Neil Young
Live At The Cellar Door |
Label :
Reprise |
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Fin 1970, Neil Young a déjà sorti trois albums solo, Déjà Vu avec Crosby, Stills, Nash, et ceux du Buffalo Springfield. Il a 25 ans, il est célèbre.
Ce disque est une compilation live de treize morceaux issus des six concerts joués au Cellar Door à Washington, entre le 30 novembre et le 2 décembre 1970, à raison de deux sets par soirée. Tout est interprété en solo, guitare ou piano (pas de banjo, tant mieux). Pas n'importe quel piano, un immense Steinway à queue, une exigence excentrique sur son contrat.
Dix-huit titres différents seront joués lors de ce passage au Cellar Door, dont quatre pour la première fois : "After The Goldrush", un primitif "Old Man", "Bad Fog Of Loneliness" inédit jusqu'en 2007, et le très beau et rare "See The Sky About To Rain" qu'on retrouvera parmi d'autres joyaux sur On The Beach. Ces quatre titres sont sur ce Live At Cellar The Door.
On trouve le rarement joué et néanmoins ancien "Expecting To Fly", pour la première fois au piano, et bien mieux que l'orignal mollasson. De la période Buffalo aussi, un superbe "I'm A Child", et un "Flying On The Ground Is Wrong" au piano, où il est facile de comprendre à son élocution que Neil Young vole bien plus haut que le sol, par contre dès que commence le morceau, le guignol s'en va, c'est le retour du talentueux musicien.
Au piano également, un exceptionnel "Cinnamon Girl" en forme de boogie bancal, unique interprétation sur cet instrument.
L'excentricité est finalement intéressante. On oublie trop souvent que Neil Young est un très bon pianiste.
Un regret, les absences inexplicables d'"Ohio" et de "Cowgirl In The Sand", pourtant il reste du temps sur ce disque de 45 minutes.
Cet album est à rapprocher du Live At Massey Hall dont les enregistrements datent de janvier 1971, et font partie d'une tournée où le futur Harvest est en train de naître.
Ces deux live démontrent, s'il en est encore besoin, le talent de compositeur de Neil Young, ces versions solo, squelettiques, sont magnifiques.
Le Cellar Door était un petit club de Washington, environ cent-cinquante places assises, donc une grande proximité entre l'artiste et le public. D'autres artistes y sont passés, Joni Mitchell, Muddy Waters, etc. Miles Davis y a enregistré son célèbre Live-Evil. C'est maintenant un Strabuck.
Pas besoin de chercher le livret, il n'y en a pas.
Sur la pochette, en noir et blanc, une photo de l'entrée du Cellar Door au recto, au verso, Neil Young barbu chevelu photographié par Gary Burden, un vague commentaire musical, et une critique gastronomique du restaurant Chez Andrée où l'on mange des cuisses de grenouilles, du coq au vin et de la tête de veau. Neil Young, toujours où on ne l'attend pas...
Ce disque est une compilation live de treize morceaux issus des six concerts joués au Cellar Door à Washington, entre le 30 novembre et le 2 décembre 1970, à raison de deux sets par soirée. Tout est interprété en solo, guitare ou piano (pas de banjo, tant mieux). Pas n'importe quel piano, un immense Steinway à queue, une exigence excentrique sur son contrat.
Dix-huit titres différents seront joués lors de ce passage au Cellar Door, dont quatre pour la première fois : "After The Goldrush", un primitif "Old Man", "Bad Fog Of Loneliness" inédit jusqu'en 2007, et le très beau et rare "See The Sky About To Rain" qu'on retrouvera parmi d'autres joyaux sur On The Beach. Ces quatre titres sont sur ce Live At Cellar The Door.
On trouve le rarement joué et néanmoins ancien "Expecting To Fly", pour la première fois au piano, et bien mieux que l'orignal mollasson. De la période Buffalo aussi, un superbe "I'm A Child", et un "Flying On The Ground Is Wrong" au piano, où il est facile de comprendre à son élocution que Neil Young vole bien plus haut que le sol, par contre dès que commence le morceau, le guignol s'en va, c'est le retour du talentueux musicien.
Au piano également, un exceptionnel "Cinnamon Girl" en forme de boogie bancal, unique interprétation sur cet instrument.
L'excentricité est finalement intéressante. On oublie trop souvent que Neil Young est un très bon pianiste.
Un regret, les absences inexplicables d'"Ohio" et de "Cowgirl In The Sand", pourtant il reste du temps sur ce disque de 45 minutes.
Cet album est à rapprocher du Live At Massey Hall dont les enregistrements datent de janvier 1971, et font partie d'une tournée où le futur Harvest est en train de naître.
Ces deux live démontrent, s'il en est encore besoin, le talent de compositeur de Neil Young, ces versions solo, squelettiques, sont magnifiques.
Le Cellar Door était un petit club de Washington, environ cent-cinquante places assises, donc une grande proximité entre l'artiste et le public. D'autres artistes y sont passés, Joni Mitchell, Muddy Waters, etc. Miles Davis y a enregistré son célèbre Live-Evil. C'est maintenant un Strabuck.
Pas besoin de chercher le livret, il n'y en a pas.
Sur la pochette, en noir et blanc, une photo de l'entrée du Cellar Door au recto, au verso, Neil Young barbu chevelu photographié par Gary Burden, un vague commentaire musical, et une critique gastronomique du restaurant Chez Andrée où l'on mange des cuisses de grenouilles, du coq au vin et de la tête de veau. Neil Young, toujours où on ne l'attend pas...
Très bon 16/20 | par NicoTag |
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