The Cure
Hypnagogic States |
Label :
I AM Recordings |
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Parmi les fans de The Cure, le grand débat récurrent et presque sans issue consiste à déterminer ce que le groupe a sorti de pire : The Head On The Door (pour les corbeaux), Wild Mood Swings (pour beaucoup de monde), ou "Pornography" (pour ceux qui aiment rire devant la mine consternée de leur interlocuteur) ; eh bien le Dieu de la new-wave existe, et il vient de lâcher sur Terre de quoi les mettre enfin tous d'accord.
Soyons francs : ces remixes sont tellement dépourvus de toute qualité qu'ils permettent de réévaluer à la hausse les originaux (les quatre derniers singles de The Cure) qui n'avaient pas été forcément très bien reçus. D'une certaine manière, c'est donc une réussite. On peut aussi se demander devant les noms des remixeurs (des membres d'Orgy, AFI, ce genre...) s'il ne s'agirait pas d'une manœuvre perverse du Robert Crew pour réaffirmer sa supériorité en ridiculisant ses suiveurs.
Commençons par ceux qui s'en tirent le mieux : Fall Out Boy, qui s'ils livrent un machin aussi moche que tout le reste ont au moins le mérite d'imposer leur style. C'est très mauvais, mais c'est du mauvais Fall Out Boy. Et c'est toujours moins ridicule que l'electrodark pour kermesse kawai d'AFI et Orgy, qu'on serait bien inspiré de faire écouter aux gogoths débutants pour leur apprendre l'estime de soi. Quant au néant musical proposé par 30 Seconds To Mars, reconnaissons-lui l'immense mérite de mettre en valeur la voix de plus en plus souple et envoûtante de FatBob, puisqu'il n'y a qu'elle à écouter sur cette piste.
Mais le pire est encore à venir : la longue suite de 65daysofstatic (21 minutes !) qui se paye le luxe de remixer quatre morceaux en un, et commet l'impardonnable crime d'ajouter à la nullité de ses prédécesseurs la prétention la plus péteuse possible, à coups de blip-blips noise vachement expérimentaux, qui doivent bien faire ricaner les fans de Whitehouse. C'est finalement le bon point de cette sortie autrement incompréhensible : en ces temps de récession économique et de morosité générale, Robert et ses nouveau copains (au passage : on choisit pas sa famille, Bob, mais on a le droit pour ses amis) nous offrent l'occasion de plus en plus rare de rigoler très fort. Rien que pour ça : merci du fond du cœur, les mecs.
Soyons francs : ces remixes sont tellement dépourvus de toute qualité qu'ils permettent de réévaluer à la hausse les originaux (les quatre derniers singles de The Cure) qui n'avaient pas été forcément très bien reçus. D'une certaine manière, c'est donc une réussite. On peut aussi se demander devant les noms des remixeurs (des membres d'Orgy, AFI, ce genre...) s'il ne s'agirait pas d'une manœuvre perverse du Robert Crew pour réaffirmer sa supériorité en ridiculisant ses suiveurs.
Commençons par ceux qui s'en tirent le mieux : Fall Out Boy, qui s'ils livrent un machin aussi moche que tout le reste ont au moins le mérite d'imposer leur style. C'est très mauvais, mais c'est du mauvais Fall Out Boy. Et c'est toujours moins ridicule que l'electrodark pour kermesse kawai d'AFI et Orgy, qu'on serait bien inspiré de faire écouter aux gogoths débutants pour leur apprendre l'estime de soi. Quant au néant musical proposé par 30 Seconds To Mars, reconnaissons-lui l'immense mérite de mettre en valeur la voix de plus en plus souple et envoûtante de FatBob, puisqu'il n'y a qu'elle à écouter sur cette piste.
Mais le pire est encore à venir : la longue suite de 65daysofstatic (21 minutes !) qui se paye le luxe de remixer quatre morceaux en un, et commet l'impardonnable crime d'ajouter à la nullité de ses prédécesseurs la prétention la plus péteuse possible, à coups de blip-blips noise vachement expérimentaux, qui doivent bien faire ricaner les fans de Whitehouse. C'est finalement le bon point de cette sortie autrement incompréhensible : en ces temps de récession économique et de morosité générale, Robert et ses nouveau copains (au passage : on choisit pas sa famille, Bob, mais on a le droit pour ses amis) nous offrent l'occasion de plus en plus rare de rigoler très fort. Rien que pour ça : merci du fond du cœur, les mecs.
Nul 3/20 | par Johnny Johnny |
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