Neil Young
Freedom |
Label :
Reprise |
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En 1989, Neil Young est décidemment au fond du trou. This Note's For You avait été considéré comme une lueur d'espoir, un éventuel renouveau artistique. Bien mal nous en pris, la livraison CSN&Y qui suivi enterrera bien vite toute espérance (comment faire pire que American Dream ?).
Mais tout de même, le retour de Neil chez Reprise ne pouvais apporter que du mauvais. Freedom viendrait conforter cette théorie.
Cet album annonce en effet le retour du Loner vers son style de prédilection. Et pour ne rien gâcher, le concept de l'album hybride, appliqué à Rust Never Sleeps dix ans plus tôt, est repris.
Mais laissons parler la musique. L'ouverture tout d'abord: "Rocking In The Free World" en version accoustique/live. Ce même morceau viendra dans sa version éléctrique clôturer l'album. Excusez du peu...
Alors bien sûr, avec deux géant pareils, on s'attend à un album exceptionnel. Le terme serait un peu exagéré, mais on est sur la voie. En effet, les compositions qu'on retrouve ici sont d'une qualité et d'un niveau mélodique qu'on avait plus retrouvé depuis belle lurette.
Bien entendu, tout n'est pas parfait, "Don't Cry" n'est pas à proprement parler une réussite (malgré les salves liberatrices d'éléctricité), le refrain de "Ways Of Love" pourrait à la longue agacer, et l'intro de "Someday" rappelle les mièvreries de l'effort collectif précédent.
Mais des morceaux comme "Crime In The City", "Hangin' On A Limb", "Eldorado" et "Too Far Gone" sont de vrais instants de plaisir. Sans oublier les deux moments de bravoure précédemment cités.
Que dire au final ? Un album qui fait du bien. Qui, grâce à ses hauts et malgré ses bas, annonce une nouvelle décennie plus que prometteuse. Keep On Rockin' Neil !
Mais tout de même, le retour de Neil chez Reprise ne pouvais apporter que du mauvais. Freedom viendrait conforter cette théorie.
Cet album annonce en effet le retour du Loner vers son style de prédilection. Et pour ne rien gâcher, le concept de l'album hybride, appliqué à Rust Never Sleeps dix ans plus tôt, est repris.
Mais laissons parler la musique. L'ouverture tout d'abord: "Rocking In The Free World" en version accoustique/live. Ce même morceau viendra dans sa version éléctrique clôturer l'album. Excusez du peu...
Alors bien sûr, avec deux géant pareils, on s'attend à un album exceptionnel. Le terme serait un peu exagéré, mais on est sur la voie. En effet, les compositions qu'on retrouve ici sont d'une qualité et d'un niveau mélodique qu'on avait plus retrouvé depuis belle lurette.
Bien entendu, tout n'est pas parfait, "Don't Cry" n'est pas à proprement parler une réussite (malgré les salves liberatrices d'éléctricité), le refrain de "Ways Of Love" pourrait à la longue agacer, et l'intro de "Someday" rappelle les mièvreries de l'effort collectif précédent.
Mais des morceaux comme "Crime In The City", "Hangin' On A Limb", "Eldorado" et "Too Far Gone" sont de vrais instants de plaisir. Sans oublier les deux moments de bravoure précédemment cités.
Que dire au final ? Un album qui fait du bien. Qui, grâce à ses hauts et malgré ses bas, annonce une nouvelle décennie plus que prometteuse. Keep On Rockin' Neil !
Bon 15/20 | par Loner |
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