Judah Warsky
Painkillers & Alcohol |
Label :
Pan European |
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Judah Warsky aime les synthés. On en a eu la preuve avec son passif chez Turzi, et la confirmation arrive avec ce Painkillers & Alcohol, cocktail on ne peut plus rock'n'roll. Mais pris comme ça, ce titre peut se réveler quelque peu trompeur.
Point de guitares par ici, de l'analogique encore & toujours ! Célébrant avec emphase les pionniers de Kraftwerk (l'hypnotique "Asleep In A Train"), des petites parenthèses sentant bon Copa Cabana (le bien nommé 'Oh Cumbia"), il nous fait voyager à travers son petit monde de couches synthétiques superposées, jouant par moment au Michel Chevalet psychédélique ("L'espace"). Une langueur quasi pop nous envahit, rappelant parfois le bon Mercury Rev ("Painkillers & Alcohol" ne dépareillerait pas sur Deserter Songs), sans oublier de nous triturer gentiment les neurones sur un "Failure To Comply" à la rythmique complétement envoûtante.
Loin de la martialité d'un B auquel il prêtait sa dizaine de doigts (ou presque, il s'en est cassé un dans le passé, d'où sa venue quasi forcée vers le clavier ), Judah nous surprend ici par une maitrise de composition, aux arrangements toujours présents, envahissants mais jamais grandiloquents, plutôt lo-fi même. Des petites ritournelles électroniques qui ne s'oublieront pas de sitôt, nous laissant comme dans un coton, l'esprit ailleurs, après un mélange savamment dosé d'analgésiques & d'alcool... Un titre d'album qui résume bien l'état dans lequel il nous met, une sorte de placebo musical, beaucoup plus facile à avaler qu'une pilule sans un verre d'eau (ou autres).
Ce Judah à l'allure d'apôtre barbu (facile oui) réussit avec brio ce mélange destructeur, un cocktail rock'n'roll pour un résultat de quasi inconscience... La transe n'est jamais loin.
Point de guitares par ici, de l'analogique encore & toujours ! Célébrant avec emphase les pionniers de Kraftwerk (l'hypnotique "Asleep In A Train"), des petites parenthèses sentant bon Copa Cabana (le bien nommé 'Oh Cumbia"), il nous fait voyager à travers son petit monde de couches synthétiques superposées, jouant par moment au Michel Chevalet psychédélique ("L'espace"). Une langueur quasi pop nous envahit, rappelant parfois le bon Mercury Rev ("Painkillers & Alcohol" ne dépareillerait pas sur Deserter Songs), sans oublier de nous triturer gentiment les neurones sur un "Failure To Comply" à la rythmique complétement envoûtante.
Loin de la martialité d'un B auquel il prêtait sa dizaine de doigts (ou presque, il s'en est cassé un dans le passé, d'où sa venue quasi forcée vers le clavier ), Judah nous surprend ici par une maitrise de composition, aux arrangements toujours présents, envahissants mais jamais grandiloquents, plutôt lo-fi même. Des petites ritournelles électroniques qui ne s'oublieront pas de sitôt, nous laissant comme dans un coton, l'esprit ailleurs, après un mélange savamment dosé d'analgésiques & d'alcool... Un titre d'album qui résume bien l'état dans lequel il nous met, une sorte de placebo musical, beaucoup plus facile à avaler qu'une pilule sans un verre d'eau (ou autres).
Ce Judah à l'allure d'apôtre barbu (facile oui) réussit avec brio ce mélange destructeur, un cocktail rock'n'roll pour un résultat de quasi inconscience... La transe n'est jamais loin.
Très bon 16/20 | par X_Lok |
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