Interpol
Antics |
Label :
Matador |
||||
Le premier album ayant réussi à capter une partie de l'énergie incroyable que le groupe dégage sur scène, on attendait le second de pied ferme, sans avoir l'écoute biaisée par des écoutes successives de concerts répétés en boucle ...
Et pourtant, en entrant la galette dans le lecteur, on en vient à se demander : "Est-ce vraiment Interpol ?".
Le premier morceau, "Next Exit", est en effet incroyablement mou, sans rythme. Si c'est ça, le grand retour, merci ! Il ne manque pas forcément de qualités, mais là où un groupe comme les Tindersticks auraient pu retourner le morceau, le noircir, Interpol n'en tire pas vraiment grand chose.
Heureusement, les choses s'améliorent franchement par la suite.
"Evil" est sans souci le meilleur moment de l'album, où la batterie et la basse, d'une précision redoutable, donnent des ailes à ce morceau au refrain imparable. Le genre de truc qu'on sent d'avance qu'on aura encore dans la tête durant pas mal de temps ...
"Narc" est assez surprenant, avec un couplet qu'on pourrait presque qualifier de "guilleret" pour le groupe. Le morceau décolle bien sur la fin, et on sent que sur scène, il pourra bien devenir un des préférés, à l'instar de "The New".
"Take You On A Cruise" est un morceau un peu plus dur d'accès, mais ça vaut la peine. Le morceau qu'ils avaient loupé avec "Next Exit", un peu triste, sans être mou le moins du monde. "Slow Hands" est un tube en puissance, très très rock. C'est d'ailleurs le premier single, on comprend le choix, très efficace, abordable.
"Not Even Jail" par contre, est trop produit, pour un morceau qui gagnerait à être plus cru, moins poli. On attend les versions live avec impatience.
Interpol n'aurait jamais réussi à dépasser son premier EP "Precipitate", et justement, "Public Pervert" n'y aurait pas dépareillé, le calme y laisse passer par moment l'intensité, on se retrouve presque malgré soi en train de hocher la tête.
"C'Mere" repose entièrement sur la voix de Banks, ce qui est une bonne idée au vu des potentialités du garçon. Le résultat est très bon, même si peut-être un peu "scolaire", le chant est un chouia trop appliqué, très juste. Mais là, franchement, on pinaille un peu ...
"Lenght Of Love", on l'avait déjà entendu à l' Elysée Montmarte début 2003. Comme à l'époque, elle reste sympathique, sans tout de même être au niveau du reste de l'album, en dépit d'un final plutôt inspiré.
Et, enfin, "A time To Be So Small". On l'avait déjà entendue sur le "Precipitate" EP celle-ci, mais cette version est quand même très différente. Dure à entendre objectivement, tellement on est habitué à l'autre version, il faudra probablement encore un paquet d'écoutes pour s'y habituer.
Au final, donc, ce nouvel album est-il une confirmation ?
Oui, bien sûr, il est meilleur que le précédent, sans problèmes, surtout après plusieurs écoutes, ce disque se révèle peu à peu.
Mais d'un autre côté, on est bien en dessous des prestations live où Interpol donne tout, et se révèle parfois un Grand Groupe.
On attend la tournée ! On sera même prêts à leur pardonner "Next Exit".
Et pourtant, en entrant la galette dans le lecteur, on en vient à se demander : "Est-ce vraiment Interpol ?".
Le premier morceau, "Next Exit", est en effet incroyablement mou, sans rythme. Si c'est ça, le grand retour, merci ! Il ne manque pas forcément de qualités, mais là où un groupe comme les Tindersticks auraient pu retourner le morceau, le noircir, Interpol n'en tire pas vraiment grand chose.
Heureusement, les choses s'améliorent franchement par la suite.
"Evil" est sans souci le meilleur moment de l'album, où la batterie et la basse, d'une précision redoutable, donnent des ailes à ce morceau au refrain imparable. Le genre de truc qu'on sent d'avance qu'on aura encore dans la tête durant pas mal de temps ...
"Narc" est assez surprenant, avec un couplet qu'on pourrait presque qualifier de "guilleret" pour le groupe. Le morceau décolle bien sur la fin, et on sent que sur scène, il pourra bien devenir un des préférés, à l'instar de "The New".
"Take You On A Cruise" est un morceau un peu plus dur d'accès, mais ça vaut la peine. Le morceau qu'ils avaient loupé avec "Next Exit", un peu triste, sans être mou le moins du monde. "Slow Hands" est un tube en puissance, très très rock. C'est d'ailleurs le premier single, on comprend le choix, très efficace, abordable.
