The Cure
Entreat |
Label :
Fiction |
||||
Au premier abord, ce deuxième live officiel de The Cure semble plus que dispensable.
Enregistré dans le stade de Wembley, Entreat nous permet de constater que Disintegration est bien l'oeuvre d‘un groupe et non la bande-son de nos rêves les plus sombres.
The Cure y interprète proprement la quasi-totalité du dit album sans vraiment apporter le petit plus tant attendu sur scène.
N'étant bien évidement pas présent ce soir-là, je déplore le fait que ce disque ne réussisse pas à me faire partager l'atmosphère de ce concert; sensation que j'attends d'un album live.
Les chansons demeurent cependant toujours aussi bonnes. Si bien qu'elles me font pardonner à Robert et ces compères ce disque sans réel intérêt profitant du succès plutôt inattendu de titres tels que "Pictures Of You" ou "Lullaby".
A écouter au moins une fois.
Enregistré dans le stade de Wembley, Entreat nous permet de constater que Disintegration est bien l'oeuvre d‘un groupe et non la bande-son de nos rêves les plus sombres.
The Cure y interprète proprement la quasi-totalité du dit album sans vraiment apporter le petit plus tant attendu sur scène.
N'étant bien évidement pas présent ce soir-là, je déplore le fait que ce disque ne réussisse pas à me faire partager l'atmosphère de ce concert; sensation que j'attends d'un album live.
Les chansons demeurent cependant toujours aussi bonnes. Si bien qu'elles me font pardonner à Robert et ces compères ce disque sans réel intérêt profitant du succès plutôt inattendu de titres tels que "Pictures Of You" ou "Lullaby".
A écouter au moins une fois.
Pas mal 13/20 | par Sonicjulio |
Posté le 29 octobre 2005 à 17 h 56 |
Issu du Prayer tour '89 et enregistré au Wembley Arena de Londres, Entreat suivit un parcours atypique : tout d'abord offert dans le cadre d'une opération promotionnelle en 1990, ce mini live (8 titres seulement) connaîtra quelques mois plus tard une édition commerciale -vu le succès remporté.
Au fond, que vise un album live, sinon à remercier les heureux présents dans la salle, en leur offrant un support tangible à leurs souvenirs flexibles ? C'est raté, j'y étais pas !!! Or, s'il y a un concert que j'aurais du 'faire', c'est bien celui-ci.
Quand on sait l'importance de l'ambiance grandiloquente (ce n'est pas un reproche !) et paradoxalement introspective de Disintegration, on pouvait craindre ce qui s'était produit 9 ans plus tôt lors de la tournée de Seventeen Seconds : une perte qualitative au niveau de la retranscription d'un climat. Est-ce la qualité d'enregistrement et de mixage ? Est-ce la maturité technique ? Est-ce encore la cohésion du groupe ? Ou est-ce tout simplement le génie incontestable ?! En tout cas, moi alan b yond le fan blasé, je me suis découvert une passion tardive pour le titre d'ouverture : l'éternel "Pictures Of You". C'est une chanson que je me passe aisément ... 2 heures en boucle ! Car il y a tous les éléments empêchant la saturation accélérée : 7 minutes pour un tube dont 2 minutes de pure intro, une basse en noyau dur, un chant parfait alliant technique (une rage mélodieuse) et émotion (des pleurs contenus), le tout sous un mid-tempo étonnamment rythmé (Jason, quand daigneras-tu doubler le charley ?). Bref, on a vu pire (sic) !
Si on n'attend pas de The Cure des versions expérimentalo-dissonantes de 20 minutes de leurs standards, comme on l'estime naturel chez Crispy Ambulance ou encore Section XXV, Entreat distille pourtant une révélation conséquente quant à la présence rythmique. Je ne me permettrais jamais d'émettre une critique négative concernant Disintegration, attention, mais notons que l'espace sonore occupé (et pour cause ...) par le synthétiseur a débordé sur celui de la batterie. Je ne remets donc pas en cause le jeu de batterie, mais seul son mauvais ajustement sonore au mixage final de l'album studio. Il faut ainsi tendre l'oreille un maximum pour cerner le charley (trivialement, c'est ce qui fait 'tic-tic' ...) sur un titre comme "Plainsong", tandis qu'en live on en demanderait presque à Boris Williams de frapper moins fort ! On s'en rend d'autant plus compte que chacun des titres de Entreat témoigne d'une richesse technique et créative.
