Neil Young
Chrome Dreams II |
Label :
Reprise |
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Ca doit bien faire six mois que j'écoute ce disque, et je n'arrive pourtant toujours pas à m'en faire une idée vraiment nette. C'est mal parti pour pondre une chronique qui tienne la route ! Enfin faut essayer quand même. Donc... Chrome Dreams II est sorti à un moment assez inattendu, alors que le Loner venait de sortir de sa boite à trésors une série de vieux lives magnifiques. Non content de redécouvrir ses chefs d'oeuvres passés, il s'attelait donc à une nouvelle remise en question.
Difficile de se faire une idée disais-je, car en effet ce disque présente plusieurs visages. Le mélange de folk songs pépères et de décharges électriques, ça on connait. Mais surtout, ici Neil a ressorti un morceau monstrueux, écrit dans les années 70, et qu'il n'avait, selon ses dires, jamais réussi à caser sur un album qui lui donne sa vraie place. Ce titre, c'est "Ordinary People". Une gifle colossale, un gros coup de boule. 18 minutes intenses, déchaînées, entre solos de guitares et interventions des cuivres (saxos et trompettes, beaucoup plus justes que sur Living With War...), comme si le Neil Young de Ragged Glory (Franck Poncho Sampedro joue d'ailleurs de la gratte sur ce titre) faisait un boeuf sous acide avec les musicos de This Note's For You. Sa voix est contrebalancée parfaitement par celle de Joe Canuck, qui lui sert d'écho et donne une profondeur dingue au chant. Un des meilleurs titres de Young à ce jour, sans aucun doute... Mais si "Ordinary People" constitue sans conteste le meilleur moment du disque, il pèse peut être du coup d'un poids trop lourd... Car après l'avoir entendu, des titres au demeurant très agréables comme "Beautiful Bluebird", "Shining Light" ou "The Way" semblent un peu fades. On ne sait trop que dire du coup, car les morceaux sont tous de très bonne tenue (sauf peut être "Dirty Old Man", qui emmerde assez vite), mais n'atteignent pas la tenue de "Ordinary People". Le seul titre qui parvienne à se détacher aussi est pour moi "No Hidden Path", 14 minutes ici, où Young revient à des impros de guitare magnifiques de plusieurs minutes.
Il y a vraiment deux niveaux d'écoute sur ce disque, ce qui nuit à l'écoute d'ensemble. Une partie touche au sublime, l'autre reste un niveau en dessous mais un très bon niveau malgré tout. Le riff de "Spirit Road", bien cradingue, est ainsi un vrai retour au sources, très rafraîchissant.
Un peu mitigé donc, mais pas tant au niveau des compos en elles mêmes qu'au niveau de leur assemblage... Mais peut être que j'en demande un peu trop... Après tout, ce disque est une nouvelle preuve que Neil ne fera jamais partie des "Ordinary People"...
Difficile de se faire une idée disais-je, car en effet ce disque présente plusieurs visages. Le mélange de folk songs pépères et de décharges électriques, ça on connait. Mais surtout, ici Neil a ressorti un morceau monstrueux, écrit dans les années 70, et qu'il n'avait, selon ses dires, jamais réussi à caser sur un album qui lui donne sa vraie place. Ce titre, c'est "Ordinary People". Une gifle colossale, un gros coup de boule. 18 minutes intenses, déchaînées, entre solos de guitares et interventions des cuivres (saxos et trompettes, beaucoup plus justes que sur Living With War...), comme si le Neil Young de Ragged Glory (Franck Poncho Sampedro joue d'ailleurs de la gratte sur ce titre) faisait un boeuf sous acide avec les musicos de This Note's For You. Sa voix est contrebalancée parfaitement par celle de Joe Canuck, qui lui sert d'écho et donne une profondeur dingue au chant. Un des meilleurs titres de Young à ce jour, sans aucun doute... Mais si "Ordinary People" constitue sans conteste le meilleur moment du disque, il pèse peut être du coup d'un poids trop lourd... Car après l'avoir entendu, des titres au demeurant très agréables comme "Beautiful Bluebird", "Shining Light" ou "The Way" semblent un peu fades. On ne sait trop que dire du coup, car les morceaux sont tous de très bonne tenue (sauf peut être "Dirty Old Man", qui emmerde assez vite), mais n'atteignent pas la tenue de "Ordinary People". Le seul titre qui parvienne à se détacher aussi est pour moi "No Hidden Path", 14 minutes ici, où Young revient à des impros de guitare magnifiques de plusieurs minutes.
Il y a vraiment deux niveaux d'écoute sur ce disque, ce qui nuit à l'écoute d'ensemble. Une partie touche au sublime, l'autre reste un niveau en dessous mais un très bon niveau malgré tout. Le riff de "Spirit Road", bien cradingue, est ainsi un vrai retour au sources, très rafraîchissant.
Un peu mitigé donc, mais pas tant au niveau des compos en elles mêmes qu'au niveau de leur assemblage... Mais peut être que j'en demande un peu trop... Après tout, ce disque est une nouvelle preuve que Neil ne fera jamais partie des "Ordinary People"...
Très bon 16/20 | par Rustneversleeps |
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