Sonic Youth
Sister |
Label :
SST |
||||
Succédant à l'intrigant "Evol", "Sister" voit Sonic Youth développer un superbe sens mélodique associé à leur recherche sonore. Le titre phare du disque, "Schizophrenia", restera comme l'un des sommets de la carrière du groupe, où SY nous montre comment passer d'une magnifique chanson pop à une orgie sonore. Certains titres comme "White Kross", "Catholic Block" ou "P.C.H", associent rage et dissonnance dans des orgies de guitares accordées de façon peu académique. L'ambiance du disque est plutôt perturbante, sonnant comme un disque gothique et noise à la fois. Le grain du son est si particulier qu'il laisse toujours perplexe même 15 ans après. SY devient avec ce monumental album un groupe capable autant d'émouvoir que d'épater par ses expérimentations, à l'image du magistral "Tuff Gnarl" et sa fin brutale, ou du duo Gordon-Moore sur "Kotton Krown".
Exceptionnel ! ! 19/20 | par X_Elmo |
En écoute : https://sonicyouth.bandcamp.com/album/sister
Posté le 28 septembre 2003 à 03 h 42 |
Que dire de plus que ce disque est le meilleur de Sonic Youth avec Washing Machine.Comme le disait Thurston Moore avec Sister Sonic Youth a atteint un point de non retour.Un disque de rock parfait d'un bout à l'autre.
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 30 mai 2004 à 22 h 08 |
Sorti en 1987, cet album demeure plus de quinze ans plus tard une oeuvre incontournable, se situant aux antipodes de ce que fait la majorité des groupes aujourd'hui.
Les différents morceaux s'enchaînent à merveille, le tout soutenu par des guitares accordées comme toujours bizarrement ; et cela donne à cet album un rythme époustouflant. Mentions spéciales à "Stereo Sanctify" et "Master-Dik".
A mon gout l'album le plus abouti du groupe.
Les différents morceaux s'enchaînent à merveille, le tout soutenu par des guitares accordées comme toujours bizarrement ; et cela donne à cet album un rythme époustouflant. Mentions spéciales à "Stereo Sanctify" et "Master-Dik".
A mon gout l'album le plus abouti du groupe.
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 03 décembre 2004 à 14 h 49 |
INTEMPOREL !!
Voila ma note. Et si il ne l'était pas, pourquoi y aurait t-il autant d'avis sur ce putain d'album et tous les autres (ou presque) d'ailleurs ?
Un album épuré et mélodique qui traverse jusqu'à une violence sonore qui rendrait maso un rat de labo.
Bien sur, "Daydream Nation" viendra juste après, et les premiers albums sont absolument géniaux aussi ; mais s'il ne fallait en choisir qu'un, nombre de zikos se seraient jetés par la fenêtre. C'est ce que j'aime chez Sonic Youth : il y a l'embarras du choix, une inépuisable faculté d'écoutes différentes ... et ce n'est pas terminé.
Voila ma note. Et si il ne l'était pas, pourquoi y aurait t-il autant d'avis sur ce putain d'album et tous les autres (ou presque) d'ailleurs ?
Un album épuré et mélodique qui traverse jusqu'à une violence sonore qui rendrait maso un rat de labo.
Bien sur, "Daydream Nation" viendra juste après, et les premiers albums sont absolument géniaux aussi ; mais s'il ne fallait en choisir qu'un, nombre de zikos se seraient jetés par la fenêtre. C'est ce que j'aime chez Sonic Youth : il y a l'embarras du choix, une inépuisable faculté d'écoutes différentes ... et ce n'est pas terminé.
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 25 mars 2005 à 10 h 23 |
En 1987, Sonic Youth sort un album magique, hors du temps, une beauté d'invention, une merveille de sophistication et de simplicité réunies... Transcendant le rock, la pop, le noisy, le groupe mythique de la scène indé délaisse quelque peu ses expérimentations sur l'audible et l'écoutable, pour s'inscrire dans un courant plus mélodieux, plus rock.