"Not Even Jail" par contre, est trop produit, pour un morceau qui gagnerait à être plus cru, moins poli. On attend les versions live avec impatience.
Interpol n'aurait jamais réussi à dépasser son premier EP "Precipitate", et justement, "Public Pervert" n'y aurait pas dépareillé, le calme y laisse passer par moment l'intensité, on se retrouve presque malgré soi en train de hocher la tête.
"C'Mere" repose entièrement sur la voix de Banks, ce qui est une bonne idée au vu des potentialités du garçon. Le résultat est très bon, même si peut-être un peu "scolaire", le chant est un chouia trop appliqué, très juste. Mais là, franchement, on pinaille un peu ...
"Lenght Of Love", on l'avait déjà entendu à l' Elysée Montmarte début 2003. Comme à l'époque, elle reste sympathique, sans tout de même être au niveau du reste de l'album, en dépit d'un final plutôt inspiré.
Et, enfin, "A time To Be So Small". On l'avait déjà entendue sur le "Precipitate" EP celle-ci, mais cette version est quand même très différente. Dure à entendre objectivement, tellement on est habitué à l'autre version, il faudra probablement encore un paquet d'écoutes pour s'y habituer.
Au final, donc, ce nouvel album est-il une confirmation ?
Oui, bien sûr, il est meilleur que le précédent, sans problèmes, surtout après plusieurs écoutes, ce disque se révèle peu à peu.
Mais d'un autre côté, on est bien en dessous des prestations live où Interpol donne tout, et se révèle parfois un Grand Groupe.
On attend la tournée ! On sera même prêts à leur pardonner "Next Exit".
Très bon 16/20 | par Vince |
Posté le 29 novembre 2004 à 19 h 37 |
La découverte de ce disque s'est faite dans l'urgence.
Juste une semaine après être tombé sous l'emprise de "Turn On The Bright Lights" il me fallait continuer cette plongée dans l'univers si particulier de ce groupe.
J'ai donc écouté ce nouveau disque avec outrance me glissant dans ces nouvelles compositions éreintantes.
En effet, l'album commence sur un titre plutôt différent de ce que l'on avait l'habitude d'entendre. Plus soft. Moins de caractère.
Puis vient cet enchainnement diabolique: "Evil", "Narc", "Take You On A Cruise", "Slow Hands".
Les mélodies sont incroyablement prenantes.
Les riffs de guitares sont tranchants.
"Slow Hands" est d'une incroyable puissance.
Ces 4 gugus ont pris la foudre....
"Not Even Jail" fait une sorte de pause au milieu du disque, histoire de reprendre son souffle. La production est beaucoup plus riche, une nouvelle face de ce groupe, inconnue sur leur 1er disque.
"Public Pervert" reprend les rènes en douceur, le titre manquant d'un petit brin de quelque chose qui rend le reste du disque unique.
Les trois derniers titres finissent de m'achever, enfoncent le clou, même si légèrement au-dessous du niveau du reste du disque...
Et la voix de Paul Banks reste toujours aussi profonde, sur la longueur.
J'étais très excité à l'idée de découvrir ce disque, mais j'éprouvais aussi pas mal de craintes. Peur d'être déçu...
Et bien mes craintes n'étaient aucunement justifiées.
Cet album ne fait que renforcer l'extrême attirance que j'éprouve pour cette musique.
En trois semaines j'ai découvert 2 albums somptueux d'un groupe profondément inspiré.
Les mélodies que je ne connais pas encore totalement reviennent par bribe dans ma tête durant toute la journée. Il me faut attendre le soir pour me remplir de cette musique, compulsivement.
J'espère qu'elle ne me m'occupera jamais complètement, que cette soif restera inextinguible.
Juste une semaine après être tombé sous l'emprise de "Turn On The Bright Lights" il me fallait continuer cette plongée dans l'univers si particulier de ce groupe.
J'ai donc écouté ce nouveau disque avec outrance me glissant dans ces nouvelles compositions éreintantes.
En effet, l'album commence sur un titre plutôt différent de ce que l'on avait l'habitude d'entendre. Plus soft. Moins de caractère.
Puis vient cet enchainnement diabolique: "Evil", "Narc", "Take You On A Cruise", "Slow Hands".
Les mélodies sont incroyablement prenantes.
Les riffs de guitares sont tranchants.
"Slow Hands" est d'une incroyable puissance.
Ces 4 gugus ont pris la foudre....
"Not Even Jail" fait une sorte de pause au milieu du disque, histoire de reprendre son souffle. La production est beaucoup plus riche, une nouvelle face de ce groupe, inconnue sur leur 1er disque.
