David Bowie
Black Tie White Noise |
Label :
Virgin |
||||
Le retour de David Bowie.
Après ses abominables disques des années 80 puis la pitoyable expérience Tin Machine, il n'avait pas le choix le pépère : ajouter son nom à la longue liste des artistes oubliés ou montrer qu'il n'est pas encore mort en relevant la tête. On a eu du bol, il choisit l'option 2. Le disque en 6 points :
- Comme quand il se sentait dans une impasse en 1973, il fait des reprises : quatre en tout, de Scott Walker, Mozz et de Cream.
- Comme quand il se sentait dans une impasse en 1975, il va trouver l'inspiration du côté des musiques noires. Il engage le trompettiste Lester Bowie (aucun lien) et donne dans la soul ("Black Tie White Noise", "Miracle Goodnight").
- Comme quand il se sentait dans une impasse en 1977, il propose des instrumentaux.
- Comme quand il se sentait dans une impasse en 1982, il fait de la dance : "Jump They Say", "Pallas Athena".
- Comme quand il se sentait dans une impasse en 1982, il engage Nile Rodgers à la prod.
-Comme à chaque fois où il se sentait dans une impasse, il change de groupe.
- Les reprises sont très moyennes. Un quart de l'album, ça fait beaucoup. "I Feel Free" en soul laisse assez dubitatif.
- Lester Bowie illumine tout l'album (il sauve à lui tout seul "Looking For Lester" et sa prod abominable) et les tentatives soul sont assez bonnes.
- "The Wedding", composé pour son mariage, est très bien (malgré les cloches genre "il est vivant", un peu lourd comme symbole David ! En plus, elle commencent et terminent l'album, genre Scary Monsters, histoire de donner un haut patronage à la chose). et "Looking For Lester" est sauvé par Lester Bowie.
- Les tentatives dance sont très bonnes.
- La production est affreuse. Lisse comme le jeu de Tom Cruise, elle est bien trop passe-partout et ne prend aucun risque. Même Tom Cruise en prend parfois, c'est dire.
- Nouveau groupe... c'est vite dit. Garson, Ronson (sur "I Feel Free") et Gabrels ! Ok, ils assurent mais ça sonne comme un retour en arrière, non ? Le reste du groupe n'a aucun relief, basse et batterie sonnent creux. La faute à Nile Rodgers ?
Au final, Black Tie White Noise est un disque un brin superficiel voire parfois creux, bien policé histoire de remettre l'homme sur les rails (pas ceux de la coke). Une demi-réussite ou un semi-échec, ça dépend de l'auditeur. Vu que je suis un pessimiste...
Après ses abominables disques des années 80 puis la pitoyable expérience Tin Machine, il n'avait pas le choix le pépère : ajouter son nom à la longue liste des artistes oubliés ou montrer qu'il n'est pas encore mort en relevant la tête. On a eu du bol, il choisit l'option 2. Le disque en 6 points :
- Comme quand il se sentait dans une impasse en 1973, il fait des reprises : quatre en tout, de Scott Walker, Mozz et de Cream.
- Comme quand il se sentait dans une impasse en 1975, il va trouver l'inspiration du côté des musiques noires. Il engage le trompettiste Lester Bowie (aucun lien) et donne dans la soul ("Black Tie White Noise", "Miracle Goodnight").
- Comme quand il se sentait dans une impasse en 1977, il propose des instrumentaux.
- Comme quand il se sentait dans une impasse en 1982, il fait de la dance : "Jump They Say", "Pallas Athena".
- Comme quand il se sentait dans une impasse en 1982, il engage Nile Rodgers à la prod.
-Comme à chaque fois où il se sentait dans une impasse, il change de groupe.
- Les reprises sont très moyennes. Un quart de l'album, ça fait beaucoup. "I Feel Free" en soul laisse assez dubitatif.
- Lester Bowie illumine tout l'album (il sauve à lui tout seul "Looking For Lester" et sa prod abominable) et les tentatives soul sont assez bonnes.
- "The Wedding", composé pour son mariage, est très bien (malgré les cloches genre "il est vivant", un peu lourd comme symbole David ! En plus, elle commencent et terminent l'album, genre Scary Monsters, histoire de donner un haut patronage à la chose). et "Looking For Lester" est sauvé par Lester Bowie.
