Neil Young
Peace Trail |
Label :
Reprise |
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Une pochette beige qui rappelle Harvest.
Une instrumentation sobre guitare, basse, batterie, tchac poum tchac poum, facon stray gators ou ton bon vieux cheval fou ! et puis ton engagement sans faille pour des causes qui ont besoin d'un porte-voix... Monsanto le gaz de schiste les OGM un pipeline qui traverse une réserve indienne l'Alaska menacée de pollution et mille autres sujets. L'indien est sur tous les fronts, un coté A Letter Home voire le Nebraska de Springsteen, et des textes façon le Dylan de la grande époque, avant Edison et l'électricité !!
Mais au prix d'un Cd ça fait cher pour seulement 3 titres de valables et le reste de bâclé... Faut pas me prendre pour une bille Neil, je te connais depuis le Buffalo !
Tu nous la joues Zappa ou Prince ? T'es persuadé que la moindre flatulence que tu émets doit être enregistrée ? Tu bâcles tes morceaux !!
Dans ce cas, vive le téléchargement qui permet de faire une compil des meilleurs morceaux de chacun de tes 10 derniers albums et toc DTC !!
Faut pas pousser, je suis colère, un album tous les 6 mois y'a forcément du déchet et c'est dommage, parce que "Peace Trail", le morceau... C'est de la balle, l'intro de "John Oaks" qui sonne comme "Old Man", "Glass Accident" et ta voix comme au bon vieux temps !!
Ok t'as des pensions alimentaires à payer et ta Darryl elle te coûte cher, soit !! Mais moi aussi j'ai des traites, alors je fais des choix !! Peut être que ton prochain je l'achèterais, sans rancune Loner !!
Une instrumentation sobre guitare, basse, batterie, tchac poum tchac poum, facon stray gators ou ton bon vieux cheval fou ! et puis ton engagement sans faille pour des causes qui ont besoin d'un porte-voix... Monsanto le gaz de schiste les OGM un pipeline qui traverse une réserve indienne l'Alaska menacée de pollution et mille autres sujets. L'indien est sur tous les fronts, un coté A Letter Home voire le Nebraska de Springsteen, et des textes façon le Dylan de la grande époque, avant Edison et l'électricité !!
Mais au prix d'un Cd ça fait cher pour seulement 3 titres de valables et le reste de bâclé... Faut pas me prendre pour une bille Neil, je te connais depuis le Buffalo !
Tu nous la joues Zappa ou Prince ? T'es persuadé que la moindre flatulence que tu émets doit être enregistrée ? Tu bâcles tes morceaux !!
Dans ce cas, vive le téléchargement qui permet de faire une compil des meilleurs morceaux de chacun de tes 10 derniers albums et toc DTC !!
Faut pas pousser, je suis colère, un album tous les 6 mois y'a forcément du déchet et c'est dommage, parce que "Peace Trail", le morceau... C'est de la balle, l'intro de "John Oaks" qui sonne comme "Old Man", "Glass Accident" et ta voix comme au bon vieux temps !!
Ok t'as des pensions alimentaires à payer et ta Darryl elle te coûte cher, soit !! Mais moi aussi j'ai des traites, alors je fais des choix !! Peut être que ton prochain je l'achèterais, sans rancune Loner !!
Pas terrible 9/20 | par Ainhoa |
Posté le 24 septembre 2019 à 17 h 49 |
Peace Trail est l'album de Neil Young le plus intéressant depuis Le Noise en 2010.
Enregistré en quatre jours avec un batteur et un bassiste, cet album, qui au départ devait être en solo acoustique, est un petit chef-d'oeuvre électro-acoustique, aussi court que dense, dix titres en trente trois minutes.
Il s'agit presque d'un dialogue entre Neil Young et Jim Keltner, le batteur ; Paul Bushnell, le bassiste, est ici pour lier le tout. Keltner joue avec une grande liberté et n'est pas là pour marteler le rythme, il suffit d'écouter son travail sur les cymbales pour s'en persuader, ce qu'il élabore avec les toms évoque les chants, les danses des Indiens d'Amérique. Bushnell est très certainement le meilleur bassiste avec Rick Rosas à jouer avec Neil Young, ses longues phrases structurent chaque morceau.
Quant à Neil Young ses compositions n'ont rien à envier à ses grands classiques, par moment on pense à Trans, en 1982, ou à la BO de Deadman de 1996. Un des intérêt de ce disque c'est son mélange entre composition classique et modernité dynamique, acoustique et distorsion, blues et électronique lo-fi : je n'ai jamais entendu un harmonica sonner avec une telle urgence ; l'auto-tune, les voix doublées, les bruits qui parsèment les morceaux s'accordent parfaitement avec la musique jouée par les instruments plus classiques (basse, batterie, guitares acoustique et électrique, orgue).
Peace Trail sonne comme quelque chose de nouveau, de frais. Comme un excellent album de Neil Young qui montre encore une fois sa capacité à surprendre.
Enregistré en quatre jours avec un batteur et un bassiste, cet album, qui au départ devait être en solo acoustique, est un petit chef-d'oeuvre électro-acoustique, aussi court que dense, dix titres en trente trois minutes.
Il s'agit presque d'un dialogue entre Neil Young et Jim Keltner, le batteur ; Paul Bushnell, le bassiste, est ici pour lier le tout. Keltner joue avec une grande liberté et n'est pas là pour marteler le rythme, il suffit d'écouter son travail sur les cymbales pour s'en persuader, ce qu'il élabore avec les toms évoque les chants, les danses des Indiens d'Amérique. Bushnell est très certainement le meilleur bassiste avec Rick Rosas à jouer avec Neil Young, ses longues phrases structurent chaque morceau.
Quant à Neil Young ses compositions n'ont rien à envier à ses grands classiques, par moment on pense à Trans, en 1982, ou à la BO de Deadman de 1996. Un des intérêt de ce disque c'est son mélange entre composition classique et modernité dynamique, acoustique et distorsion, blues et électronique lo-fi : je n'ai jamais entendu un harmonica sonner avec une telle urgence ; l'auto-tune, les voix doublées, les bruits qui parsèment les morceaux s'accordent parfaitement avec la musique jouée par les instruments plus classiques (basse, batterie, guitares acoustique et électrique, orgue).
Peace Trail sonne comme quelque chose de nouveau, de frais. Comme un excellent album de Neil Young qui montre encore une fois sa capacité à surprendre.
Excellent ! 18/20
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