Cerberus Shoal
The Land We All Believe In |
Label :
North East Indie |
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Revoilà donc le banc de cerbères ! Ce pauvre gardien des enfers qui se fit rouler par la belle Psyché... C'est sûrement pas un hasard ! Car en effet, difficile d'être plus psyché que Cerberus Shoal. On y rajoute beaucoup de folk et un peu de post-rock, et voilà ! Du post-folk psychédélique ! Ah, la joie du classement !
On se plonge dans ce disque comme s'il l'on explorait un monde inconnu, inquiétant et absurde. La pochette y est peut-être pour quelque chose. On se sent comme Alice au pays des merveilles : perdu, émerveillé, inquiet...
Car ce disque, c'est un film, un voyage, un 'trip' dans tous les sens du terme. Voici le mien, si vous le voulez bien...
L'album s'ouvre tout doucement, puis une petite musique apparaît (oui, apparaît, parce que la musique de Cerberus Shoal, ben je la trouve visuelle). Elle nous souhaite la bienvenue et nous dis de ne pas nous inquiéter (oui, elle parle aussi). Puis, c'est "WYRM", plus rythmée, elle nous emporte en trotinant, s'énerve, nous hurle son désespoir et cède la place à une boucle avec foutoir de 5 minutes, qui s'estompe petit à petit pour revenir au message initial...
"Pie For The President". Une joie bizarre, enfantine, nous envahie. De courts passages bordélico-tyroliens sèment le doute : n'y a t'il pas autre chose que des fous ici ?
La réponse arrive avec "The Ghosts Are Greedy", lentement, et nous confirme que non, il n'y a ici rien d'autre que la folie, et celle-ci se révèle plus malsaine que prévu... Puis, on flippe carrément, merde, faut se tirer d'ici, ça craint, qui c'est ce barge qui hurle toute sa haine ? On se réveille. On essaie vainement de comprendre ce qui se passe. Puis, d'un seul coup, on ne sait pourquoi, c'est la libération, comme si toute la peur n'avait été qu'une grosse blague. On souffle, on revit. Un chant lancinant me rappelle "White Rabbit" de Jefferson Airplane. White Rabbit... Sûrement pas un hasard...
La piste suivante, "Junior", semble nous dire au revoir, mais finalement réintroduit le doute : et si tes peurs revenaient ?
Sur le chemin du retour, avec "Taking Out The Enemy", on passe vite fait par une petite ville malfamée, pour s'envoler vers la plate mais rassurante réalité.
Silence. J'oublie mon voyage. Je redescends sur terre.
Mais non ! L'album se réveille, il m'avait pourtant prévenu tout à l'heure : 'This is not the end' qu'il me disait !
J'ai droit à un grand 'au revoir' à la fois malsain et joyeux...
Un jour, il faudra que je lise les paroles pour connaître la véritable histoire...
On se plonge dans ce disque comme s'il l'on explorait un monde inconnu, inquiétant et absurde. La pochette y est peut-être pour quelque chose. On se sent comme Alice au pays des merveilles : perdu, émerveillé, inquiet...
Car ce disque, c'est un film, un voyage, un 'trip' dans tous les sens du terme. Voici le mien, si vous le voulez bien...
L'album s'ouvre tout doucement, puis une petite musique apparaît (oui, apparaît, parce que la musique de Cerberus Shoal, ben je la trouve visuelle). Elle nous souhaite la bienvenue et nous dis de ne pas nous inquiéter (oui, elle parle aussi). Puis, c'est "WYRM", plus rythmée, elle nous emporte en trotinant, s'énerve, nous hurle son désespoir et cède la place à une boucle avec foutoir de 5 minutes, qui s'estompe petit à petit pour revenir au message initial...
"Pie For The President". Une joie bizarre, enfantine, nous envahie. De courts passages bordélico-tyroliens sèment le doute : n'y a t'il pas autre chose que des fous ici ?
La réponse arrive avec "The Ghosts Are Greedy", lentement, et nous confirme que non, il n'y a ici rien d'autre que la folie, et celle-ci se révèle plus malsaine que prévu... Puis, on flippe carrément, merde, faut se tirer d'ici, ça craint, qui c'est ce barge qui hurle toute sa haine ? On se réveille. On essaie vainement de comprendre ce qui se passe. Puis, d'un seul coup, on ne sait pourquoi, c'est la libération, comme si toute la peur n'avait été qu'une grosse blague. On souffle, on revit. Un chant lancinant me rappelle "White Rabbit" de Jefferson Airplane. White Rabbit... Sûrement pas un hasard...
La piste suivante, "Junior", semble nous dire au revoir, mais finalement réintroduit le doute : et si tes peurs revenaient ?
Sur le chemin du retour, avec "Taking Out The Enemy", on passe vite fait par une petite ville malfamée, pour s'envoler vers la plate mais rassurante réalité.
Silence. J'oublie mon voyage. Je redescends sur terre.
Mais non ! L'album se réveille, il m'avait pourtant prévenu tout à l'heure : 'This is not the end' qu'il me disait !
J'ai droit à un grand 'au revoir' à la fois malsain et joyeux...
Un jour, il faudra que je lise les paroles pour connaître la véritable histoire...
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Zedioud |
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