The Cure

Paris [Zénith] - mercredi 26 avril 2000

Deuxième concert au Zénith de Paris pour Smith & Co, le premier ayant été dédié à "Pornography" (1982), on était en droit d'attendre un hommage à son prédécesseur, "Faith"(1981). Consciente de l'affection qu'a le groupe pour la capitale (cf le CD live "Paris" en 1993 et l'époustouflant concert donné à Bercy en 1996), la foule trépigne d'impatience, attendant une performance de haute voltige. Et alors que résonnent les très émouvantes notes de l'Adagio for strings de Samuel Barber, le groupe fait son entrée dans une excitation indescriptible... Pour accueillir ses invités, The Cure entame "Out Of This World", évanescent et chaleureux, avant un violent et torturé "Watching Me Fall". Puis suit une alternance entre nouveaux et anciens titres : "Fascination Street", toujours aussi puissant en live et ce malgré quelques maladresses du bassiste Simon Gallup, "A Strange Day", "Pictures of You", sublissime, ou bien encore l'inattendu "Where The Birds Always Sing", rarement joué sur la tournée. Au fur et à mesure que le groupe égrène ses perles, on devine que l'on se dirige vers un de ces moments rares où un concert devient une expérience spirituelle, une communion. Le trio "Sinking" (pendant lequel une micro-caméra filme Smith en gros plan) / "100 years" (pesant et martial) / "Shiver & Shake" achèvent d'émerveiller le public. Finissant sur "Bloodflowers", on s'imagine déjà les rappels, que l'on devine exceptionnels... Appuyé par un light show irréel, la mélodie d' "All Cats Are Grey" résonne. Un grand moment, qui se poursuit par "The Drowning Man" et "Faith", funéraire et exalté. Puis le groupe se retire et revient avec 3 titres de "Seventeen Seconds" : "M", "Play for Today" et "A forest". Mais le meilleur est encore à venir... 3ème et dernier rappel : après un "Just Like Heaven" joué à la perfection, le summum est atteint avec un enchaînement "10:15 Saturday Night" / "Killing an Arab", extraordinaire et inédit pour cette tournée. La foule explose littéralement, la communion est totale.
Ce soir là restera comme l'un des meilleurs concerts jamais offerts par le groupe à un public français définitivement privilégié.


Exceptionnel ! !   19/20
par Agravede


  Set List :
Out Of This World
Watching Me Fall
Want
Fascination Street
A Strange Day
The Last Day Of Summer
Pictures Of You
Where The Birds Always Sing
The Kiss
From The Edge Of The Deep Green Sea
In Between Days
Sinking
100 Years
Shiver & Shake
End
39
Bloodflowers
//
All Cats Are Grey
The Drowning Man
Faith
//
M
Play For Today
A Forest
//
Just Like Heaven
10:15 Saturday Night
Killing An Arab

Durée : 2h 45 mn
Première Partie : Ekova


 Moyenne 19.50/20 

Proposez votre chronique !



Posté le 20 juillet 2005 à 09 h 39

Pour la première fois (et la soit disant dernière, car à l' époque Smith annonçait un énieme arrêt des Cure) que j' allais voir les mythiques The Cure -enfin Robert Smith surtout-, je n'allais pas être déçu.

Pour ceux qui ont eu le pot de participer aux deux concerts du Zénith, l'émotion fut à son comble avec les superbes setlists proposées allant de "Pornography" à "Bloodflowers", et en laissant la part belle à "fFith"pour ce 26 avril.
Un spectacle comme celui-ci est inoubliable tant l'intensité et les émotions sont palpables sur la scène comme dans le public (rien qu'à voir la gueule des gens, vous devinez tout de suite s'ils sont dedans ..!).
Les titres s'enchaînent superbement et naturellement, passant des monuments sombres "Strange Day" ou encore"The Drowning Man", aux euphorisants "In Between Days " et "Just Like Heaven", sans casser l'ambiance ; pour terminer sur "10:15 Saturday Night" et "Killing An Arab" en guise de cerise sur le gâteau.

Au bout de presque trois heures, Smith nous fait ses adieux sincères (limite larme à l'oeil), mais on connait la bête ; il y a toujours de l'espoir dans les Cure, leur histoire en est témoin !
Sacré Robert ... Rock'n'roll !
Intemporel ! ! !   20/20





Recherche avancée
En ligne
166 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages
Dans quelle tranche d'âge vous situez-vous ?