The Cure
The Top [Deluxe Edition] |
Label :
Fiction |
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Je garde un souvenir ému de The Top, premier album de The Cure que j'aie acquis, en 1984. J'avais vu l'année précédente le clip de "Let's Go To Bed", puis celui de "The Caterpillar", single qui figure sur cet album. Je n'avais pas vraiment aimé. Et pourtant, quelque chose me poussait à m'intéresser à ce groupe, peut-être à cause de son aura mystérieuse et insaisissable qui m'attirait irrésistiblement. Grand bien m'a pris d'acheter cet album. Ma vie en a été modifiée pour de nombreuses années, ce groupe, et son leader en particulier, devenant le compagnon idéal du spleen adolescent. Sitôt The Top acquis, je l'ai écouté en boucle dans ma chambre sur mon radiocassette flambant neuf. Et ce pendant des semaines ou des mois.
Mais le recul des années (presque 25 ans tout de même) permet de juger cet album plus objectivement, en faisant abstraction des données personnelles et émotionnelles - enfin, pas totalement, il s'agit d'art, après tout...
Une publicité de l'époque disait en substance (je cite de mémoire) "Pornography vous a mené au bord du gouffre, The Top va vous y plonger". Ce pari presque impossible a-t-il été tenu ?
Il faut en effet remettre les choses dans leur contexte. Pornography (1982) était une expérience ultime, le groupe et son leader en particulier avaient atteint un point de non-retour, l'album clôturait de la manière la plus noire et la plus glauque une trilogie commencée en 1980. Fin 1982, le groupe, au bord de l'implosion, est en passe de disparaître, le bassiste Simon Gallup (c'était déjà le deuxième) quitte le groupe après une bagarre avec le chanteur pour fonder Fools Dance, une pâle imitation de The Cure, Lol Tolhurst arrête la batterie pour se mettre au synthétiseur (triste symptôme d'une époque...). Robert Smith, dans un élan de survie, décide de faire voguer son navire vers des cieux plus cléments, des rivages plus sereins. Le groupe réduit à un duo sort une poignée de singles beaucoup plus pop, plus électroniques, plus dansants entre fin 1982 et fin 1983. Robert Smith enregistre également en 1983 un album de new-wave psychédélique avec Steven Severin, bassiste de Siouxsie And The Banshees (le projet The Glove). Pour ajouter à la confusion, c'est un Robert Smith quelque peu schizophrène et boulimique qui est devenu officiellement guitariste de Siouxsie And The Banshees (dont The Cure avait fait la première partie en 1979, Robert Smith finissant même par assurer la guitare pour eux), avec qui il joue en tournée en 1983, enregistre le single Dear Prudence (reprise des Beatles) puis en 1984 l'album Hyaena, tout en créant l'album The Top !
En vérité, The Cure n'est plus, et pas encore de nouveau, un vrai groupe. Cet album est l'œuvre de Robert Smith (chant, guitares électriques et acoustiques, basse, claviers, violon, harmonica, paroles, musique, production), et secondairement de son âme damnée Lol Tolhurst (claviers, quelques musiques). Ils sont aidés à la section rythmique par le bassiste Phil Thornalley, qui avait produit Pornography et jouait déjà sur certains titres de la période fin 1982-fin 1983, et le batteur Andy Anderson, mais aussi par Porl Thompson. Le premier, non crédité sur l'album, a un jeu très différent de celui de Gallup, nettement moins cold-wave, et beaucoup moins intéressant, ce qui a tout de même l'avantage de laisser davantage de place aux autres instruments. Le second, un Afro-britannique virtuose, est en revanche de très loin le meilleur batteur que The Cure ait pu compter dans ses rangs. Et pas seulement techniquement. Son jeu, qui n'a rien de new-wave ou presque, est extraordinairement varié d'un morceau à l'autre, très puissant mais aussi assez fin. Porl Thompson était au départ le guitariste lead de The Cure, Robert Smith étant le guitariste rythmique, mais il avait quitté le groupe en 1978, son jeu étant trop envahissant et trop 70's pour ce dernier. Il est uniquement crédité au saxophone sur The Top, mais joue en réalité certaines parties de guitares, électriques et acoustiques. Contrairement aux deux autres qui partiront définitivement après cet album, il ne quittera plus le groupe (avec quand même une interruption entre 1992 et 2005, mais The Cure n'a sorti que trois albums pendant cette période...).
