'au jour où je me suis rendu compte que je n'avais plus envie de rien, ni pour moi, ni pour personne, ayant petit à petit appris à reconnaître la voix de la sincérité et du désespoir dans les yeux d'un être humain et la manière dont certains se servaient de leur charisme et de leur intelligence pour convaincre n'importe qui de n'importe quoi. Hélas, 'les gens ont besoin de croire', clamait Franky Quatre Doigts dans Snatch pour justifier l'expansion du christianisme, christianisme pour lequel je ressens la même 'fascination' (pour ne pas dire 'mystique incompréhension') que R.Smith à l'époque où le groupe travaillait sur son troisième album, au nom encore inconnu (cf. le booklet joint au coffret). Bref, j'en étais là, sans repères et j'essayais en vain de mettre des mots sur cet état (assez proche de ce que Bukowski qualifie de Position de l'Homme Frigorifié dans son 'Journal d'un Vieux Dégueulasse') tout en étant en proie aux Autres (qui sont-ils? que me veulent-ils? dois-je les aider? dois-je les ignorer? bordel, pourquoi ils parlent pas le Takichanien? pourquoi leurs voix prennent le dessus sur le silence? pourquoi est-elle si gentille? et moi si méchant? pourquoi se fait-il autant violence?). Et les mots pour exprimer de façon sobre et tranchante ce malaise ne venaient pas, qu'ai-je fait alors? J'ai creusé et me suis plongé corps et âme dans un univers artificiel, bancal et paranoïaque, le cul entre deux chaises (cette double envie de se taire et de crier à la fois) toujours en manque de repères tout en injectant petit à petit mon ressenti dans la création de formules appropriées, avec le fol espoir de décrire et ainsi canaliser ce mal sourd. La base posée, j'affinai les contours de ces propos, en ciselai le matériau pour en faire un diamant sur lequel briser tout ce qui ne tiendrait pas sur des bases palpables (et ainsi me rendre compte que le doute était un des éléments les plus structurants pour assumer ses limites et savoir, à défaut de ce que l'on veut, ce que l'on ne veut pas, le reste étant une multitude de possibles à explorer...).
Pendant l'hiver 80/81, Robert Smith, Simon Gallup et Lawrence Tolhurst ont suivi un cheminement analogue, en tout cas, c'est ce que j'ai clairement ressenti à la lecture du booklet et à l'écoute du CD2 du coffret où l'on sent que le groupe construit le son matérialisant ce mal sourd (sachant qu'en plus, les membres du groupe perdirent des êtres chers en cette période): basse plombée et pesante, rythmique monolithique (permettant de créer un cadre fixe à chaque chanson, comme s'il s'agissait de la scène d'un théâtre changée à chaque acte de la pièce), quelques éclairs de guitare, des arpèges pleins d'une émotion brute, claviers opaques et surtout la structure et les enchaînements de morceaux sur lesquels se batira l'album si particulier qu'est 'Faith', atmosphérique au possible, cinématique et métaphorique (que ce soient dans les titres, les textes ou le chant tous évocateurs et gardiens d'une part de mystère) mettant en musique le sobre et le tranchant, si longtemps recherchés par mon esprit si longtemps confus.
En écrivant ces quelques lignes, je repense au faible espoir qui me maintenait actif (surtout quand il se matérialisait à travers les Autres et leur gentillesse quand je n'attendais plus rien) malgré cette pesante léthargie que Céline décrit si bien dans son 'Voyage au bout de la nuit': "Cette espèce d'agonie lucide, bien portante, pendant laquelle il est impossible de comprendre autre chose que des vérités absolues, il faut l'avoir endurée pour savoir à jamais ce qu'on dit."
Faith sera pour toujours l'aboutissement musical de cette période de ma vie intérieure et un de mes recueils favoris de 'vérités absolues' pour ne pas sombrer un jour dans la pornographie en oubliant ces repères impalpables et mes limites...
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 31 mars 2006 à 17 h 44 |
Disque gris, lancinant dans son ensemble, avec toutefois un morceau rythmé sur chaque face : "Primary" avec l'utilisation de deux guitares basses et "Doubt" pour ne pas se laisser envahir par la tendance générale de l'album.
Du minimalisme plaintif par une voix qui cherche sa voie, et des instruments joués le plus simplement et le plus purement possible. Mais, car il y a un mais, Simon Gallup a décidé de pousser un peu tout cela, cet immobilisme puant, en jouant de sa basse lourdement et artificiellement avec des effets sonores de tuyauteries sur "The Holly Hour", une grosse pêche sur "Primary" et "Doubt", du gros son bien baveux mais clair sur "Others Voices", une ligne mélodique métronomique sur "All Cats Are Grey", "The Drowning Man" et "Faith".
"Carnages Visors" est le paroxysme de la tendance du moment, la boîte à rythmes remplace totalement la batterie et plus de voix. On commence par jouer sur deux notes assez longtemps, une troisième est rajouté pendant un moment puis une quatrième, avant que le riff soit joué entièrement pendant de longues minutes. Enfin à 4'30 la mélodie est renversée ! Donc ça intervertit les deux riffs pendant quelques temps, puis ça se calme, on brode style ambient vers une fin destroy et retour aux riffs... Puis merde, j'arrête, trop dure à expliquer : Simon est un génie ! De là est d'ailleurs tiré un célèbre jeu musical basé sur la mémoire dont on peut voir une publicité dans le film Le Père Noël Est Une Ordure. Ou bien ici : http://www.poqbum.com/Games/Simon.htm
Du minimalisme plaintif par une voix qui cherche sa voie, et des instruments joués le plus simplement et le plus purement possible. Mais, car il y a un mais, Simon Gallup a décidé de pousser un peu tout cela, cet immobilisme puant, en jouant de sa basse lourdement et artificiellement avec des effets sonores de tuyauteries sur "The Holly Hour", une grosse pêche sur "Primary" et "Doubt", du gros son bien baveux mais clair sur "Others Voices", une ligne mélodique métronomique sur "All Cats Are Grey", "The Drowning Man" et "Faith".
