Sonic Youth

Washing Machine

Washing Machine

 Label :     Geffen 
 Sortie :    1995 
 Format :  Album / CD  Vinyle   

Avec "Washing Machine", Sonic Youth investit dans l'électro-ménager. Et apparemment, ça leur réussit !
Et oui, leur nouvelle machine à laver est magique : en plus de laver le linge, elle envoie des ondes mystiques, véritable source d'inspiration inaltérable et inattaquable. Du coup, les onze titres de "Washing Machine" sont grandioses et diversifiés : ambiances tour-à-tour apaisantes ou obnubilantes, sereines ou nerveuses, sons purs ou torturés, expérimentaux ou décalés, mélodies tragiquement efficaces, à la fois étonnantes de simplicité et d'originalité... Tout est agencé à merveille, avec en prime une diversité d'esprit (punk, rock, free-jazz...) richissime mais discrète, omnichangeante et complémentaire. Du surprenant "Becuz" au réellement magnifique et débordant "The Diamond Sea" en passant par le mélancolique "Little Trouble Girl" (avec Kim Deal aux chœurs), Sonic Youth excelle et se renouvelle, surprend et charme, innove et déchire.
Indéniablement, Sonic Youth est un groupe mythique... et entre autres parce qu'ils ont réussi à transformer la corvée d'une lessive en un bonheur jouissif.


Excellent !   18/20
par X_Shape104


  Une version limitée double cd incluait un deuxième disque contenant 4 titres live ("Starfield Road", "Eric's Trip", "The Diamond Sea" et "Teen Age Riot") enregistrés en 1995 à l'Elysée Montmartre.


 Moyenne 18.27/20 

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Posté le 13 septembre 2003 à 14 h 46

Un chef d'oeuvre musical de luxe calme et volupté ! finit l'énervement place à la relaxation, détendez vous, tout vas bien ! ca va mieu maintenant ? ho oui ca va bien, même très bien !
que dire de plus !
les albums suivants sont de la même trempe aussi. Que du bonheur !!
Exceptionnel ! !   19/20



Posté le 28 septembre 2003 à 03 h 48

Sonic Youth atteint des sommets. Après Sister, Sonic Youth est passé par une phase un peu plus pop.En 1995 ils arrivent cette merveille.Skip Tracer une des meilleurs pièces de Sonic Youth. Le son est typique des albums classique du rock.Un son original.On reconnait immédiatement le son de Washing Machine.Bon d'un bout à l'autre.Un disque fait par un groupe mature et en controle de leur son.Malheureusement je ne pense pas qu'ils seront capable d'aller plus loin que ce chef-d'oeuvre du rock(entend-on nous bien)
Intemporel ! ! !   20/20



Posté le 30 septembre 2003 à 11 h 25

A l'heure de la supermarchisation (pardonnez-moi ce néologisme barbare) du rock de NYC, à l'heure où la bande à Manoeuvre se complait dans une comparaison foireuse nouveauté garage/velvet underground (autant comparer le pâté Henaff au foie gras), l'écoute d'albums de la trempe de Washing Machine à quelque chose de rassurant.
N'insistons pas sur le fait que cet album soit grandiose...tout le monde le sait (!).

Cette galette est un véritable témoignage musical des influences qui ont traversé le milieu rock new-yorkais. L'atmosphère générale de l'album d'abord, perdue quelque part dans le blues primal du delta, de la fin des années 1940, mâtiné d'un bric à brac free/punk (pas étonnant qu'au même moment Sonic ait travaillé avec Beck sur son album ODELAY). Attitude décomplexée, punk s'il en est, chamboulant l'auditeur du presque jazz saucer-like à l'odyssée bluesy Washing Machine (le morceau), en passant le mur de bruit de Junkie's Promise...etc. Je n'évoque pas The Diamond Sea qui me semble être une des toutes meilleures compositions musicales jamais jouées. En fait cet album au même titre que WLWH du Velvet, a chose quelque d'intemporel, un pont entre un héritage digéré à merveille et une capacité à ouvrir de nouvelles pistes musicales. C'est ce genre d'albums qui tire le rock vers l'avant.
Intemporel ! ! !   20/20



Posté le 23 septembre 2005 à 21 h 46

Washing Machine, album bien nommé dans le sens où on a souvent l'impression que les compos de Sonic Youth sont passées à la machine à laver et en ressortent transfigurées, écorchées, magnifiées, là où un groupe dit normal en aurait fait quelque chose de banal, de plat.