Ce qui fait la force, la puissance sonore de cet album, c'est sa simplicité, c'est une ligne droite, empruntant certes, de-ci de-là, quelques sinuosités délicieuses pour mieux nous perdre dans ses beautés. Les superlatifs manquent pour décrire le son qui émane de ce disque.
Dès le premier morceau, l'intemporel "Schizophrenia" (est-ce bien nécessaire de répéter qu'il s'agit là du plus beau morceau de tout le répertoire de Sonic Youth ?), batterie au rythme entraînant, entrelacement de riffs mélodieux des guitares et les voix de Thurston Moore et Kim Gordon, se succédant, nous entraînent dans des sphères desquelles il est impossible et vain de redescendre (et pourquoi redescendre après tout ?).
Suivent des morceaux sublimes, savamment déconstruits/reconstruits, tour à tour mélancoliques et énergiques, laissant un auditeur découvrir que la musique peut nous faire atteindre au Sublime.
Album intemporel... Éternel...
Ce qui fait la force, la puissance sonore de cet album, c'est sa simplicité, c'est une ligne droite, empruntant certes, de-ci de-là, quelques sinuosités délicieuses pour mieux nous perdre dans ses beautés. Les superlatifs manquent pour décrire le son qui émane de ce disque.
Dès le premier morceau, l'intemporel "Schizophrenia" (est-ce bien nécessaire de répéter qu'il s'agit là du plus beau morceau de tout le répertoire de Sonic Youth ?), batterie au rythme entraînant, entrelacement de riffs mélodieux des guitares et les voix de Thurston Moore et Kim Gordon, se succédant, nous entraînent dans des sphères desquelles il est impossible et vain de redescendre (et pourquoi redescendre après tout ?).
Suivent des morceaux sublimes, savamment déconstruits/reconstruits, tour à tour mélancoliques et énergiques, laissant un auditeur découvrir que la musique peut nous faire atteindre au Sublime.
Album intemporel... Éternel...
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 16 mai 2005 à 09 h 22 |
A chaque fois, c'est pareil. Dès que je mets ce disque sur la platine, j'entends cette batterie inquisitrice qui vient frapper à la porte de mon subconscient.
Et juste après, ces guitares irréelles qui s'immiscent sans y avoir été invitées, qui répandent un fluide glacial le long de mon échine ... La voix faussement nonchalante de Thurston Moore, qui se fait menaçante quand elle déclare : "Schizophrenia is taking me home"... Celle, plaintive, de Kim Gordon, comme une âme sœur qui serait morte dans le souvenir.
Et encore ces guitares perverses, qui mêlent leurs hurlements grinçants, telles des sorcières lors d'un sabbat, avant de s'envoler en un rugissement sardonique.
La rage convulsive de "Catholic Block" est tout aussi impressionnante. "Beauty Lies In The Eyes" est un doux répit. Mais après ... Que dire ...
Des essaims de sons perçants et vibrionnants reviennent harceler le pauvre auditeur que je suis. A la fin de "Pipeline / Kill Time", je doute que tout cela puisse venir d'une guitare 'humaine' : je crois plutôt entendre là une créature d'un autre monde, qui tenterait désespérément de rentrer en communication avec moi.
Jusqu'à la fin, ce disque prodigieux garde cette dimension fantasmagorique et paranoïaque. En écoutant "PCH" ou "White Cross", je m'imagine entraîné dans une course funambule sur un fil tendu au-dessus du vide, à la frontière de la raison et de la folie. Comme dans un cauchemar. Mais quel délicieux cauchemar...
Et juste après, ces guitares irréelles qui s'immiscent sans y avoir été invitées, qui répandent un fluide glacial le long de mon échine ... La voix faussement nonchalante de Thurston Moore, qui se fait menaçante quand elle déclare : "Schizophrenia is taking me home"... Celle, plaintive, de Kim Gordon, comme une âme sœur qui serait morte dans le souvenir.
Et encore ces guitares perverses, qui mêlent leurs hurlements grinçants, telles des sorcières lors d'un sabbat, avant de s'envoler en un rugissement sardonique.