The Top, c'est une collection de pop songs bigarrées, psychédéliques, biscornues, baroques et expérimentales. Et accessoirement, peut-être l'album le plus sous-estimé de The Cure. La musique et les paroles sont un peu à l'image de la pochette de l'album : des symboles chamaniques ou aborigènes sur fond de couleurs chatoyantes, le lettrage du groupe ayant changé par rapport aux quatre premiers albums, passant de l'austérité à la fantaisie presque psychédélique.
On peut, très grossièrement, diviser les morceaux de The Top en deux catégories. Ceux où Robert Smith a un œil sur son passé, l'idée de refaire un nouveau Pornography le hantant, et ce pendant encore très longtemps (aujourd'hui encore), les plus sombres et bruts, qui en sont le reflet : "Shake Dog Shake", rock, torturé mais indéfinissable, qui deviendra un favori en concert, "Wailing Wall", petite merveille de lamentations en Terre promise sur fond de musique orientalisante, "Give Me It", tendu et violent, où Robert Smith hurle pour la première fois, "The Empty World", martial et glacial, "Bananfishbones", noir et rageur, "Piggy In The Mirror" et son sublime solo de guitare flamenco, "The Top", un peu plat, qui clôt l'album de façon mélancolique. Il est significatif que le morceau qui porte le nom de l'album soit le dernier sur celui-ci, exactement comme c'était le cas sur ceux de la trilogie. Les paroles, sorties de l'imaginaire cauchemardesque de Robert Smith, n'ont parfois rien à envier à Pornography, la folie, l'angoisse, le désespoir et la mort ne sont jamais loin : "wake up in the dark/the aftertaste of anger in the back of my mouth/(...)/but we slept all night in the virgin's bed/and dreamed of death/and breathed like sick dogs" ("Shake Dog Shake"), "the holy city breathed/like a dying man/it moved with hopeful tears/with the tears of the blind" ("Wailing Wall"), "you're dying for/the hope is gone/from here we go nowhere again" ("Piggy In The Mirror"), "she talked about the empty world/with eyes like poisoned birds/she talked about the armies/that marched inside her head/and how they made her dreams go bad" ("The Empty World"), ""put a piece of metal in your head" you said/make you dead/make you hippa hippa hippa hippa..." ("Bananfishbones"), ""I don't care"/if only I could say that/and not feel so sick and scared" ("The Top"). Difficile de faire plus désespéré et malsain tout en restant sincère et en évitant les clichés et le ridicule... Mais ces morceaux, ce n'est en aucun cas du sous-Pornography, ne serait-ce que par le line up n'est plus du tout le même. Le sombre passé est digéré, le "groupe" préfère expérimenter et se faire plaisir.
On trouve en effet d'autres titres plus légers et un peu plus joyeux, mais toujours étranges, dans cette ménagerie (cf. le titre et les paroles de beaucoup de morceaux) : une pop song mélancolique parfaite ("Birdmad Girl", composée par Tolhurst, selon ses dires), une sucrerie langoureuse et légèrement décadente ("Dressing Up", un des morceaux les plus faibles), un single ("The Caterpillar") qui est sans doute l'un des meilleurs et des plus originaux morceaux de The Cure, et qui est même totalement unique en son genre, avec sa mélodie et ses paroles surréalistes portées par un piano virevoltant, une guitare acoustique hispanisante, un crin-crin en guise de violon et des percussions africaines.