Kim ouvre les réjouissances avec "Becuz", un titre 100% Sonic Youth (admirez au passage mon humour ...). Thurston enchaine avec "Junkie's Promise", ses guitares maison enveloppant le tout de manière toujours aussi magique.
Puis le tempo s'emballe légèrement sur "Saucer-Like" avec à nouveau Thurston au chant, et on s'aperçoit alors que le groupe fait sur cet album -et pour notre plus grand plaisir-, du pur Sonic Youth, dissonant, aussi structuré que déstructuré, cérébral, mélodique également. La voix du sieur Moore prend une intonation narrative, accompagnée par des guitares bien bruitistes, puis le tempo retombe, sous la forme d'une plage égrenant les mêmes notes de guitares, éparses mais si addictives.
Kim reprend le micro sur "Washing Machine" avec son chant rebelle pour un titre une fois de plus façon SY, entre longueurs instrumentales faussement tranquilles et tempo plus speed. "Unwind" , posé, précède un "Little Trouble Girl" sur lequel Kim est accompagnée par... Kim Deal en personne, pour un titre au doux parfum Breeders matiné de S.Y., embelli par des "Sha, la-la..." touchants de naïveté et de sincérité. La gratte d'intro de "No Queen Blues" nous rappelle qu'ici, on est chez Sonic Youth !! Partant ensuite dans une mélodie superbe, la voix de Thurston , d'abord calme, s'emballe subitement avant de laisser ces grattes divines reprendre leur marche : splendide !
"Panty Lies" est un peu le pendant de ce titre, sauf que cette fois le chant est assuré par Kim. Après un instrumental à l'ambiance très "Bad Moon Rising", arrive "Skip Tracer" dont le tempo s'emballe, et nous emballe, au fur et à mesure du titre.
Enfin arrive le morceau d'anthologie du groupe, la fabuleux "The Diamond Sea" long de 19'36, et résumant magistralement ce que le groupe fait le mieux : du rock noisy, expérimental, bourré de sursauts rythmiques, de changements de rythmes inopinés. Du rock aux mélodies lumineuses, aux guitares aussi claires que bruyantes, aussi discrètes qu'elles peuvent être denses et touffues.

Un véritable régal pour les oreilles, pour la tête aussi, placé en fin d'album comme pour rappeler qu'en matière de rock noisy, Sonic Youth plane largement au dessus de la mêlée.
Excellent !   18/20



