David Bowie
Stage |
Label :
RCA |
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N'y allons pas par quatre chemins, Stage, enregistré durant la tournée 1978 de Low et Heroes, est tout simplement le meilleur live de Bowie. Après un David Live plus que mitigé quatre ans auparavant, le Thin White Duke nous revient avec une vingtaine de titres tirés de Low, Heroes, de sa période soul/funk et de Ziggy Stardust. Et force est de constater qu'ici, de "Warszawa" à "TVC 15", on est très rarement déçu, d'autant plus que c'est Tony Visconti qui mène le projet.
Le disque 1 s'ouvre sur ce qui est sûrement la plus belle pièce de la trilogie berlinoise : un instrumental de 6:50m nommé "Warszawa" et co-écrit par Brian Eno. Le morceau sonne encore mieux en live, les pesantes nappes de synthétiseur vous emportent très loin, vous n'avez qu'à fermer les yeux pour vous retrouver en plein dans le Varsovie d'après-guerre. Puis vient "Heroes", encore une pièce maîtresse de la période expérimentale de Bowie. Là, encore une fois, la magie opère. On est charmé par la voix de l'anglais, et bien que la chanson dure plus de 6 minutes, on la voit passer en un instant. Suivent deux chansons de Low, "What In The World" et "Be My Wife". Bien que "What In The World" soit extrêmement étrange, elle reste un sympathique moment. Quant à la deuxième, bien funk et qui prend aux tripes, on ne peut que l'apprécier. La déglinguée "Blackout", si on ne l'a jamais écoutée, demande un certain temps d'adaptation, mais on finit par remarquer qu'elle est tout bonnement géniale. "Sense Of Doubt" est soporifique, on passe. Le couple "Speed Of Life"/"Breaking Glass" (les deux premières chansons de Low), encore une fois funk, très énergique, est excellent. Mention spéciale à la guitare d'Adrian Belew sur ces deux chansons. Le premier disque se termine sur deux tubes en puissance de Bowie, "Beauty And The Beast" et "Fame", qui donne magnifiquement bien en live.
Le second disque est principalement composé de chansons de la période Ziggy Stardust. On trouve une version très classique de "Five Years" pour commencer, puis un "Soul Love" assez surprenant, très rythmé. Bowie nous livre ensuite une chanson assez rare en live, "Star", ici encore plus entraînante que sur l'album studio. "Hang On To Yourself" et "Ziggy Stardust" sont du même tonneau, absolument terribles. Viennent ensuite "Art Decade", un instrumental de Low, et une reprise d'"Alabama Song" encore meilleure que celle des Doors. Le live se clôt sur trois chansons du sublime Station To Station : on a tout d'abord la meilleure version jamais enregistrée de la chanson éponyme (le deuxième acte en particulier est un vrai régal), puis un "Stay" qui ne peut que vous faire bouger, et enfin un "TVC 15" totalement tripant.
Stage est donc un magnifique live et un très bon résumé de ce qu'à créé Bowie entre 1972 et 1977. S'il y a un live de Bowie à posséder absolument, c'est bien celui-là.
Le disque 1 s'ouvre sur ce qui est sûrement la plus belle pièce de la trilogie berlinoise : un instrumental de 6:50m nommé "Warszawa" et co-écrit par Brian Eno. Le morceau sonne encore mieux en live, les pesantes nappes de synthétiseur vous emportent très loin, vous n'avez qu'à fermer les yeux pour vous retrouver en plein dans le Varsovie d'après-guerre. Puis vient "Heroes", encore une pièce maîtresse de la période expérimentale de Bowie. Là, encore une fois, la magie opère. On est charmé par la voix de l'anglais, et bien que la chanson dure plus de 6 minutes, on la voit passer en un instant. Suivent deux chansons de Low, "What In The World" et "Be My Wife". Bien que "What In The World" soit extrêmement étrange, elle reste un sympathique moment. Quant à la deuxième, bien funk et qui prend aux tripes, on ne peut que l'apprécier. La déglinguée "Blackout", si on ne l'a jamais écoutée, demande un certain temps d'adaptation, mais on finit par remarquer qu'elle est tout bonnement géniale. "Sense Of Doubt" est soporifique, on passe. Le couple "Speed Of Life"/"Breaking Glass" (les deux premières chansons de Low), encore une fois funk, très énergique, est excellent. Mention spéciale à la guitare d'Adrian Belew sur ces deux chansons. Le premier disque se termine sur deux tubes en puissance de Bowie, "Beauty And The Beast" et "Fame", qui donne magnifiquement bien en live.
Le second disque est principalement composé de chansons de la période Ziggy Stardust. On trouve une version très classique de "Five Years" pour commencer, puis un "Soul Love" assez surprenant, très rythmé. Bowie nous livre ensuite une chanson assez rare en live, "Star", ici encore plus entraînante que sur l'album studio. "Hang On To Yourself" et "Ziggy Stardust" sont du même tonneau, absolument terribles. Viennent ensuite "Art Decade", un instrumental de Low, et une reprise d'"Alabama Song" encore meilleure que celle des Doors. Le live se clôt sur trois chansons du sublime Station To Station : on a tout d'abord la meilleure version jamais enregistrée de la chanson éponyme (le deuxième acte en particulier est un vrai régal), puis un "Stay" qui ne peut que vous faire bouger, et enfin un "TVC 15" totalement tripant.
Stage est donc un magnifique live et un très bon résumé de ce qu'à créé Bowie entre 1972 et 1977. S'il y a un live de Bowie à posséder absolument, c'est bien celui-là.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Isolar |
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