Neil Young
Re-Ac-Tor |
Label :
Reprise |
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L'album mal-aimé des années 80 et qui marche comme une compilation de Neil Young. Pas facile mais après "Shots", le dernier titre, aucun doute n'est plus possible: une incompréhension totale vient de naître avec ceux qui n'ont pas réussi à aimer ce grand album (encore un !) de Neil Young...
L'exercice glam de "Opera Star" est un succès: un refrain mélancolique, des choeurs bien présents et vibrants, des claquements de main et une guitare audacieuse... perfecto. Après le très rock'n'roll "Surfer Joe & Moe The Sleaze", on tient à coup sûr deux titres majeurs de Neil Young: tout le rythme, la guitare surtout permettent à Neil Young de reprendre de façon ensorcelante ces quelques mots:" Come on down.."...
Batterie et guitares font la paire comme toujours sur "T Bone", tube en puissance. Une ballade très forte pour continuer dans la même lancée, portée par des choeurs enthousiastes: "Get Back, Honey". Et quand Neil empoigne sa guitare, c'est toute notre personne qui se retrouve emportée dans les cimes de la plus haute musique rock.
Un train vient briser l'harmonie et fait débarquer de l'intro un morceau d'obédience fondamentalement country mais sauvagement électrique... Les guitares semblent par endroit faire un plongeon de saturation, impressionant.
Encore plus enjoué que la sombre ballade country que l'on vient d'écouter, un son direct from the honky-tonks, saturé, sale, mais bien cool et pas brouillon: on appelle ça "Motor City", et ces mecs semblent découvrir la peine qui habite la ville et ce que ça fait de sortir de son bagnou...
Eruction de Neil pour un riff messager d'un refrain ravageur avec "Rapid Transit". Voix et guitares ici sont héroïques parce qu'elles m'ont été salvatrices: Neil le Grand ne délaisse pas pour autant le chaos mais en fait le plus souvent sur cet album surprenant un accompagnement de choix, particulièrement dans cette mélodie militaire et apocalyptique finale. Bonsoir.
L'exercice glam de "Opera Star" est un succès: un refrain mélancolique, des choeurs bien présents et vibrants, des claquements de main et une guitare audacieuse... perfecto. Après le très rock'n'roll "Surfer Joe & Moe The Sleaze", on tient à coup sûr deux titres majeurs de Neil Young: tout le rythme, la guitare surtout permettent à Neil Young de reprendre de façon ensorcelante ces quelques mots:" Come on down.."...
Batterie et guitares font la paire comme toujours sur "T Bone", tube en puissance. Une ballade très forte pour continuer dans la même lancée, portée par des choeurs enthousiastes: "Get Back, Honey". Et quand Neil empoigne sa guitare, c'est toute notre personne qui se retrouve emportée dans les cimes de la plus haute musique rock.
Un train vient briser l'harmonie et fait débarquer de l'intro un morceau d'obédience fondamentalement country mais sauvagement électrique... Les guitares semblent par endroit faire un plongeon de saturation, impressionant.
Encore plus enjoué que la sombre ballade country que l'on vient d'écouter, un son direct from the honky-tonks, saturé, sale, mais bien cool et pas brouillon: on appelle ça "Motor City", et ces mecs semblent découvrir la peine qui habite la ville et ce que ça fait de sortir de son bagnou...
Eruction de Neil pour un riff messager d'un refrain ravageur avec "Rapid Transit". Voix et guitares ici sont héroïques parce qu'elles m'ont été salvatrices: Neil le Grand ne délaisse pas pour autant le chaos mais en fait le plus souvent sur cet album surprenant un accompagnement de choix, particulièrement dans cette mélodie militaire et apocalyptique finale. Bonsoir.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Serket |
Posté le 03 mars 2006 à 11 h 36 |
1981: le fan de Neil Young a du souci à se faire. Après un moyen Hawks And Doves, voilà qu'arrive chez les disquaires un album pour le moins curieux. A commencer par sa pochette. Triangle rouge sur fond noir, mots décomposés, c'est sur, Neil fait peur. Et le contenu ne viendra pas dissiper nos craintes.
Dés "Opera Star", le ton est donné: le Loner se veux dur, très dur. Rien à voir avec Rust Never Sleeps, ici on est en plein dans un hard rock rageur, un style assez surprenant pour Neil à l'époque. Mais plus étonnant encore, on se prend très vite à aimer ça ! Re.Ac.Tor offre en effet tout un panel de morceaux de qualité. Pire, il s'offre même le luxe de cracher de vrais perles à la face d'un auditeur éberlué ("Surfer Joe And Moe The Sleaze"), voir des hymnes rock'n roll ("T-Bone"), en tout cas d'excellentes chansons ("Southern Pacific"). Quand au final "Shots", il n'a rien à envier à des "Sedan Delivery" et autres "Barstool Blues".
Les années 80, la décennie de trop pour Neil Young ? Détrompez-vous ! Il serait dommage de bouder les quelques (rares) perles dont fait partis cet album unique.
Dés "Opera Star", le ton est donné: le Loner se veux dur, très dur. Rien à voir avec Rust Never Sleeps, ici on est en plein dans un hard rock rageur, un style assez surprenant pour Neil à l'époque. Mais plus étonnant encore, on se prend très vite à aimer ça ! Re.Ac.Tor offre en effet tout un panel de morceaux de qualité. Pire, il s'offre même le luxe de cracher de vrais perles à la face d'un auditeur éberlué ("Surfer Joe And Moe The Sleaze"), voir des hymnes rock'n roll ("T-Bone"), en tout cas d'excellentes chansons ("Southern Pacific"). Quand au final "Shots", il n'a rien à envier à des "Sedan Delivery" et autres "Barstool Blues".
Les années 80, la décennie de trop pour Neil Young ? Détrompez-vous ! Il serait dommage de bouder les quelques (rares) perles dont fait partis cet album unique.
Très bon 16/20
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