The Cure
Kiss Me, Kiss Me, Kiss Me |
Label :
Fiction |
||||
L'album multicolore. L'album de la conquète des US. Le premier double album. L'album DU single pop de The Cure.
Robert smith et son groupe fraichement recomposé composent dans le sud de la France un, non, deux disques d'une extrême richesse. On y découvre les trois facettes du groupe:
La noirceur dans le somptueux "The Snakepit", titre torturé à souhait, "If Only Tonight We Can Sleep", ou "One More Time".
La fureur dans le "The Kiss" devenu un standard et un titre somptueux joué live (Trilogy), "Torture", "Shiver And Shake" titre où Smith hurle 'Tu n'es qu'une perte de temps, tu ressembles à une limace glissant sur le sol, je veux te briser jusqu'a ce que tu n'existes plus'...
La pure pop avec "Catch" ou le célebrissime "Just Like Heaven".
Quelques baisses de régimes, mais le disque reste étonnement cohérent et évite le collage indigeste. La production est d'un très haut niveau. Un grand disque d'un groupe enfin uni.
Robert smith et son groupe fraichement recomposé composent dans le sud de la France un, non, deux disques d'une extrême richesse. On y découvre les trois facettes du groupe:
La noirceur dans le somptueux "The Snakepit", titre torturé à souhait, "If Only Tonight We Can Sleep", ou "One More Time".
La fureur dans le "The Kiss" devenu un standard et un titre somptueux joué live (Trilogy), "Torture", "Shiver And Shake" titre où Smith hurle 'Tu n'es qu'une perte de temps, tu ressembles à une limace glissant sur le sol, je veux te briser jusqu'a ce que tu n'existes plus'...
La pure pop avec "Catch" ou le célebrissime "Just Like Heaven".
Quelques baisses de régimes, mais le disque reste étonnement cohérent et évite le collage indigeste. La production est d'un très haut niveau. Un grand disque d'un groupe enfin uni.
Excellent ! 18/20 | par Shiboome |
Posté le 17 avril 2006 à 01 h 49 |
L'avantage indéniable de cet album est que tout le monde (sauf les fans de la première qui ont entamé le départ au moment de The Top, puis sont définitivement partis avec The Head On The Door) trouve son bonheur (17 morceaux sur le CD contre 18 en K7 ou vynil !).
On nage sous diverses atmosphères...
Romantisme : "Catch", "If Only Tonight We Could Sleep", "How Beautiful You Are", "Just Like Heaven" (maintenant on est fixé sur l'amour que Robert porte à Mary), "One More Time", "The Perfect Girl", "A Thousand Hours"... Pop : "Why Can't I Be You ?", "Hot Hot Hot !!!"... Rock : "The Kiss", "All I Want", "Fight".
Ma préférence ira pour le dernier modèle cité (avec un penchant pour "Fight" qui selon Smith représente un hymne, une ode à la rebellion, mouais...). J'ai beau le connaître par coeur, j'ai toujours l'impression de redécouvrir un élément qui m'a échappé au tout début. L'alternance d'atmosphères participe à dérouter l'auditeur mais ne lasse pas. Mention spéciale, à titre personnel, car cet album correspond au moment où j'ai réellement découvert le groupe. Sans lui je n'aurai peut-être pas eu l'oreille tournée vers The Cure (encore moins vers la scène indé qui a bercé mon adolescence par la suite !)
On nage sous diverses atmosphères...
Romantisme : "Catch", "If Only Tonight We Could Sleep", "How Beautiful You Are", "Just Like Heaven" (maintenant on est fixé sur l'amour que Robert porte à Mary), "One More Time", "The Perfect Girl", "A Thousand Hours"... Pop : "Why Can't I Be You ?", "Hot Hot Hot !!!"... Rock : "The Kiss", "All I Want", "Fight".
