Sonic Youth
Paris [La Cité De La Musique] - jeudi 27 octobre 2005 |
Les couloirs de la Cité de la Musique résonnent encore de l'excellente prestation de la veille qu'ils se remplissent déjà d'impatients prêts en découdre avec Sonic Youth.
Le canevas est identique. Même entrée sur scène pour les cinq Sonic, mêmes images issues de Two Virgins et vidéo réalisée par Tony Ousler sur l'écran géant qui domine de manière imposante la Salle des Concerts.
Jim O'Rourke décide de court-circuiter nos neurones en opérant à coeur ouvert sa six cordes à grand coups de jack. Ce concert est renseigné comme le dernier d'O'Rourke, on s'attend donc à l'exceptionnel. Las, nos expérimenteurs géniaux tirent sur la même pelote. Certe l'interprétation est magistrale, certe le son est impressionnant de présence et de précision, mais on se dirige vers le même déroulement que la veille... Et puis sans prévenir, le set va prendre une tournure ex-tra-ordinaire ! C'est ‘"Catholic Block'' en déferlante rageuse, qui assène un premier uppercut. La Cité de La Musique a un genou au sol. Les premiers slams prennent leur envol. Puis viennent les "Eric'sTrip'' et "White Kross''. On passe du flamboyant à l'incandescant ! Les Sonic ne se tiennent plus. Jacks tournoyant, cordes martyrisées, amplis dégorgés, assister à une telle débauche sonore et décapante relève de l'irréel ! Les premières rangées sont en surchauffe, presque en rupture, jusqu'à ce Sonic Youth réintègre le sillon creusé la veille avec le sublimissime ‘'New Hampshire'', ‘'Dude Ranch Nurse'', et une longue plage bruitiste ouvrant la voie à l'hommage de Ranaldo et les siens à John Lennon : ‘'Isolation''. La Salle des Concerts retient son souffle et invite avec force et frénésie le combo new-yorkais à un premier rappel. Sonic Youth ne se fait pas prier et balance un ‘'Kool Thing'' majestueux, ample, grandiose, monumental qui provoque l'hystèrie collective. C'est le le point d'orgue de ce concert phénoménal qui marquera encore longtemps les esprits. Du moins le croit-on... Une ligne de guitare reconnaissable parmi des milliers d'autres... un mur de riffs rageurs... C'est ''Teenage Riot'' qui explose les sens ! Hymne intemporel d'une jeunesse passée mais pas découragée, ou d'une génération encore pleine d'espoir, ''Teenage Riot'' nous ferait encore monter sur les barricades ! Emotion palpable, instant mémorable, le souvenir rejoint l'éternité.
John Lennon est mort. Réjouissez-vous, Sonic Youth sont eux bel et bien vivants.
Le canevas est identique. Même entrée sur scène pour les cinq Sonic, mêmes images issues de Two Virgins et vidéo réalisée par Tony Ousler sur l'écran géant qui domine de manière imposante la Salle des Concerts.
Jim O'Rourke décide de court-circuiter nos neurones en opérant à coeur ouvert sa six cordes à grand coups de jack. Ce concert est renseigné comme le dernier d'O'Rourke, on s'attend donc à l'exceptionnel. Las, nos expérimenteurs géniaux tirent sur la même pelote. Certe l'interprétation est magistrale, certe le son est impressionnant de présence et de précision, mais on se dirige vers le même déroulement que la veille... Et puis sans prévenir, le set va prendre une tournure ex-tra-ordinaire ! C'est ‘"Catholic Block'' en déferlante rageuse, qui assène un premier uppercut. La Cité de La Musique a un genou au sol. Les premiers slams prennent leur envol. Puis viennent les "Eric'sTrip'' et "White Kross''. On passe du flamboyant à l'incandescant ! Les Sonic ne se tiennent plus. Jacks tournoyant, cordes martyrisées, amplis dégorgés, assister à une telle débauche sonore et décapante relève de l'irréel ! Les premières rangées sont en surchauffe, presque en rupture, jusqu'à ce Sonic Youth réintègre le sillon creusé la veille avec le sublimissime ‘'New Hampshire'', ‘'Dude Ranch Nurse'', et une longue plage bruitiste ouvrant la voie à l'hommage de Ranaldo et les siens à John Lennon : ‘'Isolation''. La Salle des Concerts retient son souffle et invite avec force et frénésie le combo new-yorkais à un premier rappel. Sonic Youth ne se fait pas prier et balance un ‘'Kool Thing'' majestueux, ample, grandiose, monumental qui provoque l'hystèrie collective. C'est le le point d'orgue de ce concert phénoménal qui marquera encore longtemps les esprits. Du moins le croit-on... Une ligne de guitare reconnaissable parmi des milliers d'autres... un mur de riffs rageurs... C'est ''Teenage Riot'' qui explose les sens ! Hymne intemporel d'une jeunesse passée mais pas découragée, ou d'une génération encore pleine d'espoir, ''Teenage Riot'' nous ferait encore monter sur les barricades ! Emotion palpable, instant mémorable, le souvenir rejoint l'éternité.
John Lennon est mort. Réjouissez-vous, Sonic Youth sont eux bel et bien vivants.
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Fan Thomas |
Photo par X_Girlfrommars.
Setlist :
I love You Golden Blue
Stones
Pattern Recognition
Unmade Bed
Eric's Trip
White Kross
New Hampshire
Dude Ranch Nurse
Catholic Block
Isolation
------------------------
The Burning Spear
Kool Thing
------------------------
Teenage Riot
Setlist :
I love You Golden Blue
Stones
Pattern Recognition
Unmade Bed
Eric's Trip
White Kross
New Hampshire
Dude Ranch Nurse
Catholic Block
Isolation
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The Burning Spear
Kool Thing
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Teenage Riot
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