The Cure
Saint-Malo [Route Du Rock] - samedi 13 août 2005 |
Oui, je me permets d'écrire une chronique sur ce concert qui fut celui du groupe The Cure et qui eu lieu dans la ville de Saint-Malo le 13 Aout 2005.
Et si je le fais, c'est pour une simple et bonne raison, c'est que j'y étais. On peut ne pas aimer ce groupe, on peut trouver son évolution déplorable, qu'importe, je dois le dire, je suis fan depuis l'année 2000, l'année où je l' ai découvert à la télé grâce à une médiocre chronique sur MCM (une chaîne musicale) qui retraçait son évolution à travers ses clips les plus commerciaux. J'avais déjà assisté au concert du festival Les Vieilles Charrues, en juillet 2002, que j'avais trouvé franchement pas mal, contrairement à la majorité des gens qui prétendent y avoir assisté, et je partais le coeur alletant en me disant 'chouette, je vais une nouvelle fois redécouvrir mon groupe favori, ils vont une nouvelle fois me faire vivre des émotions puissantes et nouvelles, et je pourrais communier avec les autres curistes dans cette grand-messe donnée par un Robert Smith toujours plus créatif et toujours plus étonnant'.
Quelle ne fut pas ma déception ! Je dois le dire, ce concert avait de quoi dégouter un novice en la matière, lui donner une image définitivement détestable du groupe The Cure.
Le son était déjà beaucoup trop fort, à tel point que l'on entendait absolument rien à part un espèce de brouhaha informe, et quand on s'éloignait un peu de la scène, on percevait une interprétation des morceaux très décevante, une orientation très 'rock' du groupe qui ne lui allait absolument pas. La voix de Bob était franchement déplaisante, pas naturelle pour un sou, et des morceaux comme "Plainsong", "The End Of The World", "At Night", et tant d'autres, étaient absolument massacrés. Le groupe semblait ne pas jouer pour ses fans, mais pour les médias ou pour la télévision. C'était très frustrant, la magie n'était pas là, et beaucoup de personnes, notamment des fans curistes, s'éloignaient de la scène, préférant aller boire un coup plutôt que d'assister à cette grande blague. J'y ai mis du coeur, j'ai fait ce que j'ai pu, mais ça ne prenait pas. Du coup je suis allé draguer une anglaise, très charmante, ce qui a rattrapé un peu ma soirée. Et pour toutes les personnes que j'ai pu croiser ce soir là, le diagnostic était le même: concert raté.
On peut s'interroger sur les raisons de ce ratage : est-ce l'absence de clavier, qui pour certaines chansons ("Plainsong" par exemple, et d'autres) demeure irremplaçable, est-ce que le groupe était tout simplement à coté de la plaque, où est-ce l'aspect médiatique de l'évènement qui enlève au groupe tout son naturel et son talent ? Vaste débat, quand on sait que le groupe s'est séparé de son claviériste pour faire revenir une figure soi-disant mythique du groupe, Porl Thompson, et que visiblement tous les concerts durant les festivals 2005 se sont déroulés selon le même schéma, à savoir une interprétation très 'rock' des chansons et un son de guitare tonitruant tendant à remplacer les claviers. Certaines personnes peuvent apprécier ce genre d'interprétation, ce n'est pas du tout mon cas, et bien que n'étant pas spécialement fan du synthétiseur, je le préfère encore à cette grande soupe commerciale qu'ils ont pu nous servir ce soir-là, pour le plus grand plaisir des chaînes musicales minables type MCM, et qui n'avait d'autre but que de se faire valoir auprès de la presse musicale 'rock' la plus médiocre. L'album The Cure, paru en 2004 et produit par un certainRoss Robinson, spécialisé dans des productions rocks et gothiques un peu commerciales, n'était pourtant pas si mauvais que ça, il y avait de très bonnes chansons, et l'on pouvait donc s'attendre à autre chose que cette grande farce que beaucoup de fans ont pu tout simplement percevoir comme un manque de respest à leur égard ou un renoncement définitif à produire une musique originale et créative.
Et si je le fais, c'est pour une simple et bonne raison, c'est que j'y étais. On peut ne pas aimer ce groupe, on peut trouver son évolution déplorable, qu'importe, je dois le dire, je suis fan depuis l'année 2000, l'année où je l' ai découvert à la télé grâce à une médiocre chronique sur MCM (une chaîne musicale) qui retraçait son évolution à travers ses clips les plus commerciaux. J'avais déjà assisté au concert du festival Les Vieilles Charrues, en juillet 2002, que j'avais trouvé franchement pas mal, contrairement à la majorité des gens qui prétendent y avoir assisté, et je partais le coeur alletant en me disant 'chouette, je vais une nouvelle fois redécouvrir mon groupe favori, ils vont une nouvelle fois me faire vivre des émotions puissantes et nouvelles, et je pourrais communier avec les autres curistes dans cette grand-messe donnée par un Robert Smith toujours plus créatif et toujours plus étonnant'.
Quelle ne fut pas ma déception ! Je dois le dire, ce concert avait de quoi dégouter un novice en la matière, lui donner une image définitivement détestable du groupe The Cure.