Ma préférence ira pour le dernier modèle cité (avec un penchant pour "Fight" qui selon Smith représente un hymne, une ode à la rebellion, mouais...). J'ai beau le connaître par coeur, j'ai toujours l'impression de redécouvrir un élément qui m'a échappé au tout début. L'alternance d'atmosphères participe à dérouter l'auditeur mais ne lasse pas. Mention spéciale, à titre personnel, car cet album correspond au moment où j'ai réellement découvert le groupe. Sans lui je n'aurai peut-être pas eu l'oreille tournée vers The Cure (encore moins vers la scène indé qui a bercé mon adolescence par la suite !)
Parfait 17/20
Posté le 28 décembre 2006 à 02 h 26 |
Kiss Me... est un album de The Cure particulier : pour une fois les singles sont les titres les plus mauvais de l'album. "Just Like Heaven", par exemple, qui est un titre surjoué en concert et très apprécié des non-curistes et des non-fans (je ne suis pas sectaire rassurez-vous !), est un titre à la recette mélodique extrêmement pauvre, d'un commercial presque indécent. "Catch" n'est pas terrible non plus, on ne voit pas très bien ce qu'il fout sur un disque de Cure. "Why Can't I Be You" est baclée elle aussi. Seule "Hot Hot Hot" fait exception, une petite chanson un peu fofolle non dénuée d'un certain charme.
Pour le reste des titres, même si la production laisse parfois à désirer, on a bel et bien affaire à du grand Cure. Et pour s'en rendre compte, rien de tel que d'écouter les lives de cette période (et si vous avez l'occasion d'en trouver un, sur emule par exemple, je vous conseille "Sweet Torture, Santa-Barbara 87"). En effet, Cure tranche pour une fois avec la noirceur de ses albums précédents, pour nous livrer un album à la fois lumineux et romantique, non dénué d'une poésie et d'un onirisme tout à fait plaisant et jubilatoire. Mon titre préféré sur ce disque est "How Beautiful You Are", une petite merveille de romantisme, à la mélodie envoutante et nostalgique, une chanson que l'on aimerait écouter avec sa petite amie en se promenant sur les quais de seine. A chaque fois que je l'écoute en live, je frissone dès les premiers accords. "Fight" est très bonne aussi, une rythmique originale et une mélodie envoutante. "Torture" est très bonne aussi, surtout dans les versions live. Il y a d'autres petits bijoux, comme "If Only Tonight We Could Sleep" ou bien "Like Cockatoos", des chansons qui prennent en live une tournure beaucoup plus psyché et intéressante que sur l'album. "The Kiss" est très bonne aussi.
Bref, c'est un album que je recommande vivement, qui a une cohérence malgré la première impression qu'on peut en avoir, et qui mérite une écoute approfondie si l'on oublie les singles commerciaux que j'ai cité au début.
Pour le reste des titres, même si la production laisse parfois à désirer, on a bel et bien affaire à du grand Cure. Et pour s'en rendre compte, rien de tel que d'écouter les lives de cette période (et si vous avez l'occasion d'en trouver un, sur emule par exemple, je vous conseille "Sweet Torture, Santa-Barbara 87"). En effet, Cure tranche pour une fois avec la noirceur de ses albums précédents, pour nous livrer un album à la fois lumineux et romantique, non dénué d'une poésie et d'un onirisme tout à fait plaisant et jubilatoire. Mon titre préféré sur ce disque est "How Beautiful You Are", une petite merveille de romantisme, à la mélodie envoutante et nostalgique, une chanson que l'on aimerait écouter avec sa petite amie en se promenant sur les quais de seine. A chaque fois que je l'écoute en live, je frissone dès les premiers accords. "Fight" est très bonne aussi, une rythmique originale et une mélodie envoutante. "Torture" est très bonne aussi, surtout dans les versions live. Il y a d'autres petits bijoux, comme "If Only Tonight We Could Sleep" ou bien "Like Cockatoos", des chansons qui prennent en live une tournure beaucoup plus psyché et intéressante que sur l'album. "The Kiss" est très bonne aussi.
