Neil Young
The Monsanto Years |
Label :
Reprise / Warner |
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Ses 70 ans approchant à grands pas, le Loner pense à son héritage et à la planète qu'il laissera aux générations futures. Après l'ambitieux et écolo mais très moyen Storytone, Neil Young se lance dans un long pamphlet à l'encontre du géant de l'agro-industrie Monsanto.
Ici, exit l'orchestre symphonique. On revient à un son plus lourd. Et pour se lancer dans cette longue missive anti-OGM, le Canadien laisse au repos le Crazy Horse et fait appel à Promise Of The Real, le groupe de Lukas Nelson, fils de Willie. La collaboration est plus que réussie et on penserait presque à l'époque où le Canadien s'associait à Pearl Jam. The Monsanto Years est un album fougueux et rageur, où on sent le guitariste plus remonté que jamais. Si la production s'ouvre sur la lumineuse et optimiste "New Day For Love" avec ses chœurs gospel, suivie de la ballade folk "Wolf Moon", le fervent militant du Farm Aid sort les crocs ensuite, sans y aller par quatre chemins. Il se paye Monsanto ou Starbuck sans utiliser de quelconque métaphore comme sur "Rock Star Bucks A Coffee Shop" qui derrière sa country alternative au refrain sifflé n'en est pas moins engagée. Country, "Workin' Man" l'est aussi avec ce piano honky tonk et l'éternel harmonica du Loner.
La colère qui habite Neil Young ne le rend que plus meilleur et il arrive encore une fois à lancer des titres épiques et parfaits. Dès la première note de Old Black sur "Big Box", on sait qu'on a affaire au sommet de l'album, la tornade faite pour ravager les champs d'OGM. Un titre de huit minutes qui s'allonge, où les solos de guitare s'articulent avec les couplets engagés. "Too big to fail, too rich for jail". Plus loin, "Rules Of Change" adopte un son très nineties qu'on n'a peu l'habitude d'entendre chez le père d'Harvest. Le solo de "If I Don't Know" conclut la moisson 2015 du Loner. Il avait un message à passer. La formule choisie est la bonne et avec cet album, le plus réussi depuis Psychedelic Pill, on gage que ce message va être bien reçu.
Ici, exit l'orchestre symphonique. On revient à un son plus lourd. Et pour se lancer dans cette longue missive anti-OGM, le Canadien laisse au repos le Crazy Horse et fait appel à Promise Of The Real, le groupe de Lukas Nelson, fils de Willie. La collaboration est plus que réussie et on penserait presque à l'époque où le Canadien s'associait à Pearl Jam. The Monsanto Years est un album fougueux et rageur, où on sent le guitariste plus remonté que jamais. Si la production s'ouvre sur la lumineuse et optimiste "New Day For Love" avec ses chœurs gospel, suivie de la ballade folk "Wolf Moon", le fervent militant du Farm Aid sort les crocs ensuite, sans y aller par quatre chemins. Il se paye Monsanto ou Starbuck sans utiliser de quelconque métaphore comme sur "Rock Star Bucks A Coffee Shop" qui derrière sa country alternative au refrain sifflé n'en est pas moins engagée. Country, "Workin' Man" l'est aussi avec ce piano honky tonk et l'éternel harmonica du Loner.
La colère qui habite Neil Young ne le rend que plus meilleur et il arrive encore une fois à lancer des titres épiques et parfaits. Dès la première note de Old Black sur "Big Box", on sait qu'on a affaire au sommet de l'album, la tornade faite pour ravager les champs d'OGM. Un titre de huit minutes qui s'allonge, où les solos de guitare s'articulent avec les couplets engagés. "Too big to fail, too rich for jail". Plus loin, "Rules Of Change" adopte un son très nineties qu'on n'a peu l'habitude d'entendre chez le père d'Harvest. Le solo de "If I Don't Know" conclut la moisson 2015 du Loner. Il avait un message à passer. La formule choisie est la bonne et avec cet album, le plus réussi depuis Psychedelic Pill, on gage que ce message va être bien reçu.
Très bon 16/20 | par Smalltown |
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