Posté le 02 décembre 2005 à 20 h 54

On sent ici qu'une seule année s'est écoulée entre Experimental Jet Set Trash And No Star et cet album, car Washing Machine est en fait la suite logique de ce premier disque... Cet album poursuit la transformation entamée par Experimental Jet Set ..., en laissant ici le côté pop prendre le dessus. Pour l'anecdote, le groupe voulait au début se renommer en Washing Machine, car les membres pensaient que le terme Youth ne leur convenait plus très bien, après une quinzaine d'années de carrière... Au final (et heureusement !), Sonic Youth est resté et c'est l'album qui a pris ce nom... En fait, le terme Youth correspond encore à merveille, car avec Washing Machine, le groupe s'offre une nouvelle jeunesse et termine la 'mue' démarrée une année auparavant. Le disque a malgré tout (et heureusement, bis) un son bien distinct de Experimental Jet Set ... et de A Thousand Leaves, qui sortira trois ans plus tard (une telle durée ne s'était jamais écoulée entre deux 'vrais' albums de Sonic Youth, et ne s'est depuis plus écoulée). Avec tout ce que j'ai dit jusque là, on pourrait penser que le disque est un disque de pop pur et dur, laissant oublier ce qu'était Sonic Youth quelques années auparavant, que Bad Moon Rising, Dirty, Daydream Nation ou Evol, sont désormais bien loin... En fait non, le groupe conserve malgré sa mutation son âme et ses éléments d'origine (dissonances, larsens ...), et le prouve notamment avec la géniale introduction du non moins génial "No Queen Blues", chef-d'oeuvre, purement et simplement, commençant donc sur un larsen qui semble durer une éternité, suivi par le morceau à proprement parler - c'est assez dur de définir ce qui fait son charme - : il commence sur un couplet impeccable, puis le refrain accélère et toooooouuuuuuut se bloque à la fin dans un 'no no no no no no' délirant et excellent ; ou dans le magnifique "The Diamond Sea", chef-d'oeuvre (le terme convient tellement bien...) d'une durée de 19 minutes (c'est, si l'on excepte les albums 'à part' que sont Sonic Death et SYR 4, le plus long morceau sur disque de Sonic Youth, suivi de près par "Trilogy" de Daydream Nation), composé principalement de longues (ou moins longues) parties pop suivies de larsens parfaitement maîtrisés... On peut sans trop de mal dire que c'est la perle de l'album, même si la durée ne permet pas de l'écouter comme n'importe quel morceau... Le reste de l'album est un tout petit peu moins bon, mais n'en reste pas moins excellent, et on ne peut que penser que la période pop part vraiment sur de bonnes bases... A noter la présence de Kim Deal des Pixies (et des Breeders) sur l'excellent "Little Trouble Girl".
Excellent !   18/20



Posté le 10 décembre 2005 à 01 h 25

Washing Machine débarque en 1995. A l'époque on sortait d'un excellent Experimental, Jet Set, Trash & No Star qui faisait la part belle aux formats courts et à un éclectisme salvateur, et avait de surcroît permis au groupe de reprendre une certaine distance avec un mouvement grunge qui, pour les avoir placés sur le devant de la scène comme jamais, les exposait surtout à certaines découvenues artistiques (cf. Dirty).

A sa sortie, l'album paraît dans une relative discrétion, quelques (bonnes) critiques de ci de là mais rien à voir avec la période Goo et Dirty justement. 'Un album calme, un titre inaudible', racontait JD Beauvallet chez Lenoir, enfin bon rien qui puisse vraiment mobiliser les foules.

Avec le recul, et là il me semble qu'en 10 ans du recul on en a, cet album apparaît tel qu'il est réellement : un petit chef-d'oeuvre, un vrai classique d'un groupe immense, pas forcément aussi connu que certains de ses illustres cousins Daydream Nation ou Goo, mais pas forcément moins bon loin de là. En fait il est très intéressant de constater qu'un an après Experimental..., Sonic creuse le sillon amorcé par l'album précédent, tout en s'en écartant subtilement : Là où Experimental ... forçait parfois le trait dans l'éclectisme pop, Washing Machine leur permet de revenir vers des formats plus 'classiques' (donc expérimentaux, délicieuse contradiction) - ce que se charge d'annoncer en préambule le génial "Becuz", qui me semble résumer en 4 ou 5 minutes tout Sonic Youth - tout en gardant le meilleur de Experimental... : une maiîrise nouvelle et totale de leur son, toute en subtilité, en légèreté, en inventivité renouvelée, à l'image de ces guitares qui n'ont plus besoin de ce côté faux-grunge-un-peu-vulgaire de Dirty pour s'exprimer, et de cette rythmique qui tend vers une épure encore inconnue des new-yorkais à cette époque (me semble-t-il).