La rage convulsive de "Catholic Block" est tout aussi impressionnante. "Beauty Lies In The Eyes" est un doux répit. Mais après ... Que dire ...
Des essaims de sons perçants et vibrionnants reviennent harceler le pauvre auditeur que je suis. A la fin de "Pipeline / Kill Time", je doute que tout cela puisse venir d'une guitare 'humaine' : je crois plutôt entendre là une créature d'un autre monde, qui tenterait désespérément de rentrer en communication avec moi.
Jusqu'à la fin, ce disque prodigieux garde cette dimension fantasmagorique et paranoïaque. En écoutant "PCH" ou "White Cross", je m'imagine entraîné dans une course funambule sur un fil tendu au-dessus du vide, à la frontière de la raison et de la folie. Comme dans un cauchemar. Mais quel délicieux cauchemar...
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 09 août 2005 à 16 h 54 |
1987 : Sonic Youth vient de sortir "Bad Moon Rising" et "Evol", deux albums parfaitement représentatifs de ce que j'appellerais la première période, celle pendant laquelle le groupe expérimentait mais n'avait pas encore trouvé (malgré la haute tenue de ses albums) sa véritable identité, ou tout au moins, n'avait pas encore sorti le disque qui 'mettrait tout le monde d'accord'.
C'est chose faite avec ce "Sister", qui débute avec un "Schizophrenia" de haute volée, et qui sera suivi de titres trouvant parfaitement leur place entre expérimentation et mélodie, entre noise et clarté, entre furie sonique et accalmies rêveuses.
De "Catholic Block" à "White Cross", en passant par "Stereo Sanctity", "Hot Wire My Heart" ou encore "Cotton Crown", c'est la perfection d'un album unique dans la carrière du groupe, et annonciateur d'une tripotée d'autres opus tout aussi excellents. De plus, le livret doré est magnifique.
Il y a tout dans ce "Sister" !
C'est chose faite avec ce "Sister", qui débute avec un "Schizophrenia" de haute volée, et qui sera suivi de titres trouvant parfaitement leur place entre expérimentation et mélodie, entre noise et clarté, entre furie sonique et accalmies rêveuses.
De "Catholic Block" à "White Cross", en passant par "Stereo Sanctity", "Hot Wire My Heart" ou encore "Cotton Crown", c'est la perfection d'un album unique dans la carrière du groupe, et annonciateur d'une tripotée d'autres opus tout aussi excellents. De plus, le livret doré est magnifique.
Il y a tout dans ce "Sister" !
Excellent ! 18/20
Posté le 30 septembre 2005 à 22 h 19 |
Sans nul doute l'album le plus expérimental et déjanté dans la carrière du groupe new-yorkais.
C'est également sur des paroles très étranges que le groupe a travaillé, des thèmes mystérieux tels que la relation espace-temps ou la transformation du corps en machine... Des paroles certes qui restent libres d'interprétation mais propres a l'identité underground du groupe.
Tout commence donc avec le planant "Schizophrenia" et son intro boostée par la batterie de Shelley, dans lequel Thurston et Kim chanteront chacun a leur tour, tout ça se terminant sur des riffs furieux.
Vient ensuite un morceau que je qualifierai de punk "Catholic Block" plein d'énergie et se terminant doucement sur une petite trame de guitare clean pour laisser place au fabuleux "Beauty Lies In The Eye", le morceau le plus calme de l'album, où la voix envoûtante de Kim et le son planant des guitares nous emportent très loin.
Viennent ensuite des morceaux tels que "Stereo Sanctity", "Pipeline/Kill Time", "Tuff Gnarl," "Pacific Coast Highway" où la maîtrise du son et du rythme sait se faire entendre ; certes l'expérimentation est présente a chaque note mais l'on est toujours en présence d'une structure Intro – Morceau – Outro. Ainsi ces éléments sont peaufinés a la sauce du groupe pour à chaque fois obtenir quelque chose d'unique. On repense par exemple à la descente de 2 min 30 de "Pipeline" où les guitares et les effets sonores semblent venir de l'espace.