Comme toutes les rééditions remasterisées des albums de The Cure sorties et à sortir, il s'agit d'une version Deluxe présentée dans un superbe digipack à plusieurs volets qui prolonge le plaisir visuel de la pochette d'origine, avec un second CD en plus de l'album. La remasterisation rend parfaitement hommage à la production exceptionnelle de Dave Allen (Wire, The Chameleons, The Sisters Of Mercy,...), Robert Smith et Chris Parry (manager du groupe), bien supérieure à celle du successeur de The Top, The Head On The Door, qui sonne un peu comme du plastique dégoulinant aux couleurs criardes. Les morceaux supplémentaires ne sont nullement des faces B de l'époque, car le groupe a sorti un coffret qui les regroupe toutes. Il s'agit plutôt de démos (à vrai dire assez anecdotiques, à réserver aux fans) des titres de l'album et de morceaux qui n'ont jamais dépassé ce stade (pour certaines, on comprend pourquoi), et des versions live de l'époque, dont le mythique inédit "Forever" (qui figurait déjà sur la deuxième face de l'édition cassette de Concert, intitulée The Cure Anomalies 1977-1984). Parmi les démos, notons toutefois celle de "The Caterpillar", très différente de la version finale, qui commence presque comme... "Pornography", le morceau le plus glauque de l'album du même nom !
Certes, The Top n'est pas parfait et peut-être pas assez homogène (encore qu'il possède une unité supérieure à son successeur), et Simon Gallup manque quand même cruellement à l'appel. Il s'agit cependant d'un album incroyablement riche et varié, météorite kaléidoscopique au sein de la discographie de The Cure. Par la grande variété des ambiances et des influences, la volonté d'expérimenter et de se renouveler, il évoque un peu le bien nommé Kaleidoscope de Siouxsie And The Banshees. Certains morceaux de The Top, qui dans la construction, qui dans le jeu et le son de guitare, font d'ailleurs penser à ce groupe, en particulier l'album Hyaena sorti peu avant, sur lequel joue Robert Smith. Ce dernier a-t-il influencé Siouxsie And The Banshees pour Hyaena (même si Siouxsie affirmait "le gros Bob n'a rien à voir avec cet album"), ou ceux-ci ont-ils donné des idées à Robert Smith pour The Top ? Difficile à dire... D'une certaine façon, The Top est aussi à prendre comme l'album solo que Robert Smith fait miroiter depuis si longtemps mais n'a jamais sorti et ne sortira sans doute jamais.
Mais le recul des années (presque 25 ans tout de même) permet de juger cet album plus objectivement, en faisant abstraction des données personnelles et émotionnelles - enfin, pas totalement, il s'agit d'art, après tout...
Une publicité de l'époque disait en substance (je cite de mémoire) "Pornography vous a mené au bord du gouffre, The Top va vous y plonger". Ce pari presque impossible a-t-il été tenu ?
Il faut en effet remettre les choses dans leur contexte. Pornography (1982) était une expérience ultime, le groupe et son leader en particulier avaient atteint un point de non-retour, l'album clôturait de la manière la plus noire et la plus glauque une trilogie commencée en 1980. Fin 1982, le groupe, au bord de l'implosion, est en passe de disparaître, le bassiste Simon Gallup (c'était déjà le deuxième) quitte le groupe après une bagarre avec le chanteur pour fonder Fools Dance, une pâle imitation de The Cure, Lol Tolhurst arrête la batterie pour se mettre au synthétiseur (triste symptôme d'une époque...). Robert Smith, dans un élan de survie, décide de faire voguer son navire vers des cieux plus cléments, des rivages plus sereins. Le groupe réduit à un duo sort une poignée de singles beaucoup plus pop, plus électroniques, plus dansants entre fin 1982 et fin 1983. Robert Smith enregistre également en 1983 un album de new-wave psychédélique avec Steven Severin, bassiste de Siouxsie And The Banshees (le projet The Glove). Pour ajouter à la confusion, c'est un Robert Smith quelque peu schizophrène et boulimique qui est devenu officiellement guitariste de Siouxsie And The Banshees (dont The Cure avait fait la première partie en 1979, Robert Smith finissant même par assurer la guitare pour eux), avec qui il joue en tournée en 1983, enregistre le single Dear Prudence (reprise des Beatles) puis en 1984 l'album Hyaena, tout en créant l'album The Top !