Alors oui, à la réécoute de ce disque, on prend un très grand plaisir. On se dit qu'au même titre que Experimental..., cet album marque une rupture dans la discographie du groupe, celle du passage dans l'ère sonicyouthesque moderne telle que nous la connaissons aujourd'hui : Adulte, sereine, maîtrisant son sujet à la perfection, mais sachant aussi se mettre en danger comme rarement. Ce dont témoigne ce "Diamond Sea" absolument fantastique et splendide, qui développe en 19 minutes ce que "Becuz" avait laissé entrevoir au début de l'album : toute la force et l'intelligence d'un groupe qui après 15 ans de carrière n'est plus loin d'être au sommet de son art.
Excellent !   18/20



Posté le 13 décembre 2005 à 11 h 21

Washing Machine, chouette métaphore pour décrire la musique de Sonic Youth ! Un album déjà tourné vers leurs productions actuelles : Sonic Youth prend son temps pour chaque chanson, jusqu'à atteindre parfois des durées excessives. De plus, le travail d'impro est beaucoup plus présent contrairement aux 'carrés' Dirty et Goo et au faux bordélique Experimental Jet Set...
Le problème, c'est que leur nouvelle lessive ne fait pas mouche tous les coups. Ok pour Kim Gordon, la grande gagnante de l'album, avec la très bonne intro "Becuz", "Washing Machine" (et ses sonorités blues), son duo nostalgique "Little Trouble Girl", l'étonnant "Panty Lies"... Thurston fait son boulot sans plus avec "Junkie's Promise" et "No Queen Blues". Pourtant, "Unwind", c'est vraiment touchant, ultra-mélodique (et original) pour du Sonic Youth, mais la mélodie tourne en rond au bout de trois minutes. Lee délivre de bonnes chansons sans atteindre ses meilleures productions. Quant au surestimé "Diamond Sea", le thème musical est à mon avis trop faible pour durer sur 20 minutes.
On l'aura compris, Washing Machine reste un bon album du groupe, fort honnête, mais à trop vouloir se faire plaisir , Sonic Youth ont un peu oublié les auditeurs, et du coup donnent l'impression d'avoir été moins rigoureux avec eux-mêmes. Et puis finalement sur les machines à laver, on préfère les 'programmes courts'.
Bon   15/20



Posté le 17 janvier 2007 à 12 h 40

1995, c'est l'année de sortie de ce disque merveilleux qu'est Washing Machine. On sent un style évolué par rapport aux précédents albums allant de 1980 à 1990. Il y a donc une maturité chez Sonic Youth plus évoluée (on le sent bien, il suffit d'écouter Sister puis d'écouter Washing Machine et on sent nettement la différence). Comment dire du mal de Washing Machine, c'est vraiment un album parfait. Comme je le disais, Washing Machine est vraiment exceptionnel mais je préférais les sons d'un Sister ou d'un Daydream Nation (mise à part cette maturité, les chansons ne sont pas aussi bonnes qu'au début du groupe). Ce disque mérite peut être une meilleure note que celle que celle que je vais lui attribuer mais c'est mon point de vue sur ce disque que je trouve tout de même très bon. Ce qui m'a fait baisser cette note, c'est le fait que le son des guitares fait trop propre et fait moins Rock'n Roll que sur les albums de la période allant de 1980 à 1990. Sinon, de très bons morceaux que l'on ne peut qu'apprécier voire adorer. Les titres sont donc très bons et excellemment bien composés. J'ai surtout eu un petit faible pour la dernière piste de cet album c'est-à-dire "The Diamond Sea" qui est certainement le meilleur titre de cet album que l'on ne peut qualifier que de très bon voire parfait. En bref, un album excellent et mythique à souhait auquel j'attribuerais un 16.5/20 si on le pouvait mais le terme qui lui convient le mieux est très bon plutôt que parfait. Le terme très bon convient mieux que celui de parfait oui, du moins jusqu'à "The Diamond Sea", l'un de leur plus grand chef-d'oeuvre. Et quand je dis que je préférais les sons d'un Sister ou d'un Daydream Nation, je ne veux pas non plus dire que Washing Machine est nul et il faut bien comprendre qu'un groupe doit évoluer et c'est pourquoi il ne mérite non pas 16/20 mais même 18/20.
Excellent !   18/20