"Public Pervert" reprend les rènes en douceur, le titre manquant d'un petit brin de quelque chose qui rend le reste du disque unique.
Les trois derniers titres finissent de m'achever, enfoncent le clou, même si légèrement au-dessous du niveau du reste du disque...
Et la voix de Paul Banks reste toujours aussi profonde, sur la longueur.
J'étais très excité à l'idée de découvrir ce disque, mais j'éprouvais aussi pas mal de craintes. Peur d'être déçu...
Et bien mes craintes n'étaient aucunement justifiées.
Cet album ne fait que renforcer l'extrême attirance que j'éprouve pour cette musique.
En trois semaines j'ai découvert 2 albums somptueux d'un groupe profondément inspiré.
Les mélodies que je ne connais pas encore totalement reviennent par bribe dans ma tête durant toute la journée. Il me faut attendre le soir pour me remplir de cette musique, compulsivement.
J'espère qu'elle ne me m'occupera jamais complètement, que cette soif restera inextinguible.
Excellent ! 18/20
Posté le 24 mars 2005 à 22 h 03 |
A la première écoute j'étais un peu sceptique. Pas mal, mais je trouvais une trop forte ressemblance avec Bahaus, Joy Division et une voix singeant trop Ian Curtis. Ce qui me gênait c'était l'impression d'avoir retrouvé un vieil album de brit new-wave que j'écoutais dans les années 80.
Pourtant après différentes écoutes de ces New Yorkais, j'ai réussi à apprécier la particularité de ce groupe. La voix puissante, gutturale de Paul Banks mais aussi des mélodies impeccables. Tout cela donne un mélange de morceaux sombres, mélancoliques et d'autres plus rocks. La basse sobre et captivante (sur "Evil") rappelle les meilleurs Cure, période sombre.
Le premier titre ("Next Exit") nous entraîne dans une atmosphère lourde et hypnotique.
"Narc" est un morceau captivant avec son final à la Joy Division. Il y a des titres plus rock, comme l'efficace "Slow Hands".
Au final je suis sous le charme et au-delà de toutes les influences perceptibles, il existe bel et bien un son Interpol : un 'new-wave-rock' des années 2000.
Pourtant après différentes écoutes de ces New Yorkais, j'ai réussi à apprécier la particularité de ce groupe. La voix puissante, gutturale de Paul Banks mais aussi des mélodies impeccables. Tout cela donne un mélange de morceaux sombres, mélancoliques et d'autres plus rocks. La basse sobre et captivante (sur "Evil") rappelle les meilleurs Cure, période sombre.
Le premier titre ("Next Exit") nous entraîne dans une atmosphère lourde et hypnotique.
"Narc" est un morceau captivant avec son final à la Joy Division. Il y a des titres plus rock, comme l'efficace "Slow Hands".
Au final je suis sous le charme et au-delà de toutes les influences perceptibles, il existe bel et bien un son Interpol : un 'new-wave-rock' des années 2000.
Excellent ! 18/20
Posté le 09 avril 2005 à 22 h 53 |
Sentiments partagés à la première écoute de ce disque. J'avais tout de suite été attiré par "Slow Hands" et son rythme imparable ... Je retrouvais dans cette chanson des éléments qui m'avaient toujours attirés. Par la suite, j'avais trouvé le reste de l'album un peu mou. Pourtant, étonnamment, plus le temps passait et moins j'arrivais à me défaire de ce disque. Trouvant petit à petit de nouvelles clés pour le comprendre et m'imbibant progressivement de l'atmosphère générale des chansons.
Maintenant, si je trouve encore quelques faiblesses ("Next Exit" par exemple), des titres comme "C'mere", "Narc", "Take You On A Cruise", sans parler de l'irrésistible "Evil" m'ont complètement convaincu. Et on sent dans ce groupe un potentiel énorme, qui ne demande qu'une tout petite étincelle pour éclater complètement ...
Maintenant, si je trouve encore quelques faiblesses ("Next Exit" par exemple), des titres comme "C'mere", "Narc", "Take You On A Cruise", sans parler de l'irrésistible "Evil" m'ont complètement convaincu. Et on sent dans ce groupe un potentiel énorme, qui ne demande qu'une tout petite étincelle pour éclater complètement ...
Très bon 16/20
Posté le 20 avril 2005 à 18 h 32 |
C'est sûr, on pense quand même beaucoup à Joy Division. Surtout la voix: le fantôme de Ian Curtis semble vraiment s'échapper de la bouche du chanteur. Autre ressemblance: la noirceur romantique des textes. Ici, j'ai cru comprendre qu'il était surtout question d'amours contrariées que la frustration et la perversion menacent de détruire.