Bref, c'est un album que je recommande vivement, qui a une cohérence malgré la première impression qu'on peut en avoir, et qui mérite une écoute approfondie si l'on oublie les singles commerciaux que j'ai cité au début.
Très bon 16/20
Posté le 10 mai 2009 à 12 h 50 |
Il ne paraît pas possible, à moins d'être un fan ou d'avoir une patience incommensurable, d'arriver à écouter un morceau complet du dernier intitulé 4:13 Dream. Il paraît risqué de parcourir nu les chemins givrés de Seventeen Seconds, à emprunter de préférence emmitouflé dans un long manteau épais pour contempler ses atmosphères figées dans état quasi hivernal.
Alors bon, focalisons sur Kiss Me Kiss Me Kiss Me et sur ses dix huit titres parmis lesquels on ne peut s'empêcher d'aller directement sur "Just Like Heaven", peut-être mauvais pour certains mais agréablement nostalgique pour d'autres. L'album ouvre sur "The Kiss" et une longue introduction de guitare torturée pour un supplice (onirique?) buccale et viscéral. Les adeptes masochistes de la voraphilie devraient apprécier. Ca se calme avec le mitonné "Catch", mais Robert Smith semble s'y prendre la tête à propos d'une femme dont il n'a jamais su le nom. La question a dû être résolue depuis tout le temps écoulé. A défaut de s'attarder sur "Torture", on appréciera l'atmosphérique "If Only Tonight We Could Sleep" et ses fragrances indiennes puis "The Snakepit" et sa pesanteur reptilienne, deux morceaux en lenteur. Chemin faisant, on croisera les singles "Why Can't I Be You" et le funky "Hot Hot Hot" qui ont précédé le hit cité en amont. On oubliera pas non plus le pop-yéyé "Hey You!" ou le délice des effet de nuées d'oiseaux et de la guitare acoustique de "Like Cockatoos". Et il en reste un paquet!
A défaut d'aimer par exemple le successeur Disintegration, peut-être trop bouillie froide à certains moments, savourons celui-ci comme un dessert sucré et varié d'arômes, un dessert rouge comme une cerise pulpeuse et juteuse, rouge peut-on dire aussi comme une amanite vénéneuse. A chacun ses plaisirs ici-bas. Onirique, quoi!
Alors bon, focalisons sur Kiss Me Kiss Me Kiss Me et sur ses dix huit titres parmis lesquels on ne peut s'empêcher d'aller directement sur "Just Like Heaven", peut-être mauvais pour certains mais agréablement nostalgique pour d'autres. L'album ouvre sur "The Kiss" et une longue introduction de guitare torturée pour un supplice (onirique?) buccale et viscéral. Les adeptes masochistes de la voraphilie devraient apprécier. Ca se calme avec le mitonné "Catch", mais Robert Smith semble s'y prendre la tête à propos d'une femme dont il n'a jamais su le nom. La question a dû être résolue depuis tout le temps écoulé. A défaut de s'attarder sur "Torture", on appréciera l'atmosphérique "If Only Tonight We Could Sleep" et ses fragrances indiennes puis "The Snakepit" et sa pesanteur reptilienne, deux morceaux en lenteur. Chemin faisant, on croisera les singles "Why Can't I Be You" et le funky "Hot Hot Hot" qui ont précédé le hit cité en amont. On oubliera pas non plus le pop-yéyé "Hey You!" ou le délice des effet de nuées d'oiseaux et de la guitare acoustique de "Like Cockatoos". Et il en reste un paquet!
A défaut d'aimer par exemple le successeur Disintegration, peut-être trop bouillie froide à certains moments, savourons celui-ci comme un dessert sucré et varié d'arômes, un dessert rouge comme une cerise pulpeuse et juteuse, rouge peut-on dire aussi comme une amanite vénéneuse. A chacun ses plaisirs ici-bas. Onirique, quoi!
Très bon 16/20
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