Mild High Club
Timeline |
Label :
Circle Star |
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La pop-rock psyché 60's accueille en son sein un nouvel artiste multi-instrumentiste et très prometteur : Mild High Club, ou comme on l'appelle dans le civil, Alexander Brettin. Ce jeune gaillard ayant étudié le Jazz à l'école de musique décide en 2012 d'apporter sa touche personnelle à un style de plus en plus en vogue ces dernières années, et met 3 ans pour enregistrer et achever sa première œuvre Timeline.
Enregistré entre un lecteur 4 pistes et un MacBook avec ses propres instruments (guitare 12 cordes, basse, boîte à rythmes, percussions, synthés) et un peu de M.A.O., le son légèrement Lo-Fi de ce disque apporte une pointe d'authenticité au tout ; on l'imagine aisément seul dans son appartement à trifouiller partout et avec tout ce qui lui passe sous la main, afin d'obtenir cette musique faussement cool et mélodiquement entraînante. Même s'il affirme avoir été fortement influencé par Todd Rundgren et George Harrison (pour le jeu à la 12 cordes), ce sont surtout des sonorités provenant d'œuvres d'autres artistes plus récents qui semblent porter un impact sur sa musique, notamment Pond, Jacco Gardner et surtout Mac DeMarco avec qui il a tourné – ce qui semble plus que logique tellement ces 2 énergumènes semblent être faits l'un pour l'autre (un projet commun ne serait pas une mauvaise idée). Le côté "je-m'en-foutiste" est bien là, même si l'on sent tout de même qu'Alexander soigne ce qu'il fait, notamment avec les arrangements... du faux "je-m'en-foutisme"... Et pourtant j'ai parlé d'authenticité ; Mild High Club est plus difficile à cerner. Ses études dans le Jazz sont un atout évident, mais c'est encore beaucoup trop subtil pour pouvoir affirmer qu'il se démarque de ses comparses actuels.
Timeline est un album fait pour se sentir bien en se dandinant un peu ; il parle beaucoup de drogues, mais avec un tel son il est inutile d'en consommer pour s'évader.
Enregistré entre un lecteur 4 pistes et un MacBook avec ses propres instruments (guitare 12 cordes, basse, boîte à rythmes, percussions, synthés) et un peu de M.A.O., le son légèrement Lo-Fi de ce disque apporte une pointe d'authenticité au tout ; on l'imagine aisément seul dans son appartement à trifouiller partout et avec tout ce qui lui passe sous la main, afin d'obtenir cette musique faussement cool et mélodiquement entraînante. Même s'il affirme avoir été fortement influencé par Todd Rundgren et George Harrison (pour le jeu à la 12 cordes), ce sont surtout des sonorités provenant d'œuvres d'autres artistes plus récents qui semblent porter un impact sur sa musique, notamment Pond, Jacco Gardner et surtout Mac DeMarco avec qui il a tourné – ce qui semble plus que logique tellement ces 2 énergumènes semblent être faits l'un pour l'autre (un projet commun ne serait pas une mauvaise idée). Le côté "je-m'en-foutiste" est bien là, même si l'on sent tout de même qu'Alexander soigne ce qu'il fait, notamment avec les arrangements... du faux "je-m'en-foutisme"... Et pourtant j'ai parlé d'authenticité ; Mild High Club est plus difficile à cerner. Ses études dans le Jazz sont un atout évident, mais c'est encore beaucoup trop subtil pour pouvoir affirmer qu'il se démarque de ses comparses actuels.
Timeline est un album fait pour se sentir bien en se dandinant un peu ; il parle beaucoup de drogues, mais avec un tel son il est inutile d'en consommer pour s'évader.
Très bon 16/20 | par Beckuto |
En écoute : https://mildhighclub.bandcamp.com/album/timeline
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