Néanmoins, la musique d'Interpol ne possède pas la même splendeur sépulcrale que celle de leurs aînés mancuniens. Elle donne moins l'impression angoissante d'être enfermé dans une crypte. Elle n'a pas la même tension, non plus.
De fait, c'est vrai que certaines chansons sont franchement mollassonnes, "Next Exit" par exemple. Encore que celle-là peut apparaître comme une simple introduction avant l'excellente "Evil", la chanson-phare de l'album (ha, ces couplets mi-chantés mi-parlés et ce refrain qui reflue avant de reprendre de plus belle !...).
Après, ça ronronne un peu avec les deux morceaux suivants. Ils gagnent cependant à être connus: au fil des écoutes, ils parviennent à créer une atmosphère subtilement inquiétante. Du coup, "Slow Hands" avec son refrain disco-rock efficace, quoique légèrement convenu, fait un peu sursauter (dance-floor garanti en concert !). Pour le reste, j'ai été séduit par la mélodie élégante de "C'mere" ainsi que par les guitares lancinantes de "Lenght Of Love".
Au final, la "new cold wave" de ces New-Yorkais n'a rien de bien révolutionnaire mais se laisse écouter avec plaisir. Je serais curieux de voir le groupe sur scène où il sait donner sa pleine mesure, à ce qu'on dit...
Néanmoins, la musique d'Interpol ne possède pas la même splendeur sépulcrale que celle de leurs aînés mancuniens. Elle donne moins l'impression angoissante d'être enfermé dans une crypte. Elle n'a pas la même tension, non plus.
De fait, c'est vrai que certaines chansons sont franchement mollassonnes, "Next Exit" par exemple. Encore que celle-là peut apparaître comme une simple introduction avant l'excellente "Evil", la chanson-phare de l'album (ha, ces couplets mi-chantés mi-parlés et ce refrain qui reflue avant de reprendre de plus belle !...).
Après, ça ronronne un peu avec les deux morceaux suivants. Ils gagnent cependant à être connus: au fil des écoutes, ils parviennent à créer une atmosphère subtilement inquiétante. Du coup, "Slow Hands" avec son refrain disco-rock efficace, quoique légèrement convenu, fait un peu sursauter (dance-floor garanti en concert !). Pour le reste, j'ai été séduit par la mélodie élégante de "C'mere" ainsi que par les guitares lancinantes de "Lenght Of Love".
Au final, la "new cold wave" de ces New-Yorkais n'a rien de bien révolutionnaire mais se laisse écouter avec plaisir. Je serais curieux de voir le groupe sur scène où il sait donner sa pleine mesure, à ce qu'on dit...
Sympa 14/20
Posté le 07 mai 2005 à 19 h 14 |
"Next Exit": platounet, sans âme, ce premier titre annonce à merveille les déceptions qui s'ensuivent.
Et pourtant, on reprend vite espoir avec "Evil", efficace en diable (et une première fois, Carlos D. sauve la baraque en insufflant une dynamique incroyable au morceau). Puis c'est définitivement les montagnes russes : on est catastrophé par le riff vide du couplet de "Narc", et les efforts démesurés de la section rythmique n'y font (presque) rien ... Il faut pourtant reconnaître que le refrain et le final sont entêtants.
"Take You On A Cruise" nous rappelle difficilement ce qu' Interpol pouvait être : mélancolique, enragé, enchaînant les mélodies comme des perles. Mais tout semble déjà moins naturel, moins direct, trop calculé.
L'entrée primale de "Slow Hands" ne me fait que plus regretter "Turn On the Bright Lights", et son "Obstacle" dévastateur. Le morceau reste agréable, mais tellement conventionnel !
On croit au génie de Carlos D sur le début de "Not Even Jail" : pourrait-il à lui seul sauver le groupe du marasme ? ... La réponse est non, la pauvreté des guitares (-qui n'a pas déjà entendu mille fois ces arpèges ?-) tuant le morceau dans l'oeuf.
"Public Pervert" attère sur son couplet mais se révèle en fait le deuxième bon morceau d' "Antics", tant le refrain et le final sont imparables, faisant ressortir la noirceur du groupe (celui qu'on aimait, snif!).
"C'Mere" est un déchet, une sous face B indigne de ce qu' Interpol peut donner au mieux de sa forme ; et "Lenght Of Love" ne vaut guère mieux, avec ses arpèges saturés fatiguants, lorgnant de manière trop évidente du côté de Joy Division.
