Sonic Youth
Londres - Royaume-Uni [Roundhouse] - vendredi 31 août 2007 |
Sonic Youth qui joue son album mytique Daydream Nation en entier, depuis "Teenage Riot" jusqu'à "Eliminator Jr" ça donne envie !!
Après les Stooges jouant Fun House, ou les Melvins jouant Houdini c'est donc au tour de Sonic Youth d'être invités à remonter le temps. L'exercice est un peu périlleux car jouer un album du premier au dernier morceau en live à quelque chose d'un peu formel qui manque de surprise et qui sent un peu la nostalgie comme cette mode des reformations parfois réussies (Dinosaur Jr) mais souvent consternantes (Pixies, Sex Pistols...)
Fort heureusement Sonic Youth s'en tire à merveille. Les morceaux sont joués avec énergie et assurance, ce diable de Steve Shelley s'en donne à coeur joie derrière ses fûts, il cogne, roule, s'arrête et repart, et rien que pour le voir lui ça vallait le coup de faire le déplacement à Londres !
Thurston Moore avait dit que cet album avait été écrit pour être joué au CBGB's c'est-à-dire avec une bonne dose d'énergie punk et on peut dire que ça s'entend encore vingt ans après, des morceaux comme "Silver Rocket" ou "'Cross The Breeze" sont de vraies tornades et on sent le public qui jubile ! "Eric's Trip" est aussi un grand moment de savonnage de guitare à coup de baguettes de batterie ou comment faire de la musique avec du bruit.
Deux morceaux un peu mineurs de l'album sont un peu transformés et en ressortent grandis: "Total Trash" est joué plus lentement ce qui lui confère plus de force et accentue la déconstruction finale. Le morceau "Rain King" est joué tout en dissonance et rappelle les sonorités des débuts du groupe et de l'album Confusion Is Sex.
Le grand moment du concert est, pour moi, le final avec l'enchaînement des morceaux "The Wonder" et "Hyperstation" on frissonne, on se retrouve transportés dans les faubourgs de New-York à 3 heures du matin et on regrette que cela ne dure pas plus longtemps.
Après ça, le groupe revient sur scène renforcé par le bassiste Mark Ibold pour un rappel... quelques morceaux du dernier album. Forcément on s'attend à ce que ça fasse pâle figure à coté de ce qui précédait mais pas du tout ! Le groupe semble s'amuser, Kim danse, on à l'impression qu'après le coté "devoir scolaire" de l'exercice le rappel est une récréation et on se rend compte que, même si il est plus pop et plus posé, Rather Ripped est un grand album de Sonic Youth. Le morceau Pink Steam augmenté d'une introduction atmosphérique magnifique peut même rivaliser avec les meilleurs de Daydream Nation.
Le concert se termine par "Schizophrénia" en guise de bouquet final... vivement le prochain !!!
Après les Stooges jouant Fun House, ou les Melvins jouant Houdini c'est donc au tour de Sonic Youth d'être invités à remonter le temps. L'exercice est un peu périlleux car jouer un album du premier au dernier morceau en live à quelque chose d'un peu formel qui manque de surprise et qui sent un peu la nostalgie comme cette mode des reformations parfois réussies (Dinosaur Jr) mais souvent consternantes (Pixies, Sex Pistols...)
Fort heureusement Sonic Youth s'en tire à merveille. Les morceaux sont joués avec énergie et assurance, ce diable de Steve Shelley s'en donne à coeur joie derrière ses fûts, il cogne, roule, s'arrête et repart, et rien que pour le voir lui ça vallait le coup de faire le déplacement à Londres !
Thurston Moore avait dit que cet album avait été écrit pour être joué au CBGB's c'est-à-dire avec une bonne dose d'énergie punk et on peut dire que ça s'entend encore vingt ans après, des morceaux comme "Silver Rocket" ou "'Cross The Breeze" sont de vraies tornades et on sent le public qui jubile ! "Eric's Trip" est aussi un grand moment de savonnage de guitare à coup de baguettes de batterie ou comment faire de la musique avec du bruit.
Deux morceaux un peu mineurs de l'album sont un peu transformés et en ressortent grandis: "Total Trash" est joué plus lentement ce qui lui confère plus de force et accentue la déconstruction finale. Le morceau "Rain King" est joué tout en dissonance et rappelle les sonorités des débuts du groupe et de l'album Confusion Is Sex.
Le grand moment du concert est, pour moi, le final avec l'enchaînement des morceaux "The Wonder" et "Hyperstation" on frissonne, on se retrouve transportés dans les faubourgs de New-York à 3 heures du matin et on regrette que cela ne dure pas plus longtemps.
Après ça, le groupe revient sur scène renforcé par le bassiste Mark Ibold pour un rappel... quelques morceaux du dernier album. Forcément on s'attend à ce que ça fasse pâle figure à coté de ce qui précédait mais pas du tout ! Le groupe semble s'amuser, Kim danse, on à l'impression qu'après le coté "devoir scolaire" de l'exercice le rappel est une récréation et on se rend compte que, même si il est plus pop et plus posé, Rather Ripped est un grand album de Sonic Youth. Le morceau Pink Steam augmenté d'une introduction atmosphérique magnifique peut même rivaliser avec les meilleurs de Daydream Nation.
Le concert se termine par "Schizophrénia" en guise de bouquet final... vivement le prochain !!!
Exceptionnel ! ! 19/20 | par JohnEsmoke |
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