David Bowie
Legacy |
Label :
Parlophone / Columbia |
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Bowie Legacy... Avec un tel nom, on est en droit de s'attendre à LA compilation définitive, celle qui enterre la dizaine d'autres précédentes, que ce soit les Changes One & Two, les récentes Nothing Has Changed et j'en passe.
Le premier élément perturbant qui saute aux yeux, c'est qu'à part "All The Young Dudes", qui n'est pas vraiment un titre de Bowie à proprement parlé d'ailleurs, il avait composé & interprété ce titre avec le groupe Mott The People en 1972, pour ensuite en faire une version avec ses propres musiciens, version qui n'est sur aucun de ces albums, mais qu'on peut retrouver sur pas mal de lives, ou même sur de précédents best-of.
Mis à part ce titre donc, il n'y a aucune version originale. Tout est remasterisé, avec un nouveau mix, même "Life On Mars" a le droit son mix de 2016 ! Ce qui en fait l'argument commercial mis en avant pour cette compilation, "Une version inédite de Life On Mars !" Effectivement, en l'écoutant on a l'impression qu'ils ont appuyé sur le bouton Bass Boost, que la piste de batterie a eu le droit à son Mute, la structure du titre est quelque peu modifiée (18 secondes de moins), mais ça reste tout de même de l'ordre du pinaillage, le néophyte ne verra doute sans pas la différence.
Le premier disque balaye la période 69/80, les années Deram étant une nouvelle fois mises de côté, optant pour la tracklist chronologique, alignant les tubes comme on enfile des perles. Tout y passe, même Pin Ups avec sa reprise de "Sorrow" des Strangeloves. On pourrait regretter le manque d'audace dans le choix des titres, mais on est là dans la compile, qui en plus sort avant Noël, forcément on ne trouvera ici presque que des tubes, de "Space Oddity" à "Ashes To Ashes", en passant par "Young Americans", "Golden Years", "Moonage Daydream" & j'en passe.
Le second, quant à lui, prend la suite directe & logique, de Let's Dance à Blackstar, en attaquant par "Under Pressure", le fameux duo avec Queen. Oui changement d'époque, on retrouve le Bowie que connait l'amateur d'RTL2, l'enchaînement "Under Pressure"/"Let's Dance"/"China Girl"/"Modern Love" peut faire mal à certains. Ils ont survécu ? Qu'à cela ne tienne, en guise de Fatality, on vous met, quelques titres plus loin, "Dancing In The Street" que David chante avec Mick Jagger. C'est ensuite une accumulation de Radio Edit (souvenez vous du mal que peut faire un Radio Edit aux titres de Bowie sur Who Can I Be Now, notamment sur "Station To Station"). Entre ces versions circoncises, on retrouve une des pires aberrations qui soit. "Hallo Spaceboy", un des titres les plus accessibles de Outside, se retrouve ici (comme sur Nothing Has Changed d'ailleurs) remixé par... Les Pet Shop Boys. La version originale est tellement bonne, ou même une version live avec Nine Inch Nails comme sur les vinyles live qui sortent ces jours ci (une autre arnaque, regardez y à deux fois avant de vous jeter dessus), mais non, ils choisissent celle là. Encore une fois c'est totalement subjectif, mais merde. On finit le voyage avec deux titres de Blackstar, "Lazarus" & "I Can't Give Everything Away", eux aussi amputés de quelques minutes.
Je dois un être un peu maso de m'infliger ces disques & coffrets post mortem, sachant très bien que rien ne sera à ma convenance, aucune tracklist ne me comblera parfaitement, sauf bien sûr si c'est la mienne. Je pense qu'on est un peu tous comme ça quand on parle de compilation. Mais pourtant, je m'obstine, naïvement, me disant qu'au détour d'un disque je trouverais LA version définitive, qui n'existe probablement pas, mais dans le doute...
Legacy se révèle finalement être un simple condensé de Nothing Has Changed, un résumé simpliste de la carrière de Bowie en passant seulement par les cases tubes. Si vous tenez vraiment à avoir une compilation, préférez évidemment cette dernière, mais ce n'est pas non plus une obligation, les albums sont aussi très bons pour la plupart, et forcément bien plus cohérents.