- Les tentatives dance sont très bonnes.
- La production est affreuse. Lisse comme le jeu de Tom Cruise, elle est bien trop passe-partout et ne prend aucun risque. Même Tom Cruise en prend parfois, c'est dire.
- Nouveau groupe... c'est vite dit. Garson, Ronson (sur "I Feel Free") et Gabrels ! Ok, ils assurent mais ça sonne comme un retour en arrière, non ? Le reste du groupe n'a aucun relief, basse et batterie sonnent creux. La faute à Nile Rodgers ?
Au final, Black Tie White Noise est un disque un brin superficiel voire parfois creux, bien policé histoire de remettre l'homme sur les rails (pas ceux de la coke). Une demi-réussite ou un semi-échec, ça dépend de l'auditeur. Vu que je suis un pessimiste...
Pas terrible 9/20 | par Thinwhitejs |
Posté le 21 décembre 2007 à 20 h 50 |
On peut s'avouer heureux de s'être inscrit à la médiathèque du coin car cette initiative tend à épargner quelquefois le porte-monnaie, de ne pas s'être fié à un seul single, comme ici "Jump They Say" qui laissait présager à sa sortie en 1993 après trois albums dont un live de Tin Machine, le retour en forme de David Bowie en solo. Car hélas, Black Tie White Noise fait déchanter. Trop lisse, trop propre, trop chiant. Retour à de la musique pop-dance synthétisée par une production coupable. Un peu le même effet après coup que Let's Dance paru dix ans auparavant. Car hélas, "Jump They Say", le (faux) funky "Nite Flights" ou même la reprise "I Know It's Gonna Happen Someday" (Morrissey) ne permettent pas de garder cet objet plus longtemps entre les quatre murs d'un auditeur qui, cette fois-ci, a préféré la prudence à l'empressant coup de tête dépensier. "Pallas Athena", dont le remix en 'face B' du premier extrait cité en amont n'avait pas déplu est ici un brin infect malgré les lignes de cuivres du saxophone et de la trompette des deux Bowie, David et Lester. On passera le (faux) jazzy "Miracle Goodnight" et son passage symphonique synthétique ou le (faux) zouk "Lucy Can't Dance" qui dégoûtera toutes tentatives 'suicidaires' de revenir danser sur Début De Soirée dans une salle rétro.
Encore raté !
Encore raté !
Insipide 7/20
Posté le 02 juillet 2009 à 22 h 16 |
Raté le Cravate Noire Son Blanc de Bowie ? Seigneurs de Kobol, non ! S'il est vrai qu'on a connu l'Anglais plus à l'aise dans les années 70, sa fameuse résurrection dans les années 90 s'esquisse à mon avis dès cet album, pour déployer ses zôlies ailes de papillon avec le suivant, l'étrange Outside. On découvre en tout cas Bowie sous une autre lumière avec ce disque, très easy-listening. Les premiers titres ne trompent pas : nous sommes au début des années 90, et la production comme les sonorités arborent ce sceau avec ostentation. Pourtant, les années 80 n'ont pas encore totalement disparu, et si l'inspiration est de retour pour Bowie, le curieux mélange qu'est ce Black Tie White Noise renvoie autant à sa décennie qu'à la précédente. Les influences sont ainsi diverses et variées : souvent considéré comme un disque de blue-eyed soul, (de la soul de blanc-bec), il pioche également dans de nombreux autres registres : pop, dance, disco, world... Une synthèse qui aurait pu être hasardeuse, mais elle donne finalement forme à un album plutôt cohérent et dont l'écoute se révèle agréable. Sans qu'aucun morceau ne se révèle vraiment mémorable, l'ensemble est plutôt harmonieux et, au fil des écoutes, j'en suis venu à avoir du mal à la trouver médiocre (ce qui était l'idée de base, vu sa réputation). Même ces envolées de saxophone me paraissent à leur place et suffisamment originales ! En revanche, le chant de Bowie ne brille pas particulièrement, plutôt en retrait derrière des instrumentations chargées, et teinté de cette nonchalance et de cette gravité qu'il a acquises au fil des années. Le plus gros défaut de l'album se trouve finalement être sa durée, pas excessive, mais exagérée par des morceaux denses. Pas encore la superbe renaissance qui viendra avec Outside, mais un retour surprenant et bien plaisant !
Sympa 14/20
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