Revient ensuite un morceau punk "Hot Wire My Heart", Thurston a la pêche et ça s'entend !
C'est ensuite au tour de Thurston et Kim de chanter ensemble sur le fabuleux "Cotton Crown".
Puis vient "White Cross", un morceau qui nous rappelle légèrement des titres de Evol avec sa montée et son explosion finale. L'album se clôturera par le morceau le plus déchaîné et agressif de l'album "Master Dik" une plage de pur larsen et de solo bien maîtrisé où Thurston se permettra même de tousser et d'envoyer balader les londoniens...
C'est donc à mon goût un album unique dans l'histoire du rock, un album à écouter tout de suite si vous voulez découvrir le groupe dans toutes ses formes.
C'est également sur des paroles très étranges que le groupe a travaillé, des thèmes mystérieux tels que la relation espace-temps ou la transformation du corps en machine... Des paroles certes qui restent libres d'interprétation mais propres a l'identité underground du groupe.
Tout commence donc avec le planant "Schizophrenia" et son intro boostée par la batterie de Shelley, dans lequel Thurston et Kim chanteront chacun a leur tour, tout ça se terminant sur des riffs furieux.
Vient ensuite un morceau que je qualifierai de punk "Catholic Block" plein d'énergie et se terminant doucement sur une petite trame de guitare clean pour laisser place au fabuleux "Beauty Lies In The Eye", le morceau le plus calme de l'album, où la voix envoûtante de Kim et le son planant des guitares nous emportent très loin.
Viennent ensuite des morceaux tels que "Stereo Sanctity", "Pipeline/Kill Time", "Tuff Gnarl," "Pacific Coast Highway" où la maîtrise du son et du rythme sait se faire entendre ; certes l'expérimentation est présente a chaque note mais l'on est toujours en présence d'une structure Intro – Morceau – Outro. Ainsi ces éléments sont peaufinés a la sauce du groupe pour à chaque fois obtenir quelque chose d'unique. On repense par exemple à la descente de 2 min 30 de "Pipeline" où les guitares et les effets sonores semblent venir de l'espace.
Revient ensuite un morceau punk "Hot Wire My Heart", Thurston a la pêche et ça s'entend !
C'est ensuite au tour de Thurston et Kim de chanter ensemble sur le fabuleux "Cotton Crown".
Puis vient "White Cross", un morceau qui nous rappelle légèrement des titres de Evol avec sa montée et son explosion finale. L'album se clôturera par le morceau le plus déchaîné et agressif de l'album "Master Dik" une plage de pur larsen et de solo bien maîtrisé où Thurston se permettra même de tousser et d'envoyer balader les londoniens...
C'est donc à mon goût un album unique dans l'histoire du rock, un album à écouter tout de suite si vous voulez découvrir le groupe dans toutes ses formes.
