PJ Harvey
Aix Les Bains [Musilac] - vendredi 15 juillet 2011 |
La dernière fois que j'ai croisé PJ Harvey sur une scène, j'y avais trouvé un petit bout de bonne femme, vêtue d'une courte robe jaune citron, arpentant la scène dans une énergie redoutable. J'étais en 2004 et Uh Huh Her m'obsédait. 8 ans plus tard, nouveau rendez-vous est pris et je sais que la différence sera de taille.
Le citron pétillant s'est transformé oiseau de bonne fortune. La blancheur de l'animal est le seul point de focal de cette scène obscure. En 2004 PJ naviguait au milieu de son groupe, hier elle était isolée d'un coté, le reste du groupe occupant de manière compacte le coté opposé.
Musicalement, le changement est aussi de taille, non sans me déplaire. Les furieuses guitares ont laissé place à l'auto Harpe (en partie), les batteries martellantes se sont assagies, la voix transformée.
Tout ceci a lieu dans un très beau cadre (lac et montagnes encore baignées des lumières du couchant), mais ce cadre à le malheur d'être celui d'un festival. La plupart des gens attendent les "frères chimiques" et se foutent des miaulements de ce drôle d'oiseau. C'est frustrant, je le sais, j'essaye de me concentrer sur la musique pour éviter de taper sur mes voisins avinés et de passage.
Je classerais les titres interprétés en quatre catégories : ceux de Let England Shake qui sont tous merveilleusement interprétés sur scène et prennent une dimension supérieure (mention spéciale à "All & Everyone") ; ceux des albums précédents qui collent à merveille à cette nouvelle configuration ("Angeline" sublime, "C'mon Billy") ; ceux des albums précédents qui ne collent pas du tout à ce nouveau groupe ("Big Exit" trop mou, "The Sky Lit Up" moyen) ; et pour finir le dernier titre qui a je crois retourné tout le monde pour le final : "Meet Ze Monsta", dantesque. La guitare est hyper saturée, le chant retrouve le timbre rauque que j'aime, les drums martiaux. 3 :50 d'orgie !
Au final, il en résulte un concert qui aurait mérité une échelle intime (je continue de penser que cette stratégie de festivals est une erreur), quelques titres différents et les festivaliers en moins.
Le citron pétillant s'est transformé oiseau de bonne fortune. La blancheur de l'animal est le seul point de focal de cette scène obscure. En 2004 PJ naviguait au milieu de son groupe, hier elle était isolée d'un coté, le reste du groupe occupant de manière compacte le coté opposé.
Musicalement, le changement est aussi de taille, non sans me déplaire. Les furieuses guitares ont laissé place à l'auto Harpe (en partie), les batteries martellantes se sont assagies, la voix transformée.
Tout ceci a lieu dans un très beau cadre (lac et montagnes encore baignées des lumières du couchant), mais ce cadre à le malheur d'être celui d'un festival. La plupart des gens attendent les "frères chimiques" et se foutent des miaulements de ce drôle d'oiseau. C'est frustrant, je le sais, j'essaye de me concentrer sur la musique pour éviter de taper sur mes voisins avinés et de passage.
Je classerais les titres interprétés en quatre catégories : ceux de Let England Shake qui sont tous merveilleusement interprétés sur scène et prennent une dimension supérieure (mention spéciale à "All & Everyone") ; ceux des albums précédents qui collent à merveille à cette nouvelle configuration ("Angeline" sublime, "C'mon Billy") ; ceux des albums précédents qui ne collent pas du tout à ce nouveau groupe ("Big Exit" trop mou, "The Sky Lit Up" moyen) ; et pour finir le dernier titre qui a je crois retourné tout le monde pour le final : "Meet Ze Monsta", dantesque. La guitare est hyper saturée, le chant retrouve le timbre rauque que j'aime, les drums martiaux. 3 :50 d'orgie !
Au final, il en résulte un concert qui aurait mérité une échelle intime (je continue de penser que cette stratégie de festivals est une erreur), quelques titres différents et les festivaliers en moins.
Bon 15/20 | par Shiboome |
Setlist :
Let England Shake
The Words That Maketh Murder
C'mon Billy
The Glorious Land
The Devil
The Last Living Rose
Down by the Water
All and Everyone
Written on the Forehead
In the Dark Places
The Sky Lit Up
Angelene
Pocket Knife
Bitter Branches
On Battleship Hill
Big Exit
Meet Ze Monsta
Let England Shake
The Words That Maketh Murder
C'mon Billy
The Glorious Land
The Devil
The Last Living Rose
Down by the Water
All and Everyone
Written on the Forehead
In the Dark Places
The Sky Lit Up
Angelene
Pocket Knife
Bitter Branches
On Battleship Hill
Big Exit
Meet Ze Monsta
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