Heureusement, "A Time To Be Small" (le titre qui en dit long sur l'attitude que doivent désormais adopter nos 4 compères) clot 'l'erreur de parcours' (?) en beauté.
Mais que doit-on attendre des 4 New Yorkais à présent ??
Et pourtant, on reprend vite espoir avec "Evil", efficace en diable (et une première fois, Carlos D. sauve la baraque en insufflant une dynamique incroyable au morceau). Puis c'est définitivement les montagnes russes : on est catastrophé par le riff vide du couplet de "Narc", et les efforts démesurés de la section rythmique n'y font (presque) rien ... Il faut pourtant reconnaître que le refrain et le final sont entêtants.
"Take You On A Cruise" nous rappelle difficilement ce qu' Interpol pouvait être : mélancolique, enragé, enchaînant les mélodies comme des perles. Mais tout semble déjà moins naturel, moins direct, trop calculé.
L'entrée primale de "Slow Hands" ne me fait que plus regretter "Turn On the Bright Lights", et son "Obstacle" dévastateur. Le morceau reste agréable, mais tellement conventionnel !
On croit au génie de Carlos D sur le début de "Not Even Jail" : pourrait-il à lui seul sauver le groupe du marasme ? ... La réponse est non, la pauvreté des guitares (-qui n'a pas déjà entendu mille fois ces arpèges ?-) tuant le morceau dans l'oeuf.
"Public Pervert" attère sur son couplet mais se révèle en fait le deuxième bon morceau d' "Antics", tant le refrain et le final sont imparables, faisant ressortir la noirceur du groupe (celui qu'on aimait, snif!).
"C'Mere" est un déchet, une sous face B indigne de ce qu' Interpol peut donner au mieux de sa forme ; et "Lenght Of Love" ne vaut guère mieux, avec ses arpèges saturés fatiguants, lorgnant de manière trop évidente du côté de Joy Division.
Heureusement, "A Time To Be Small" (le titre qui en dit long sur l'attitude que doivent désormais adopter nos 4 compères) clot 'l'erreur de parcours' (?) en beauté.
Mais que doit-on attendre des 4 New Yorkais à présent ??
Pas terrible 9/20
Posté le 02 février 2006 à 23 h 22 |
Le deuxième album d'Interpol est totalement différent du premier. Pas tellement au niveau musical; on retrouve les même bases, mais au niveau de l'album en lui même. Le premier était un chef d'oeuvre, de la première à la dernière seconde. Sans chute, un album qui s'écoute en entier. Le second est différent. Il y a de très très bons morceaux (Evil, Slow Hands, Not Even Jail), mais il y a aussi des ratés comme Next Exit.
Pour ce qui est du bon, Evil est un morceau à peu près génial avec une magnifique basse au début faisant référence à Joy Division. Not Even Jail est pour moi l'un des meilleurs morceaux. Peut être trop "produit" comme vous dites, mais qui marche trés bien et c'est l'essentiel. Il est sombre mais rythmé, violent (enfin pour Interpol, tout est relatif) mais pas surfait.
Malgré quelques fautes, c'est donc un trés bon deuxième album qui s'écoute à la suite du premier sans problème.
Pour ce qui est du bon, Evil est un morceau à peu près génial avec une magnifique basse au début faisant référence à Joy Division. Not Even Jail est pour moi l'un des meilleurs morceaux. Peut être trop "produit" comme vous dites, mais qui marche trés bien et c'est l'essentiel. Il est sombre mais rythmé, violent (enfin pour Interpol, tout est relatif) mais pas surfait.
Malgré quelques fautes, c'est donc un trés bon deuxième album qui s'écoute à la suite du premier sans problème.
Excellent ! 18/20
Posté le 30 juillet 2006 à 23 h 55 |
Quelle déception!
J'attendais cet album avec tant d'impatience.
La première écoute s'est avérée vraiment très déçevante.
Il a fallu effectuer plusieurs tentatives pour enfin trouver (quelques?) titres corrects sur cet album... Je pense à "Not Even Jail".
Pour le reste, je reste sur ma faim...
Manque d'originalité et d'émotions.
On est très loin du magnifique et très personnel Turn On The Bright Lights.
Dommage...
J'attendais cet album avec tant d'impatience.
La première écoute s'est avérée vraiment très déçevante.
Il a fallu effectuer plusieurs tentatives pour enfin trouver (quelques?) titres corrects sur cet album... Je pense à "Not Even Jail".
Pour le reste, je reste sur ma faim...
Manque d'originalité et d'émotions.
On est très loin du magnifique et très personnel Turn On The Bright Lights.
Dommage...
Pas terrible 9/20
En ligne
427 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages