Muse
Nîmes [Arènes] - mercredi 18 juillet 2007 |
S'il y a bien un endroit où je souhaite à tout le monde de pouvoir un soir, assister à un concert, c'est là à Nîmes dans ses arènes romaines. Un lieu imposant et magique, respectueux du spectateur par sa dimension et son acoustique impeccable.
Ce genre de soirée d'été aux conditions climatiques idéales, dans une belle ville, avec un magnifique décor le genre de lieu où tout est réuni pour que la soirée soit à marquer d'une pierre blanche.
C'est véritablement ce genre de soirée là que je viens de vivre.
Passons rapidement sur la mise en bouche prévu au programme en l'occurrence The Blood Arm et sa performance bas de gamme, un groupe qui visiblement cherche encore son style et dont le chanteur aurait besoin de quelques leçons de justesse vocale.
De toute façon le public est déjà chaud bouillant. Il patiente comme il peut à coup de 'ola' et c'est de bonne guerre, manifeste son impatience lorsque il sait la mise en place du trio britannique terminée.
Muse à un rapport privilégié avec les arènes, comme une sorte de passage obligé dans ce temple romain. Il est loin le temps d'ailleurs où il faisait le guest star de PJ Harvey ou Noir Dez, déjà en 2004 pour la tournée d'Absolution il avait enflammé le cercle en tête d'affiche. Cela rassure même de pouvoir encore apprécier ce groupe en dehors d'un stade de football...
Alors comme en patrons des lieux qu'il sont Bellamy and Co vont faire le show deux heures durant avec cette maturité acquise au fil des innombrables tournées mondiales auxquelles le groupe est maintenant habitué.
Ici pas besoin de conquérir un public, celui-ci est déjà tout à la cause du groupe, mais il s'agit de prouver qu'en trois ans la machine à succès qu'est devenue Muse n'a pas vendu son âme au diable du tout commercial.
Pour avoir assister aux deux prestations consécutives, je peux affirmer qu'il n'en est rien.
Au contraire, le produit c'est même bonifié. Avec un Bellamy beaucoup moins introverti, plus détendu (serait-ce l'apport d'un quatrième larron planqué derrière le bassiste qui officie aux claviers et à la prog laissant de ce fait plus libre le bellâtre qui en est la cause) et la dimension extraordinaire prise par Howard derrière ses fûts qui combine précision et rapidité de façon impressionnante, le seul bémol viendrait éventuellement du réglage sonore de la basse de Wolstenholme dont la distorsion est telle, qu'elle sature les enceintes.
La présence sur cette tournée d'un piano à queue sur scène se matérialise par une séquence de quatre titres (de "Hoodoo" à "Sunburn") où Bellamy délaisse complètement la guitare pour un registre on ne peut plus classique. Ce break ou plutôt cette accalmie on les retrouve également au cours du premier rappel avec deux titres en acoustique dont le sublime "Unitented".
Pour le reste -voir plus bas la setlist du concert- l'artillerie lourde est de sortie, les classiques du genre au rendez-vous et le rappel final d'une puissance phénoménale.
Quoique on n'en pense (car je sais que l'on compte pas mal de détracteurs du leader sur ce site), Bellamy nous prouve encore une fois sa maîtrise vocale exceptionnelle et ses remarquables talents de musicos lors de cette prestation.
Frissons garantis du haut des arènes à la vue de cette fosse qui se déchaîne à l'unisson sur un "Plug In Baby" ou un "Time Is Running Out"... Du bon, du très bon Muse en ce soir d'été à Nîmes. Quelle couleur déjà la pierre ?
Ce genre de soirée d'été aux conditions climatiques idéales, dans une belle ville, avec un magnifique décor le genre de lieu où tout est réuni pour que la soirée soit à marquer d'une pierre blanche.
C'est véritablement ce genre de soirée là que je viens de vivre.
Passons rapidement sur la mise en bouche prévu au programme en l'occurrence The Blood Arm et sa performance bas de gamme, un groupe qui visiblement cherche encore son style et dont le chanteur aurait besoin de quelques leçons de justesse vocale.
De toute façon le public est déjà chaud bouillant. Il patiente comme il peut à coup de 'ola' et c'est de bonne guerre, manifeste son impatience lorsque il sait la mise en place du trio britannique terminée.
Muse à un rapport privilégié avec les arènes, comme une sorte de passage obligé dans ce temple romain. Il est loin le temps d'ailleurs où il faisait le guest star de PJ Harvey ou Noir Dez, déjà en 2004 pour la tournée d'Absolution il avait enflammé le cercle en tête d'affiche. Cela rassure même de pouvoir encore apprécier ce groupe en dehors d'un stade de football...
Alors comme en patrons des lieux qu'il sont Bellamy and Co vont faire le show deux heures durant avec cette maturité acquise au fil des innombrables tournées mondiales auxquelles le groupe est maintenant habitué.
Ici pas besoin de conquérir un public, celui-ci est déjà tout à la cause du groupe, mais il s'agit de prouver qu'en trois ans la machine à succès qu'est devenue Muse n'a pas vendu son âme au diable du tout commercial.
Pour avoir assister aux deux prestations consécutives, je peux affirmer qu'il n'en est rien.
Au contraire, le produit c'est même bonifié. Avec un Bellamy beaucoup moins introverti, plus détendu (serait-ce l'apport d'un quatrième larron planqué derrière le bassiste qui officie aux claviers et à la prog laissant de ce fait plus libre le bellâtre qui en est la cause) et la dimension extraordinaire prise par Howard derrière ses fûts qui combine précision et rapidité de façon impressionnante, le seul bémol viendrait éventuellement du réglage sonore de la basse de Wolstenholme dont la distorsion est telle, qu'elle sature les enceintes.
La présence sur cette tournée d'un piano à queue sur scène se matérialise par une séquence de quatre titres (de "Hoodoo" à "Sunburn") où Bellamy délaisse complètement la guitare pour un registre on ne peut plus classique. Ce break ou plutôt cette accalmie on les retrouve également au cours du premier rappel avec deux titres en acoustique dont le sublime "Unitented".
Pour le reste -voir plus bas la setlist du concert- l'artillerie lourde est de sortie, les classiques du genre au rendez-vous et le rappel final d'une puissance phénoménale.
Quoique on n'en pense (car je sais que l'on compte pas mal de détracteurs du leader sur ce site), Bellamy nous prouve encore une fois sa maîtrise vocale exceptionnelle et ses remarquables talents de musicos lors de cette prestation.
Frissons garantis du haut des arènes à la vue de cette fosse qui se déchaîne à l'unisson sur un "Plug In Baby" ou un "Time Is Running Out"... Du bon, du très bon Muse en ce soir d'été à Nîmes. Quelle couleur déjà la pierre ?
Parfait 17/20 | par Chacal |
Setlist :
Take A Bow
Map Of The Problematique
Hysteria
Supermassive Black Hole
Butterflies And Hurricanes
Hoodoo
Feeling Good
Apocalypse Please
Sunburn
Starlight
Invincible
Bliss
New Born
>>>
Soldier's Poem
Unitented
Time Is Running Out
Stockholm Syndrome
>>>
Plug In Baby
Knights Of Cydonia
Take A Bow
Map Of The Problematique
Hysteria
Supermassive Black Hole
Butterflies And Hurricanes
Hoodoo
Feeling Good
Apocalypse Please
Sunburn
Starlight
Invincible
Bliss
New Born
>>>
Soldier's Poem
Unitented
Time Is Running Out
Stockholm Syndrome
>>>
Plug In Baby
Knights Of Cydonia
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