David Bowie

Slow Burn

Slow Burn

 Label :     ISO Records 
 Sortie :    lundi 03 juin 2002 
 Format :  Maxi / CD   

Depuis la fin de Tin Machine, les singles de David Bowie étaient surtout constitués de remixes, on se retrouvait avec 3 ou 4 fois le même morceau. Donc un disque qu'on écoute une fois et puis c'est tout. Avec ce Slow Burn c'est différent puisque le titre est augmenté de quatre inédits qui n'ont rien à envier aux chansons de Heathen. Ce maxi est un réel complément de l'album.

"Wood Jackson" est joué avec Jordan Rudess du Dream Theater à l'orgue Hammond. Le morceau a une ambiance particulière, étrange, très aérienne, amenée par l'orgue, des percussions genre tablas et un genre de flûte par moments.
"When The Boys Come Marching Home" est un morceau assez calme, extrêmement bien ciselé, avec la basse en avant et des touches de cordes.
Ces titres sont tout à fait dans l'esprit de Heathen, donc de très bonne facture. Heathen est pour moi un de ses meilleurs albums.
Il est tout de même étonnant que des titres originaux se retrouve en face B, sachant que l'album comporte trois reprises. On assiste plutôt à l'inverse habituellement.

"Shadowman" est une belle chanson avec orchestre et piano, des voix et des samples, et une guitare genre "Heroes" très loin dans le fond. Il s'agit d'un titre inédit datant des sessions de Ziggy Stardust, réenregistré pour Toy. La différence entre les versions est étonnante, d'un rock mid-tempo on arrive à une musique proche de l'ambient. On trouve facilement la démo de 1971, et il est difficilement compréhensible qu'un tel titre soit resté de côté à l'époque.
"You'Ve Got A Habit Of Leaving" est aussi un morceau de Toy, dont la première version de 1965, un peu Kinks sur les bords, remonte à Davy Jones & the Lower Third.
Autant dire que des années plus tard ce morceaux est méconnaissable.
A eux seuls ils décrivent bien l'évolution technique bien sûr, mais aussi, l'évolution musicale de Bowie. On voit l'artiste qui a changé de style, de genre musical, de son, etc. Ce qui n'est pas toujours le cas d'autres artistes de son époque.

La pochette reprend le même visuel que l'album. Bowie en pied, les yeux comme des ampoules, marchant d'un bon pas, avec un bébé dans son bras droit.
Ce disque est aussi la première sortie sur son label Iso Records, précédant l'album d'une semaine.

Pour l'autre single tiré de Heathen, "Everyone says Hi", la machine à billets revient, puisqu'il sortira en trois versions différentes, avec deux titres supplémentaires sur chaque, mais au final un seul véritable inédit co-écrit avec Reeves Gabrels, et un autre titre de Toy.

Pour prolonger encore un peu plus Heathen, je me suis procuré un pirate : Heathen Desire, enregistré au studio Maida Vale de la BBC, augmenté d'une session radio et d'une prestation TV, avec six titres de l'album parmi les quinze gravés. Et une magnifique version de "Life on Mars" piano-voix avec Mike Garson au piano. Avec surtout l'unique version live de "Bewlay Brothers".


Parfait   17/20
par NicoTag


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