Excellent ! 18/20
Posté le 29 novembre 2005 à 13 h 03 |
La pochette de Sister reflète assez bien le contenu de l'album : elle est en fait un collage de plusieurs photos très différentes mais qui se fondent dans une seule image qui reste cohérente... Le disque est un mélange de morceaux très différents et pourtant, l'ensemble reste uni ; en cela l'album est en fait la suite logique de EVOL, sorti un an auparavant et qui possédait ce même mélange de styles : Sister reproduit le même exploit, en rendant les morceaux encore plus différents les uns des autres, et pourtant en conservant tout le long de l'album une prédominance pop et punk (à ne surtout pas confondre avec une prédominance pop/punk). L'album s'ouvre sur une batterie, suivie par une guitare introduisant la mélodie du mythique "Schizophrenia"... Le morceau commence sur une partie chantée par Thurston Moore, puis le morceau change d'ambiance et de chanteur puisque Kim Gordon prend le relai - on comprend le titre du morceau ... - ; le morceau est un mélange des deux genres cités plus haut, et donne en fait un assez bon aperçu de l'album. Sonic Youth laisse ensuite sa tête punk prendre le dessus sur "(I Got a) Catholic Block", et la partie pop dominée sur le magnifique "Beauty Lies in the Eye", un des plus beaux morceaux de Sonic Youth, avec sa partie instruments complètement dissonante et son chant renversant... Nouveau changement de tempo sur le morceau suivant, où le groupe se remet dans le genre punk, tout en gardant toujours les touches de pop... On pourrait continuer à décrire tous les morceaux de l'album, mais on perdrait en fait notre temps, et on risquerait de tomber dans la répétition, car l'album continue tout le long sur ce genre d'enchaînements... Revenons-en plutôt au son général de l'album... Car ce mélange de genres n'est en fait pas la seule caractéristique de l'album... Et même s'il est sur la lignée d'EVOL, il est aussi complètement différent: les morceaux sont ainsi ici composés de plusieurs structures et parties, changeant souvent de rythme, d'atmosphère, à l'image du génial "Pipeline/Kill Time" chanté par Lee Ranaldo : il commence sur un tempo très rapide, et une ambiance mélancolique, puis vers la fin, tout ralentit soudain et le morceau se termine dans un larsen accompagné d'une mélodie très lente à la guitare... L'album est aussi caractérisé par un style sonore très spécial et différent des premiers albums, mettant en avant des guitares très "dépouillées", avec une batterie très "libre" et des voix au service des instruments (mais pas forcément en retrait...). Seuls deux morceaux font ici penser à du "remplissage" car ils ne correspondent pas vraiment à l'ambiance générale ; cependant ils sont excellents... Il s'agit de la reprise de Hot Wire My Heart , et de la piste bonus de l'édition Geffen, Master-Disk, tiré de l'EP (enfin, EP 13 titres...) du même nom. Mais si l'on excepte ces deux morceaux, tout l'album baigne dans la même ambiance. Sonic Youth use ici beaucoup de ses fameuses dissonances et expérimentations (à la fin de Schizophrenia, notamment). Schizophrenia, justement, est un titre qui aurait aussi très bien convenu à l'album, à la place de Sister, car il correspond à la double-personnalité punk et pop du disque (je sais, j'en ai déjà parlé), à ce mélange de mélodies pop (toujours la pop...) et de dissonances et déstructurations... Sonic Youth parvient encore une fois à faire oublier les albums précédents en créant une nouvelle atmosphère, et pourtant en restant tout à fait cohérent avec le reste de la discographie du groupe...
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 06 janvier 2007 à 16 h 55 |
Je vois que les chroniques précèdentes tiennent compte du talent de SY. Comment ne pas apprécier Sister et son excellence ultime. L'album commence très bien avec "Schizophrenia", titre bien digne de l'album et du talent du groupe. L'album continue avec "Catholic Block" qui est l'un des titres que j'admire le plus chez Sonic Youth. Les deux premiers titres ne déméritent donc pas. Puis vient "Beauty Lies In The Eye", avec la voix de Kim Gordon. Ce titre est également excellent et le talent du groupe est toujours confirmé. "Stereo Sanctity" est toujours sur la perfection tout comme les trois titres qui le précèdent. La suite de l'album continue à nous enchanter. On pourrait l'écouter en boucle pendant plus de 10 heures que l'on ne s'en lasserait pas. Sister est certainement le meilleur album de Sonic Youth et l'on retrouve bien les débuts de Sonic Youth et tous leurs albums les plus mythiques dont Sister fait partie. Les titres de cet album ne sont pourtant pas aussi longs que dans les autres albums mais sont également d'une qualité irréprochable. Parmi tous les chefs-d'œuvres de Sonic Youth, (c'est-à-dire tous leurs albums) celui-ci est mon favori. Daydream Nation, qui est l'album qui a suivi celui-ci, fait preuve d'une meilleure maturité mais le côté brouillon de cet album fait des merveilles et on est obligés d'apprécier l'un des plus grands chefs-d'œuvres de tous les temps dans toute sa splendeur.
Intemporel ! ! ! 20/20
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