David Bowie
Paris [POPB] - lundi 20 octobre 2003 |
18000 personnes se sont pressées pour ce concert sold out une semaine après la mise en vente des billets (une seconde date a été aussitôt retenue pour le lendemain au même endroit). Si la première partie assurée par les Dandy Warhols semblait prometteuse, il faut bien ici se résigner à reconnaître la hauteur de la déception. Passons donc sur ce qui restera une anecdote.
Bowie et son groupe, soudés et rôdés, après la précédente tournée des petites et moyennes salles pour promouvoir l'opus Heathen, entrent en scène pour un show qui durera près de 2h30. L'entame par "The Jean Genie" enthousiasme la foule. La suite, pourtant, ne consistera qu'en l'égrenage de la quasi-totalité du best-of du Thin White Duke, sans vraiment casser la baraque (Bowie laisse l'amère impression d'une auto parodie). Le comble sera atteint, lorsque, après l'introduction de "Never Get Old", il arrêtera son groupe pour promouvoir une fameuse marque d'eau minérale, pour laquelle il prête alors son image pour des spots publicitaires non moins fameux.
Heureusement les plus belles réussites des derniers albums seront appréhendées avec beaucoup d'envie, comme si les acolytes de la plus grande star du rock survivante des 70's, étaient plus motivés par ces nouveaux morceaux...
Le groupe joue excellemment, et cela s'entend malgré la calamiteuse sono du P.O.P.B. Toujours est-il que toutes les périodes de la carrière de l'une des plus importantes icônes de la culture pop sont évoquées, à l'exception (décevante) de l'album magistral Low du début des 80's.
Et le presque sexagénaire de ne pas se contenter d'une performance, qui jusqu'à la fin du premier set, n'apparaît qu'une mise en jambe.
Son rappel impressionnera les mémoires : consensualisme ("Heroes", "Changes"), bravoure ("Suffragette City", "Ziggy Stardust"), et émotion (l'exceptionnel "Bring Me The Disco King" en duo avec le fidèle Mike Garson, son pianiste des débuts). Bowie était là. Vive Bowie.
Vous l'aurez compris, votre dévoué est fan, et s'il osait, il conclurait que Bowie demeure une personnalité majeure de cet art mineur que constitue la pop music.
Bowie et son groupe, soudés et rôdés, après la précédente tournée des petites et moyennes salles pour promouvoir l'opus Heathen, entrent en scène pour un show qui durera près de 2h30. L'entame par "The Jean Genie" enthousiasme la foule. La suite, pourtant, ne consistera qu'en l'égrenage de la quasi-totalité du best-of du Thin White Duke, sans vraiment casser la baraque (Bowie laisse l'amère impression d'une auto parodie). Le comble sera atteint, lorsque, après l'introduction de "Never Get Old", il arrêtera son groupe pour promouvoir une fameuse marque d'eau minérale, pour laquelle il prête alors son image pour des spots publicitaires non moins fameux.
Heureusement les plus belles réussites des derniers albums seront appréhendées avec beaucoup d'envie, comme si les acolytes de la plus grande star du rock survivante des 70's, étaient plus motivés par ces nouveaux morceaux...
Le groupe joue excellemment, et cela s'entend malgré la calamiteuse sono du P.O.P.B. Toujours est-il que toutes les périodes de la carrière de l'une des plus importantes icônes de la culture pop sont évoquées, à l'exception (décevante) de l'album magistral Low du début des 80's.
Et le presque sexagénaire de ne pas se contenter d'une performance, qui jusqu'à la fin du premier set, n'apparaît qu'une mise en jambe.
Son rappel impressionnera les mémoires : consensualisme ("Heroes", "Changes"), bravoure ("Suffragette City", "Ziggy Stardust"), et émotion (l'exceptionnel "Bring Me The Disco King" en duo avec le fidèle Mike Garson, son pianiste des débuts). Bowie était là. Vive Bowie.
Vous l'aurez compris, votre dévoué est fan, et s'il osait, il conclurait que Bowie demeure une personnalité majeure de cet art mineur que constitue la pop music.
Très bon 16/20 | par Bogoss |
En ligne
226 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages