Nouvelle Vague
Paris [Jazz Club Etoile] - jeudi 22 septembre 2016 |
Lundi soir, Napalm Death, jeudi soir Nouvelle Vague. Il y a des semaines comme ça, faites de non-sens et qui s'avèrent au final de bonnes surprises. Je ne me déplaçais pas spécialement pour le groupe d'ailleurs, j'étais juste convié à la soirée d'inauguration du Jazz Club Etoile de l'hôtel Le Méridien pour des raisons purement professionnelles qui n'ont rien avoir avec un quelconque intérêt artistique. La perspective de passer quelques heures à siffler du champagne tout en tapant dans les assiettes de petits-fours en compagnie de mes joyeux collègues était déjà une motivation suffisante pour justifier de ma présence en ces lieux chics. Auto congratulation : on a fait du bon boulot, il est légitime à un moment donné de pouvoir en savourer les fruits.
Et du champagne il y en a eu, on aurait pu remplir une piscine olympique... Bref, je jouais les pique-assiettes sans retenue, déjà grisé par la foule bon chic bon genre, les serveuses magnifiques et quelques femmes dont le charme plus ou moins discret achevait de me faire tourner la tête. Cela dit, une fois le clinquant digéré et mes yeux habitués à la contemplation de dos dénudés ou de cuisses bronzées, il reste qu'il est toujours surprenant de voir des photographes de presse s'agglutiner autour de demi-mondaines, des "personnalités" qui pour moi étaient de parfaites inconnues à l'image de cette grande blonde court-vêtue qui n'était autre qu'Isabelle Funaro. Moi, ça ne me parle pas, donc quand on a demandé à un journaliste de qui il s'agissait, on a appris que c'était la femme de Michael Youn... Je pense qu'il n'y a rien à ajouter mais il semble donc que ce statut marital confère une aura d'importance non négligeable dans ce milieu restreint. J'ai aussi aperçu Jonathan Lambert grisonnant et j'ai eu un instant l'envie d'aller lui dire que j'aimais bien ce qu'il faisait du temps de la chaîne Comédie puis je me suis ravisé. Aller confier à un artiste qui s'essaye tant bien que mal au théâtre que tout ce que vous aimez chez lui, ce sont les pantalonnades qu'il faisait il y a plus de quinze ans, ce n'est peut-être pas une si bonne idée que ça... Mais tout ce clinquant, au fond, on s'en fout un peu. N'oublions pas le principal, Nouvelle Vague était en charge d'ambiancer la soirée.
Déjà, pour les amateurs de Jazz (le vrai), je précise que la programmation habituelle du Jazz Club est vraiment très intéressante aussi je vous incite fortement à vous rendre sur leur site pour y jeter un œil, voire pour prendre une place : cela concurrence largement un New Morning, dans des registres légèrement différents tout de même. Ensuite, la salle est vraiment très agréable, vaste, aérée, avec une belle scène, de beaux lights et une bonne sonorisation. On sent que les mecs n'ont pas fait n'importe quoi de leur argent. Et quand Nouvelle Vague se mit à jouer, ce fut la surprise absolue.
D'une, les titres qui, sur album, peuvent avoisiner le soporifique dégagent en concert une atmosphère chaloupée et cool assez bluffante, les musiciens, notamment la section cuivre, étant pour beaucoup dans le moment de charme que fut ce concert. Mais surtout, ce qui fait réellement la différence, ce sont les trois chanteuses : Mél (Mélanie Pain ?), Liset et Elo (Elodie Frege). Outre le fait que, quelque part, elles incarnent idéalement une certaine image de la beauté et de l'élégance à la française, dans le raffinement de la tenue, le maintien, l'attitude, le velouté d'un regard, elles sont en plus, chacune dans des styles différents mais néanmoins complémentaires, dotées de voix que l'on pourrait comparer, dans un élan mythologico-éthylique, au chant des Sirènes. Assistance sous le charme, je passe mon temps à faire l'aller-retour pour chercher des coupes de champagne. Ne vous inquiétez pas, c'est l'alcool qui parle par ma bouche, je préfère encore Diamanda Galas.
Côté set-list, je ne vais pas la ramener, je ne connais pas du tout leurs propres compositions. En étant subjectif, je dirais quand même qu'il est certainement beaucoup plus attrayant de les voir sur scène que d'écouter le disque chez soi mais chacun est libre de faire ce qu'il veut de cette opinion. Je note en revanche quelques très jolis moments, "Maladroit" par exemple ou encore la superbe version de "In a manner" de Tuxedomoon.
Ce matin en me réveillant, j'ai retrouvé au fond de mon sac la set-list dédicacée par Mél ou Liset (désolé de ne pas vous distinguer), je me souviens avoir eu un vague échange avec elle et une de ses amies, ravissantes, je suis sans doute le seul âne à avoir été demandé une signature... Elle fut pas mal cette soirée en définitive : un open bar abondant et de qualité, des amuse-bouches excellents, des serveurs et serveuses d'une grande courtoisie, un lieu agréable, un chouette concert, je ne vois pas ce que je pourrais trouver à redire. Merci pour l'invitation donc !
Et du champagne il y en a eu, on aurait pu remplir une piscine olympique... Bref, je jouais les pique-assiettes sans retenue, déjà grisé par la foule bon chic bon genre, les serveuses magnifiques et quelques femmes dont le charme plus ou moins discret achevait de me faire tourner la tête. Cela dit, une fois le clinquant digéré et mes yeux habitués à la contemplation de dos dénudés ou de cuisses bronzées, il reste qu'il est toujours surprenant de voir des photographes de presse s'agglutiner autour de demi-mondaines, des "personnalités" qui pour moi étaient de parfaites inconnues à l'image de cette grande blonde court-vêtue qui n'était autre qu'Isabelle Funaro. Moi, ça ne me parle pas, donc quand on a demandé à un journaliste de qui il s'agissait, on a appris que c'était la femme de Michael Youn... Je pense qu'il n'y a rien à ajouter mais il semble donc que ce statut marital confère une aura d'importance non négligeable dans ce milieu restreint. J'ai aussi aperçu Jonathan Lambert grisonnant et j'ai eu un instant l'envie d'aller lui dire que j'aimais bien ce qu'il faisait du temps de la chaîne Comédie puis je me suis ravisé. Aller confier à un artiste qui s'essaye tant bien que mal au théâtre que tout ce que vous aimez chez lui, ce sont les pantalonnades qu'il faisait il y a plus de quinze ans, ce n'est peut-être pas une si bonne idée que ça... Mais tout ce clinquant, au fond, on s'en fout un peu. N'oublions pas le principal, Nouvelle Vague était en charge d'ambiancer la soirée.
Déjà, pour les amateurs de Jazz (le vrai), je précise que la programmation habituelle du Jazz Club est vraiment très intéressante aussi je vous incite fortement à vous rendre sur leur site pour y jeter un œil, voire pour prendre une place : cela concurrence largement un New Morning, dans des registres légèrement différents tout de même. Ensuite, la salle est vraiment très agréable, vaste, aérée, avec une belle scène, de beaux lights et une bonne sonorisation. On sent que les mecs n'ont pas fait n'importe quoi de leur argent. Et quand Nouvelle Vague se mit à jouer, ce fut la surprise absolue.
D'une, les titres qui, sur album, peuvent avoisiner le soporifique dégagent en concert une atmosphère chaloupée et cool assez bluffante, les musiciens, notamment la section cuivre, étant pour beaucoup dans le moment de charme que fut ce concert. Mais surtout, ce qui fait réellement la différence, ce sont les trois chanteuses : Mél (Mélanie Pain ?), Liset et Elo (Elodie Frege). Outre le fait que, quelque part, elles incarnent idéalement une certaine image de la beauté et de l'élégance à la française, dans le raffinement de la tenue, le maintien, l'attitude, le velouté d'un regard, elles sont en plus, chacune dans des styles différents mais néanmoins complémentaires, dotées de voix que l'on pourrait comparer, dans un élan mythologico-éthylique, au chant des Sirènes. Assistance sous le charme, je passe mon temps à faire l'aller-retour pour chercher des coupes de champagne. Ne vous inquiétez pas, c'est l'alcool qui parle par ma bouche, je préfère encore Diamanda Galas.
Côté set-list, je ne vais pas la ramener, je ne connais pas du tout leurs propres compositions. En étant subjectif, je dirais quand même qu'il est certainement beaucoup plus attrayant de les voir sur scène que d'écouter le disque chez soi mais chacun est libre de faire ce qu'il veut de cette opinion. Je note en revanche quelques très jolis moments, "Maladroit" par exemple ou encore la superbe version de "In a manner" de Tuxedomoon.
Ce matin en me réveillant, j'ai retrouvé au fond de mon sac la set-list dédicacée par Mél ou Liset (désolé de ne pas vous distinguer), je me souviens avoir eu un vague échange avec elle et une de ses amies, ravissantes, je suis sans doute le seul âne à avoir été demandé une signature... Elle fut pas mal cette soirée en définitive : un open bar abondant et de qualité, des amuse-bouches excellents, des serveurs et serveuses d'une grande courtoisie, un lieu agréable, un chouette concert, je ne vois pas ce que je pourrais trouver à redire. Merci pour l'invitation donc !
Bon 15/20 | par Arno Vice |
Set list :
01 : I could be Happy
02 : Love comes in Spurts
03 : Loneliness
04 : Sedated
05 : No one is receiving
06 : Grey Day
07 : Athol-Brose
08 : Algo Familiar
09 : All cats are grey
10 : Maladroit
11 : Escape
12 : Ever Fallen
13 : Blue Monday
14 : Human fly
15 : Too Drunk to fuck
16 : Dancing
17 : Guns
18 : In a manner
19 : Swee dreams ?
20 : Just can't get enough
21 : Final Batucada
01 : I could be Happy
02 : Love comes in Spurts
03 : Loneliness
04 : Sedated
05 : No one is receiving
06 : Grey Day
07 : Athol-Brose
08 : Algo Familiar
09 : All cats are grey
10 : Maladroit
11 : Escape
12 : Ever Fallen
13 : Blue Monday
14 : Human fly
15 : Too Drunk to fuck
16 : Dancing
17 : Guns
18 : In a manner
19 : Swee dreams ?
20 : Just can't get enough
21 : Final Batucada
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