Le son était déjà beaucoup trop fort, à tel point que l'on entendait absolument rien à part un espèce de brouhaha informe, et quand on s'éloignait un peu de la scène, on percevait une interprétation des morceaux très décevante, une orientation très 'rock' du groupe qui ne lui allait absolument pas. La voix de Bob était franchement déplaisante, pas naturelle pour un sou, et des morceaux comme "Plainsong", "The End Of The World", "At Night", et tant d'autres, étaient absolument massacrés. Le groupe semblait ne pas jouer pour ses fans, mais pour les médias ou pour la télévision. C'était très frustrant, la magie n'était pas là, et beaucoup de personnes, notamment des fans curistes, s'éloignaient de la scène, préférant aller boire un coup plutôt que d'assister à cette grande blague. J'y ai mis du coeur, j'ai fait ce que j'ai pu, mais ça ne prenait pas. Du coup je suis allé draguer une anglaise, très charmante, ce qui a rattrapé un peu ma soirée. Et pour toutes les personnes que j'ai pu croiser ce soir là, le diagnostic était le même: concert raté.
On peut s'interroger sur les raisons de ce ratage : est-ce l'absence de clavier, qui pour certaines chansons ("Plainsong" par exemple, et d'autres) demeure irremplaçable, est-ce que le groupe était tout simplement à coté de la plaque, où est-ce l'aspect médiatique de l'évènement qui enlève au groupe tout son naturel et son talent ? Vaste débat, quand on sait que le groupe s'est séparé de son claviériste pour faire revenir une figure soi-disant mythique du groupe, Porl Thompson, et que visiblement tous les concerts durant les festivals 2005 se sont déroulés selon le même schéma, à savoir une interprétation très 'rock' des chansons et un son de guitare tonitruant tendant à remplacer les claviers. Certaines personnes peuvent apprécier ce genre d'interprétation, ce n'est pas du tout mon cas, et bien que n'étant pas spécialement fan du synthétiseur, je le préfère encore à cette grande soupe commerciale qu'ils ont pu nous servir ce soir-là, pour le plus grand plaisir des chaînes musicales minables type MCM, et qui n'avait d'autre but que de se faire valoir auprès de la presse musicale 'rock' la plus médiocre. L'album The Cure, paru en 2004 et produit par un certainRoss Robinson, spécialisé dans des productions rocks et gothiques un peu commerciales, n'était pourtant pas si mauvais que ça, il y avait de très bonnes chansons, et l'on pouvait donc s'attendre à autre chose que cette grande farce que beaucoup de fans ont pu tout simplement percevoir comme un manque de respest à leur égard ou un renoncement définitif à produire une musique originale et créative.
Nul 3/20 | par Makhnovtshina |
Posté le 23 avril 2008 à 16 h 04 |
J'étais présent à ce concert de la route du rock en août 2005 et je dois dire que contrairement au précédent commentateur, j'ai particulièrement apprécié le son dégagé par ce nouveau line up, avec le retour de Porl à la guitare, les lignes de basse omniprésentes de Simon et l'absence de clavier. Le son est devenu plus rock en effet, ce qui devrait au contraire réjouir les véritables fans du groupe qui ont usé sur leur platine les meilleurs disques produits entre 1979 et 1989 et notamment Pornography, 17 Seconds, Faith... Ce nouveau son me rappelle d'ailleurs celui de l'album Concert (1985) qui reste selon moi un des meilleurs albums live du groupe où les guitares saturées l'emportent sur les napes de claviers, un peu trop présentes à mon goût sur des albums studio comme Kiss Me, The Head On The Door (pourtant très inspirés au niveau des compositions) ou Wish (plus ennuyeux).
J'ai donc trouvé ce nouveau quatuor en grande forme, avec des musiciens attentifs au jeu de chacun et restituant parfaitement l'essence de leurs meilleurs morceaux. Y compris sur "Just Like Heaven" où le son des synthés soutient la mélodie, la restitution par la guitare des parties de claviers m'a paru excellente !
Ces arrangements plus "rock" n'ont rien enlevé à l'efficacité scénique du groupe et à sa profonde nature "pop".
Je n'avais par revu le groupe sur scène depuis deux concerts à Bordeaux en décembre 1987 (6 musiciens, 2 claviers sur scène avec Roger et Laurence - mais je crois que ce pauvre Laurence faisait déjà de la figuration ! - et un son un peu "éparpillé" ! ) et juillet 1989, où le groupe réduit à 5 avait retrouvé une grande cohésion.
Bref le groupe, me semble-t-il, a retrouvé aujourd'hui un équilibre, un son carré et efficace et visiblement le plaisir de rejouer ensemble. Et j'espère bien aller les voir à NYC en juin prochain...
J'ai donc trouvé ce nouveau quatuor en grande forme, avec des musiciens attentifs au jeu de chacun et restituant parfaitement l'essence de leurs meilleurs morceaux. Y compris sur "Just Like Heaven" où le son des synthés soutient la mélodie, la restitution par la guitare des parties de claviers m'a paru excellente !
Ces arrangements plus "rock" n'ont rien enlevé à l'efficacité scénique du groupe et à sa profonde nature "pop".
Je n'avais par revu le groupe sur scène depuis deux concerts à Bordeaux en décembre 1987 (6 musiciens, 2 claviers sur scène avec Roger et Laurence - mais je crois que ce pauvre Laurence faisait déjà de la figuration ! - et un son un peu "éparpillé" ! ) et juillet 1989, où le groupe réduit à 5 avait retrouvé une grande cohésion.
Bref le groupe, me semble-t-il, a retrouvé aujourd'hui un équilibre, un son carré et efficace et visiblement le plaisir de rejouer ensemble. Et j'espère bien aller les voir à NYC en juin prochain...
Très bon 16/20
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