J'ai un peu de mal à retranscrire ma réaction, ce live me faisant autant de bien (pour les oreilles) que de mal (en tant que fan). Car cette symbiose musicale, oui, cette magie sonore qui ne s'explique pas mais qui s'impose sans être pour autant un spécialiste, appartient au passé révolu -si j'en crois l'obstination incompréhensible de Robert Smith à 'casser' du mythe. The Cure avec Disintegration, a atteint un sommet musical inespéré en studio qui se prête de façon incontestable au risque du live. "Last Dance" trouve alors un second souffle de part l'énergie rythmique déployée. Et quant à la prestation vocale 'énorme' de Robert sur le titre éponyme, elle fait enfin honneur à la révolte originelle.
Au cas où vous seriez sourds, à défaut d'être aveugle, détournez-vous un temps soit peu du réchauffé Trilogy pour apprécier l'excellent 'cru' Entreat !
Au fond, que vise un album live, sinon à remercier les heureux présents dans la salle, en leur offrant un support tangible à leurs souvenirs flexibles ? C'est raté, j'y étais pas !!! Or, s'il y a un concert que j'aurais du 'faire', c'est bien celui-ci.
Quand on sait l'importance de l'ambiance grandiloquente (ce n'est pas un reproche !) et paradoxalement introspective de Disintegration, on pouvait craindre ce qui s'était produit 9 ans plus tôt lors de la tournée de Seventeen Seconds : une perte qualitative au niveau de la retranscription d'un climat. Est-ce la qualité d'enregistrement et de mixage ? Est-ce la maturité technique ? Est-ce encore la cohésion du groupe ? Ou est-ce tout simplement le génie incontestable ?! En tout cas, moi alan b yond le fan blasé, je me suis découvert une passion tardive pour le titre d'ouverture : l'éternel "Pictures Of You". C'est une chanson que je me passe aisément ... 2 heures en boucle ! Car il y a tous les éléments empêchant la saturation accélérée : 7 minutes pour un tube dont 2 minutes de pure intro, une basse en noyau dur, un chant parfait alliant technique (une rage mélodieuse) et émotion (des pleurs contenus), le tout sous un mid-tempo étonnamment rythmé (Jason, quand daigneras-tu doubler le charley ?). Bref, on a vu pire (sic) !
Si on n'attend pas de The Cure des versions expérimentalo-dissonantes de 20 minutes de leurs standards, comme on l'estime naturel chez Crispy Ambulance ou encore Section XXV, Entreat distille pourtant une révélation conséquente quant à la présence rythmique. Je ne me permettrais jamais d'émettre une critique négative concernant Disintegration, attention, mais notons que l'espace sonore occupé (et pour cause ...) par le synthétiseur a débordé sur celui de la batterie. Je ne remets donc pas en cause le jeu de batterie, mais seul son mauvais ajustement sonore au mixage final de l'album studio. Il faut ainsi tendre l'oreille un maximum pour cerner le charley (trivialement, c'est ce qui fait 'tic-tic' ...) sur un titre comme "Plainsong", tandis qu'en live on en demanderait presque à Boris Williams de frapper moins fort ! On s'en rend d'autant plus compte que chacun des titres de Entreat témoigne d'une richesse technique et créative.
J'ai un peu de mal à retranscrire ma réaction, ce live me faisant autant de bien (pour les oreilles) que de mal (en tant que fan). Car cette symbiose musicale, oui, cette magie sonore qui ne s'explique pas mais qui s'impose sans être pour autant un spécialiste, appartient au passé révolu -si j'en crois l'obstination incompréhensible de Robert Smith à 'casser' du mythe. The Cure avec Disintegration, a atteint un sommet musical inespéré en studio qui se prête de façon incontestable au risque du live. "Last Dance" trouve alors un second souffle de part l'énergie rythmique déployée. Et quant à la prestation vocale 'énorme' de Robert sur le titre éponyme, elle fait enfin honneur à la révolte originelle.
Au cas où vous seriez sourds, à défaut d'être aveugle, détournez-vous un temps soit peu du réchauffé Trilogy pour apprécier l'excellent 'cru' Entreat !
Exceptionnel ! ! 19/20
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