En vérité, The Cure n'est plus, et pas encore de nouveau, un vrai groupe. Cet album est l'œuvre de Robert Smith (chant, guitares électriques et acoustiques, basse, claviers, violon, harmonica, paroles, musique, production), et secondairement de son âme damnée Lol Tolhurst (claviers, quelques musiques). Ils sont aidés à la section rythmique par le bassiste Phil Thornalley, qui avait produit Pornography et jouait déjà sur certains titres de la période fin 1982-fin 1983, et le batteur Andy Anderson, mais aussi par Porl Thompson. Le premier, non crédité sur l'album, a un jeu très différent de celui de Gallup, nettement moins cold-wave, et beaucoup moins intéressant, ce qui a tout de même l'avantage de laisser davantage de place aux autres instruments. Le second, un Afro-britannique virtuose, est en revanche de très loin le meilleur batteur que The Cure ait pu compter dans ses rangs. Et pas seulement techniquement. Son jeu, qui n'a rien de new-wave ou presque, est extraordinairement varié d'un morceau à l'autre, très puissant mais aussi assez fin. Porl Thompson était au départ le guitariste lead de The Cure, Robert Smith étant le guitariste rythmique, mais il avait quitté le groupe en 1978, son jeu étant trop envahissant et trop 70's pour ce dernier. Il est uniquement crédité au saxophone sur The Top, mais joue en réalité certaines parties de guitares, électriques et acoustiques. Contrairement aux deux autres qui partiront définitivement après cet album, il ne quittera plus le groupe (avec quand même une interruption entre 1992 et 2005, mais The Cure n'a sorti que trois albums pendant cette période...).
The Top, c'est une collection de pop songs bigarrées, psychédéliques, biscornues, baroques et expérimentales. Et accessoirement, peut-être l'album le plus sous-estimé de The Cure. La musique et les paroles sont un peu à l'image de la pochette de l'album : des symboles chamaniques ou aborigènes sur fond de couleurs chatoyantes, le lettrage du groupe ayant changé par rapport aux quatre premiers albums, passant de l'austérité à la fantaisie presque psychédélique.
On peut, très grossièrement, diviser les morceaux de The Top en deux catégories. Ceux où Robert Smith a un œil sur son passé, l'idée de refaire un nouveau Pornography le hantant, et ce pendant encore très longtemps (aujourd'hui encore), les plus sombres et bruts, qui en sont le reflet : "Shake Dog Shake", rock, torturé mais indéfinissable, qui deviendra un favori en concert, "Wailing Wall", petite merveille de lamentations en Terre promise sur fond de musique orientalisante, "Give Me It", tendu et violent, où Robert Smith hurle pour la première fois, "The Empty World", martial et glacial, "Bananfishbones", noir et rageur, "Piggy In The Mirror" et son sublime solo de guitare flamenco, "The Top", un peu plat, qui clôt l'album de façon mélancolique. Il est significatif que le morceau qui porte le nom de l'album soit le dernier sur celui-ci, exactement comme c'était le cas sur ceux de la trilogie. Les paroles, sorties de l'imaginaire cauchemardesque de Robert Smith, n'ont parfois rien à envier à Pornography, la folie, l'angoisse, le désespoir et la mort ne sont jamais loin : "wake up in the dark/the aftertaste of anger in the back of my mouth/(...)/but we slept all night in the virgin's bed/and dreamed of death/and breathed like sick dogs" ("Shake Dog Shake"), "the holy city breathed/like a dying man/it moved with hopeful tears/with the tears of the blind" ("Wailing Wall"), "you're dying for/the hope is gone/from here we go nowhere again" ("Piggy In The Mirror"), "she talked about the empty world/with eyes like poisoned birds/she talked about the armies/that marched inside her head/and how they made her dreams go bad" ("The Empty World"), ""put a piece of metal in your head" you said/make you dead/make you hippa hippa hippa hippa..." ("Bananfishbones"), ""I don't care"/if only I could say that/and not feel so sick and scared" ("The Top"). Difficile de faire plus désespéré et malsain tout en restant sincère et en évitant les clichés et le ridicule... Mais ces morceaux, ce n'est en aucun cas du sous-Pornography, ne serait-ce que par le line up n'est plus du tout le même. Le sombre passé est digéré, le "groupe" préfère expérimenter et se faire plaisir.
