Neil Young
Mirror Ball |
Label :
Warner |
||||
Neil Young a toujours fait figure d'extra-terrestre dans le monde du rock. Tantôt folk, tantôt rock, le Loner a toujours su s'adapter aux différents styles pour composer des albums intimistes et souvent exceptionnels. Un de ses nombreux talents est d'aller là où l'on ne l'attend pas. Et en 1995, bien malin celui qui pouvait prédire une collaboration entre Neil Young et Pearl Jam. Car Mirror Ball n'est rien d'autre qu'un album de Neil Young enregistré avec le groupe de Seattle. Quand sort cet album, Neil Young a presque 50 ans. 50 ans et oui ! Et toujours cette fougue, cette rage qui l'habite ainsi que cette aptitude à maîtriser sa guitare et l'électricité qui en découle. Peu d'artistes on réussi à vieillir comme lui: en produisant toujours de bons albums lui permettant de conserver une crédibilité que lui seul détient.
Mirror Ball est un album splendide. Vraiment. Tous les titres sont excellents et s'enchaînent formidablement. "Song X" ouvre cet album de la plus belle manière qui soit: les guitares sont merveilleusement grasses, et s'imposent grâce à ce son si particulier chez Neil Young. Le créateur de Tonight's The Night est donc ici en grande forme, et Pearl Jam ne souffre en aucune manière de son rôle de "remplaçants de luxe" du Crazy Horse. Bien au contraire.
De "Act Of Love" à "Peace And Love" en passant par "Big Green Country" ou l'épique et magistral "Scenery", tous les morceaux sont splendides et très bien construits. L'album se termine sur un court, mais magnifique, "Fallen Angel" sur lequel le Loner apparaît touchant et captivant. Comme souvent.
En bref, tout le monde sort grandi de Mirror Ball: Neil Young et Pearl Jam. Neil Young parce qu'à 50 ans, il publie ici un album essentiel, et Pearl Jam parce qu'ils accompagnent magnifiquement le Loner et qu'ils dévoilent l'étendue de leur force et de leur génie.
On ne peut qu'adhérer à Mirror Ball. Merci à Neil Young d'être ce qu'il est...
Mirror Ball est un album splendide. Vraiment. Tous les titres sont excellents et s'enchaînent formidablement. "Song X" ouvre cet album de la plus belle manière qui soit: les guitares sont merveilleusement grasses, et s'imposent grâce à ce son si particulier chez Neil Young. Le créateur de Tonight's The Night est donc ici en grande forme, et Pearl Jam ne souffre en aucune manière de son rôle de "remplaçants de luxe" du Crazy Horse. Bien au contraire.
De "Act Of Love" à "Peace And Love" en passant par "Big Green Country" ou l'épique et magistral "Scenery", tous les morceaux sont splendides et très bien construits. L'album se termine sur un court, mais magnifique, "Fallen Angel" sur lequel le Loner apparaît touchant et captivant. Comme souvent.
En bref, tout le monde sort grandi de Mirror Ball: Neil Young et Pearl Jam. Neil Young parce qu'à 50 ans, il publie ici un album essentiel, et Pearl Jam parce qu'ils accompagnent magnifiquement le Loner et qu'ils dévoilent l'étendue de leur force et de leur génie.
On ne peut qu'adhérer à Mirror Ball. Merci à Neil Young d'être ce qu'il est...
Excellent ! 18/20 | par X_Jpbowersock |
Posté le 18 mars 2004 à 20 h 37 |
La collaboration avec Pearl Jam serait le principal centre d'intérêt de ce disque ???
Jamais !....et pourtant :
Ce qui surprendra les fans de Neil Young c'est le son.
Un gros son de guitares grasses au milieu desquelles la voix peine à s'imposer, on sent le boeuf dans tout ça et d'ailleurs, le Loner lui même reconnaît que la plupart des morceaux ont été écrits sur le pouce pendant l'enregistrement.
Ce disque reste néanmoins puissant au sens propre du terme mais ne se range pas dans la même catégorie que Weld, Live Rust ou Sleep With Angel (dédié à..).
..........Au grand dam du CRAZY HORSE .
Jamais !....et pourtant :
Ce qui surprendra les fans de Neil Young c'est le son.
Un gros son de guitares grasses au milieu desquelles la voix peine à s'imposer, on sent le boeuf dans tout ça et d'ailleurs, le Loner lui même reconnaît que la plupart des morceaux ont été écrits sur le pouce pendant l'enregistrement.
Ce disque reste néanmoins puissant au sens propre du terme mais ne se range pas dans la même catégorie que Weld, Live Rust ou Sleep With Angel (dédié à..).
..........Au grand dam du CRAZY HORSE .
Sympa 14/20
Posté le 29 avril 2005 à 12 h 45 |
Quand Neil Young empoigne sa guitare électrique et qu'il commence à jouer, on peut être sûr qu'il n'en sortira que du bon. Cet album ne fait pas exception à la règle, malgré le fait que ce soit Pearl Jam et non le Crazy Horse qui assure la rythmique (et quelle rythmique !). Dès les premières notes de "Song X", on sent toute la puissance qui se dégage du groupe et on s'aperçoit que l'osmose est parfaite... Certes la voix du Loner est un peu plus en retrait qu'à l'accoutumée mais il n'est nul besoin qu'il s'exprime d'avantage, son instrument le fait pour lui.
Chaque morceau est un moment de bravoure, que ce soit le splendide "Big Green Country", l'accrocheur "Downtown" et le monument de lyrisme qu'est "Scenery". Le disque s'achève sur un paisible "Fallen Angel", reprenant le thème de "I'm The Ocean".
A 50 ans, Neil Young a montré qu'il savait être plus moderne qu'aucun autre artiste de son âge, plus jeune que les jeunes, plus éternel que les anges, déchus ou non...
Chaque morceau est un moment de bravoure, que ce soit le splendide "Big Green Country", l'accrocheur "Downtown" et le monument de lyrisme qu'est "Scenery". Le disque s'achève sur un paisible "Fallen Angel", reprenant le thème de "I'm The Ocean".
A 50 ans, Neil Young a montré qu'il savait être plus moderne qu'aucun autre artiste de son âge, plus jeune que les jeunes, plus éternel que les anges, déchus ou non...
Excellent ! 18/20
Posté le 27 février 2007 à 11 h 03 |
Ayant décidé de redécouvrir Pearl Jam avec leur album Ten de 1991, particulièrement excellent, je me suis laissé tenté par l'écoute de Mirror Ball où l'on retrouve le groupe en compagnie du mythique Neil Young, débarqué sans le Crazy Horse à Seattle. Ma première réaction est une déception. Même s'il on apprécie le côté spontané de cette réunion dynamique, et la nette improvisation réussie des morceaux, le son se révèle approximatif et particulièrement étouffé. L'ensemble manque de caractère et parait routinier. La voix de Young reste néanmoins énergique, comme sur "I'm The Ocean" ; où il clame haut et fort qu'il est encore 'dans le coup'.
Passable 11/20
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