Posté le 06 octobre 2007 à 10 h 48

Que cet album porte bien son nom! A l'écoute de Washing Machine, on est sans cesse retourné dans tous les sens. Sonic Youth fait preuve d'une inspiration exceptionnelle et synthétise toutes ses expérimentations passées. Cet album marque donc une étape importante dans leur discographie : il représente le lien entre tout ce qu'a fait le groupe jusque là et l'orientation plus ‘mélodique' future.

"Becuz", qui ouvre cet album admirable, donne la tendance. On y retrouve synthétisés tous les aspects de la musique du groupe : une basse entêtante, des guitares tordues et lancinantes, des phases de larsens chaotiques, la voix irréelle de Kim Gordon et le groove impeccable de Steve Shelley. Sonic Youth franchit une nouvelle étape dans sa discographie en mélangeant de manière dosée et subtile le côté abstrait de ses premiers albums aux morceaux plus simples d'accès qu'ils ont l'habitude de proposer depuis Goo. Que l'ont préfère la première phase discographique du groupe ou la suivante, on trouvera à coup sûr de quoi se satisfaire dans Washing Machine.

L'enchaînement de ses différentes manières d'aborder un morceau donne un aspect réellement enivrant à l'album. Passer du monumental et tortueux "Washing Machine" (qui rappelle fortement le mythique "Trilogy" de Daydream Nation) à la douce mélopée "Unwind" ou de la mélancolie de "Little Trouble Girl" à la folie de "No Queen Blues" a vraiment de quoi donner le tournis.
Certains morceaux font même partie des meilleurs jamais composés par le groupe New-Yorkais. "Becuz", déjà évoqué, mais aussi le complexe "No Queen Blues", l'habité "Junkie's Promise" et bien sûr le désormais classique "The Diamond Sea". Lee Ranaldo nous gratifie de deux morceaux : le très bon "Saucer-Like" et "Skip Tracer" qui reste à ce jour sa plus belle pièce. Désabusé, mélancolique, urbain, sombre, doté d'une mélodie entêtante et formé en montée hypnotique. Ce seul morceau mériterait à lui seul une chronique.

Même si les albums précédant Washing Machine sont excellents à leur niveau, Sonic Youth n'avait pas produit d'album si cohérent et retournant depuis bien longtemps. Arrivant en pleine vague post-grunge, ce disque prouva que le filon ‘rock alternatif' était encore loin d'être épuisé malgré l'intérêt décroissant qu'il suscitait. Il démontre également que les membres de Sonic Youth ont toujours des idées à revendre près de quinze ans après leur formation.
Exceptionnel ! !   19/20



Posté le 12 juin 2010 à 11 h 35

Peut-être le dernier grand album de Sonic Youth? Oui, d'un point de vue personnel. Au-delà, il existe bien Murray Street, mais l'album planant de l'après 11 septembre finira par lasser.

Washing Machine continue de captiver comme une lente descente fluviale jusqu'à l'embouchure de "The Diamond Sea", la large apothéose tranquille d'une vingtaine de minutes puis qui pénètre dans des nuées de brillances bruitistes. En amont, les complaintes métalliques lugubres et urbaines, le blues hurlant/hululant ("No Queen Blues"), les rythmiques prenantes liées au très bon Steve Shelley ("Becuz", "Panty Lies"), la baignade sentimentale où les deux Kim, Deal et Gordon, se relaient pour la sérénade "Little Trouble Girl", les accélérants "Junkie's Promise" et "Skip Tracer" sont toutes les raisons multiples à se laisser hypnotiser par la multitude des reflets paisibles qui sont renvoyés par de vives vagues.

Le bon moyen de lavage à celles ou ceux qui auraient trouvé Experimental Jet Set, Trash And No Star indigeste.
Excellent !   18/20







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