Mick Harris

Mick Harris débarque sur la scène de L'Antipode vers 21H30 pour presque 2 heures de set. Sitôt débarqué sur scène, cet ancien Napalm Death, Scorn (mais également Painkiller), ne tarde pas à déverser son flot d'electronica à un public désireux d'en découdre avec lui.
Epaulé par un programmateur qui fera défiler des films tout le long du set de Mick Harris, ce dernier s'aventurera dans des territoires à la croisée du dub, de l'ambiant, de la jungle et de l'indus. Penché pendant près de heures sur ses machines Harris se montrera capable de prpopager des atmosphères denses au travers de samples parfois aoppressants, tout en y insufflant des accélérations dévastatrices et des montées tout en puissance du plus bel effet. Violence et envoûtement seront donc de la partie: Mick Harris réussira donc aisément le pari de plonger le public dans un dub atmosphérique des plus "trippants", et sujet aux plus improbables excursions finalement presque noisy et jouissives, et ce avec un talent hors-norme.
De passages dévastateurs en passages introspectifs mais tout aussi intenses, Mick Harris pourra quitter la scène sous l'ovation du public totalement acquis à la cause de l'Anglais. Avec un charisme évident et un set des plus recommandables, Harris confirme bel et bien sa réputation de stakhanoviste d'avant-garde.