Le premier élément perturbant qui saute aux yeux, c'est qu'à part "All The Young Dudes", qui n'est pas vraiment un titre de Bowie à proprement parlé d'ailleurs, il avait composé & interprété ce titre avec le groupe Mott The People en 1972, pour ensuite en faire une version avec ses propres musiciens, version qui n'est sur aucun de ces albums, mais qu'on peut retrouver sur pas mal de lives, ou même sur de précédents best-of.
Mis à part ce titre donc, il n'y a aucune version originale. Tout est remasterisé, avec un nouveau mix, même "Life On Mars" a le droit son mix de 2016 ! Ce qui en fait l'argument commercial mis en avant pour cette compilation, "Une version inédite de Life On Mars !" Effectivement, en l'écoutant on a l'impression qu'ils ont appuyé sur le bouton Bass Boost, que la piste de batterie a eu le droit à son Mute, la structure du titre est quelque peu modifiée (18 secondes de moins), mais ça reste tout de même de l'ordre du pinaillage, le néophyte ne verra doute sans pas la différence.
Le premier disque balaye la période 69/80, les années Deram étant une nouvelle fois mises de côté, optant pour la tracklist chronologique, alignant les tubes comme on enfile des perles. Tout y passe, même Pin Ups avec sa reprise de "Sorrow" des Strangeloves. On pourrait regretter le manque d'audace dans le choix des titres, mais on est là dans la compile, qui en plus sort avant Noël, forcément on ne trouvera ici presque que des tubes, de "Space Oddity" à "Ashes To Ashes", en passant par "Young Americans", "Golden Years", "Moonage Daydream" & j'en passe.
Le second, quant à lui, prend la suite directe & logique, de Let's Dance à Blackstar, en attaquant par "Under Pressure", le fameux duo avec Queen. Oui changement d'époque, on retrouve le Bowie que connait l'amateur d'RTL2, l'enchaînement "Under Pressure"/"Let's Dance"/"China Girl"/"Modern Love" peut faire mal à certains. Ils ont survécu ? Qu'à cela ne tienne, en guise de Fatality, on vous met, quelques titres plus loin, "Dancing In The Street" que David chante avec Mick Jagger. C'est ensuite une accumulation de Radio Edit (souvenez vous du mal que peut faire un Radio Edit aux titres de Bowie sur Who Can I Be Now, notamment sur "Station To Station"). Entre ces versions circoncises, on retrouve une des pires aberrations qui soit. "Hallo Spaceboy", un des titres les plus accessibles de Outside, se retrouve ici (comme sur Nothing Has Changed d'ailleurs) remixé par... Les Pet Shop Boys. La version originale est tellement bonne, ou même une version live avec Nine Inch Nails comme sur les vinyles live qui sortent ces jours ci (une autre arnaque, regardez y à deux fois avant de vous jeter dessus), mais non, ils choisissent celle là. Encore une fois c'est totalement subjectif, mais merde. On finit le voyage avec deux titres de Blackstar, "Lazarus" & "I Can't Give Everything Away", eux aussi amputés de quelques minutes.
Je dois un être un peu maso de m'infliger ces disques & coffrets post mortem, sachant très bien que rien ne sera à ma convenance, aucune tracklist ne me comblera parfaitement, sauf bien sûr si c'est la mienne. Je pense qu'on est un peu tous comme ça quand on parle de compilation. Mais pourtant, je m'obstine, naïvement, me disant qu'au détour d'un disque je trouverais LA version définitive, qui n'existe probablement pas, mais dans le doute...
Legacy se révèle finalement être un simple condensé de Nothing Has Changed, un résumé simpliste de la carrière de Bowie en passant seulement par les cases tubes. Si vous tenez vraiment à avoir une compilation, préférez évidemment cette dernière, mais ce n'est pas non plus une obligation, les albums sont aussi très bons pour la plupart, et forcément bien plus cohérents.
Moyen 10/20 | par X_Lok |
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