David Bowie

Young Americans

Young Americans

 Label :     Virgin 
 Sortie :    lundi 10 mars 1975 
 Format :  Album / CD  Vinyle   

Tiens, un disque sans concept !
Mi-1974, David Bowie tourne au USA pour la promo de son petit dernier Diamond Dogs Il y rencontre Ava Cherry, une chanteuse noire qui lui fait découvrir la soul ; et justement , il se dit que c'est chouette, la soul. Sympa comme tout. Et puis, on danse bien dessus, en boite. Alors, il décide d'enregistrer un disque de soul.
Pour bien faire, il écrit des morceaux soul (normal me direz-vous), s'entoure de musiciens noirs (Luther Vandross entre autres), fait pour la première fois sur un de ses disques appel à Carlos Alomar aux guitares, et inclut, outre une reprise de "Across The Universe", "Fame", morceau composé avec Alomar et John Lennon, alors en plein week-end perdu. Et voilà comment est né Young Americans. Pas compliqué, au fond.

C'est le carton : Bowie devient le premier blanc à prendre la tête des charts disco, fait une entrée remarquée dans les night clubs, obtient son premier n°1 au pays de l'Oncle Sam avec "Fame".
En lui-même, l'album n'est pas déplaisant. Certes il sent l'exercice de style, n'a rien en commun avec les précédents disques de Ziggy, en a surpris et en surprendra plus d'un ; forcément, c'est de la soul ! Les huit chansons ne sont pas géniales mais sont toutes correctes, et durent rarement moins de 5 minutes. Le truc qui fait la différence, c'est cette voix toujours à la limite du sublime, qu'elle atteindra avec Station To Station. Et la curiosité que l'on éprouvera toujours à entendre Bowie faire de la soul !

Comme pour Diamond Dogs, ce disque n'est pas indispensable mais saura se révéler intéressant pour l'amateur du futur Thin White Duke, ne serait-ce que pour mieux comprendre l'évolution du bonhomme, qui a ensuite pondu cinq chefs-d'œuvre en quatre ans.


Sympa   14/20
par Thinwhitejs


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