On trouve en effet d'autres titres plus légers et un peu plus joyeux, mais toujours étranges, dans cette ménagerie (cf. le titre et les paroles de beaucoup de morceaux) : une pop song mélancolique parfaite ("Birdmad Girl", composée par Tolhurst, selon ses dires), une sucrerie langoureuse et légèrement décadente ("Dressing Up", un des morceaux les plus faibles), un single ("The Caterpillar") qui est sans doute l'un des meilleurs et des plus originaux morceaux de The Cure, et qui est même totalement unique en son genre, avec sa mélodie et ses paroles surréalistes portées par un piano virevoltant, une guitare acoustique hispanisante, un crin-crin en guise de violon et des percussions africaines.
Comme toutes les rééditions remasterisées des albums de The Cure sorties et à sortir, il s'agit d'une version Deluxe présentée dans un superbe digipack à plusieurs volets qui prolonge le plaisir visuel de la pochette d'origine, avec un second CD en plus de l'album. La remasterisation rend parfaitement hommage à la production exceptionnelle de Dave Allen (Wire, The Chameleons, The Sisters Of Mercy,...), Robert Smith et Chris Parry (manager du groupe), bien supérieure à celle du successeur de The Top, The Head On The Door, qui sonne un peu comme du plastique dégoulinant aux couleurs criardes. Les morceaux supplémentaires ne sont nullement des faces B de l'époque, car le groupe a sorti un coffret qui les regroupe toutes. Il s'agit plutôt de démos (à vrai dire assez anecdotiques, à réserver aux fans) des titres de l'album et de morceaux qui n'ont jamais dépassé ce stade (pour certaines, on comprend pourquoi), et des versions live de l'époque, dont le mythique inédit "Forever" (qui figurait déjà sur la deuxième face de l'édition cassette de Concert, intitulée The Cure Anomalies 1977-1984). Parmi les démos, notons toutefois celle de "The Caterpillar", très différente de la version finale, qui commence presque comme... "Pornography", le morceau le plus glauque de l'album du même nom !
Certes, The Top n'est pas parfait et peut-être pas assez homogène (encore qu'il possède une unité supérieure à son successeur), et Simon Gallup manque quand même cruellement à l'appel. Il s'agit cependant d'un album incroyablement riche et varié, météorite kaléidoscopique au sein de la discographie de The Cure. Par la grande variété des ambiances et des influences, la volonté d'expérimenter et de se renouveler, il évoque un peu le bien nommé Kaleidoscope de Siouxsie And The Banshees. Certains morceaux de The Top, qui dans la construction, qui dans le jeu et le son de guitare, font d'ailleurs penser à ce groupe, en particulier l'album Hyaena sorti peu avant, sur lequel joue Robert Smith. Ce dernier a-t-il influencé Siouxsie And The Banshees pour Hyaena (même si Siouxsie affirmait "le gros Bob n'a rien à voir avec cet album"), ou ceux-ci ont-ils donné des idées à Robert Smith pour The Top ? Difficile à dire... D'une certaine façon, The Top est aussi à prendre comme l'album solo que Robert Smith fait miroiter depuis si longtemps mais n'a jamais sorti et ne sortira sans doute jamais.
Parfait 17/20 | par Gaylord |
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