"Carnages Visors" est le paroxysme de la tendance du moment, la boîte à rythmes remplace totalement la batterie et plus de voix. On commence par jouer sur deux notes assez longtemps, une troisième est rajouté pendant un moment puis une quatrième, avant que le riff soit joué entièrement pendant de longues minutes. Enfin à 4'30 la mélodie est renversée ! Donc ça intervertit les deux riffs pendant quelques temps, puis ça se calme, on brode style ambient vers une fin destroy et retour aux riffs... Puis merde, j'arrête, trop dure à expliquer : Simon est un génie ! De là est d'ailleurs tiré un célèbre jeu musical basé sur la mémoire dont on peut voir une publicité dans le film Le Père Noël Est Une Ordure. Ou bien ici : http://www.poqbum.com/Games/Simon.htm
Très bon 16/20
Posté le 22 février 2009 à 15 h 32 |
Faith, enfin je me décide à parler d'un disque de Cure que j'admire. C'est marrant (au moins il y aura un truc drôle pour Faith) mais j'ai eu du mal à l'accepter au début. Autant un Seventeen Seconds passe tout seul, un Pornography finit par rentrer, mais pour Faith...
Il m'a fallu attendre la réédition récente (plus de 20 ans après la sortie d'origine) pour être définitivement concquis.
Non pas que je ne l'ai jamais apprécié, mais plutôt parce que je ne l'avais jamais apprécié à sa juste valeur.
La débauche de basses ne devaient certainement pas arriver à passer sur mon ensemble HI-FI de l'époque.
La présence de "Carnage Visors" (je n'avais qu'une copie de K7 jusque là) participe grandement à mon approbation pour la note presque parfaite.
"Holy Hour" : on sait qu'on va avoir affaire à un disque lourd, puissant...
"Primary" : j'arrive toujours pas à m'y faire. Je ne la supporterai jamais mais heureusement elle passe vite.
"Other Voices" : planant, on peut se croire sorti d'un rêve.
"All Cats Are Grey" : la nuit tous les chats sont gris. Ok, on commence à comprendre la gaieté ambiente, la pochette, le fait que Robert ait écrit la plupart des chansons dans une église...
"The Funeral Party" : LE morceau de cet album pour ma part. J'ai adhéré dès la première écoute et cela ne s'émoussera jamais avec le temps. Il a tout pour lui, la rythmique, le ton de la voix... Donne un sens à l'au-delà.
"Doubt" : le petit frère de "Primary" (mais en mieux car ça fait moins single).
"The Drowning Man" : tiens, faisons un exercice. Imaginons dans quel ordre il aura fallu mettre les morceaux de l'album. Pour ma part c'est "Drowning Man", "Funeral Party", "Faith". Va savoir pourquoi ? Toujours est-il qu'elle arrive à arracher des larmes à un arbre.
"Faith" : personnellement toute une histoire. Mon meilleur ami Curiste d'adolescence était fan de cette piste. Tellement qu'il m'avait forcé à acquérir l'opus. Je pourrais pas lui en vouloir.
"Carnage Visors" : ça a beau durer 28 minutes on sait exactement comment la batterie et la basse vont réagir à chaque instant (peut-être parce que j'ai dû l'écouter en boucle pendant quelques mois).
Il m'a fallu attendre la réédition récente (plus de 20 ans après la sortie d'origine) pour être définitivement concquis.
Non pas que je ne l'ai jamais apprécié, mais plutôt parce que je ne l'avais jamais apprécié à sa juste valeur.
La débauche de basses ne devaient certainement pas arriver à passer sur mon ensemble HI-FI de l'époque.
La présence de "Carnage Visors" (je n'avais qu'une copie de K7 jusque là) participe grandement à mon approbation pour la note presque parfaite.
"Holy Hour" : on sait qu'on va avoir affaire à un disque lourd, puissant...
"Primary" : j'arrive toujours pas à m'y faire. Je ne la supporterai jamais mais heureusement elle passe vite.
"Other Voices" : planant, on peut se croire sorti d'un rêve.
"All Cats Are Grey" : la nuit tous les chats sont gris. Ok, on commence à comprendre la gaieté ambiente, la pochette, le fait que Robert ait écrit la plupart des chansons dans une église...
"The Funeral Party" : LE morceau de cet album pour ma part. J'ai adhéré dès la première écoute et cela ne s'émoussera jamais avec le temps. Il a tout pour lui, la rythmique, le ton de la voix... Donne un sens à l'au-delà.
"Doubt" : le petit frère de "Primary" (mais en mieux car ça fait moins single).
"The Drowning Man" : tiens, faisons un exercice. Imaginons dans quel ordre il aura fallu mettre les morceaux de l'album. Pour ma part c'est "Drowning Man", "Funeral Party", "Faith". Va savoir pourquoi ? Toujours est-il qu'elle arrive à arracher des larmes à un arbre.
"Faith" : personnellement toute une histoire. Mon meilleur ami Curiste d'adolescence était fan de cette piste. Tellement qu'il m'avait forcé à acquérir l'opus. Je pourrais pas lui en vouloir.
"Carnage Visors" : ça a beau durer 28 minutes on sait exactement comment la batterie et la basse vont réagir à chaque instant (peut-être parce que j'ai dû l'écouter en boucle pendant quelques mois).
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