Helmet
Born Annoying |
Label :
Amphetamine Reptile |
||||
Sortie en 1995, ce disque est en fait une compilation des premiers 45 tours d'Helmet pour Amphetamine Reptile Records.
Dix chansons où l'on retrouve le groupe qu'on connait : grosses grattes, voix en réverb' mixée en arrière, batterie souvent monolithique, changements de rythmes venant tout droits du jazz, dont Page Hamilton est licencié. Toujours des intrumentaux, dont ce "Rumble" certainement en hommage (raté ...) à Link Wray, ou encore "No Nicky No" bien métal. Les influences du groupe se font clairement sentir, peut-être trop d'ailleurs (l'intro de "Rumble" sent le Big Black à plein nez) ; du reste, Helmet reprend le "Oven" des Melvins et le "Primitive" de Killing Joke ... comme disait Confucius : 'Quitte à imiter maladroitement, autant carrément faire des covers !'.
Ce disque souffre malheureusement d'un vice rhédibitoire : les morceaux sont bien trop longs et deviennent vite rébarbatifs.
A noter en plage 10 une autre version de "Born Annoying" (la première chanson du CD) mais réenregistrée en 1993, soit quatre ans plus tard ; c'est là que l'on mesure les progrès du groupe. Voix plus assurée, tempo plus rapide, solo bien plus urgent, et disparition de l'étalage de virtuosité guitaristique gonflant. L'avenir du groupe était tout trouvé, la voie pour Betty et le terrible Aftertaste était tracée.
Bref, à ses débuts, la bande à Page Hamilton avait déjà semé les graines de son style ; seulement, cette récolte-ci était trop précoce.
Dix chansons où l'on retrouve le groupe qu'on connait : grosses grattes, voix en réverb' mixée en arrière, batterie souvent monolithique, changements de rythmes venant tout droits du jazz, dont Page Hamilton est licencié. Toujours des intrumentaux, dont ce "Rumble" certainement en hommage (raté ...) à Link Wray, ou encore "No Nicky No" bien métal. Les influences du groupe se font clairement sentir, peut-être trop d'ailleurs (l'intro de "Rumble" sent le Big Black à plein nez) ; du reste, Helmet reprend le "Oven" des Melvins et le "Primitive" de Killing Joke ... comme disait Confucius : 'Quitte à imiter maladroitement, autant carrément faire des covers !'.
Ce disque souffre malheureusement d'un vice rhédibitoire : les morceaux sont bien trop longs et deviennent vite rébarbatifs.
A noter en plage 10 une autre version de "Born Annoying" (la première chanson du CD) mais réenregistrée en 1993, soit quatre ans plus tard ; c'est là que l'on mesure les progrès du groupe. Voix plus assurée, tempo plus rapide, solo bien plus urgent, et disparition de l'étalage de virtuosité guitaristique gonflant. L'avenir du groupe était tout trouvé, la voie pour Betty et le terrible Aftertaste était tracée.
Bref, à ses débuts, la bande à Page Hamilton avait déjà semé les graines de son style ; seulement, cette récolte-ci était trop précoce.
Passable 11/20 | par Thinwhitejs |
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