Sonic Youth
Paris [Festival Jazz - Grande Halle De La Villette] - mercredi 29 août 2007 |
Une douzaine de jours après les avoir vus à la Route du Rock interpréter Daydream Nation en intégralité, je m'attends ce soir à un tout autre concert de Sonic Youth. En effet, le combo est présent ce soir pour l'ouverture du Festival Jazz qui se déroule pendant quelques jours au parc de la Villette. L'occasion de réunir les fans du groupe avec les inconditionnels de Jazz.
La bande à Thurston, que l'on connaît pour sa passion du free jazz, a invité trois jazzmen, dont le guitariste Jean-Marc Montera et les saxophonistes Mats Gustafsson et Michel Doneda, tous spécialistes du free-jazz-noise, SY est réputé également pour ses nombreuses improvisations bruitistes en live.
Après une première partie, interprété par les deux cuivres Mats Gustafsson et Peter Brötzmann, durant environ 30 minutes de jazz, SY apparaît sur scène avec ses 3 invités cités précédemment.
Le set s'ouvre par une longue improvisation noise, comprenant cuivres, basse (Mark Ibold du groupe Pavement, qui accompagne SY pour la tournée Rather Ripped, est également présent ce soir) et guitares bien entendu. Steve Shelley, habitué à cogner sa batterie énergiquement, utilise ses diverses baguettes avec lesquelles il effleure ses cymbales et tape doucement, caché derrière ses caisses. On voit Lee Ranaldo jouer aussi avec des clochettes, qu'il remue devant son micro et les enceintes, tandis que Thurston crache les larsens de sa guitare, qu'il plaque contre son ampli. Kim Gordon, quant à elle, chante et bidouille sa guitare à genoux jusqu'à même s'écrouler sur la scène (elle a laissé l'utilisation de la basse à Mark Ibold pour ce début de soirée). Durée du morceau : plus quarante minutes de montée progressive d'intensité sonore.
Le temps d'une courte pause que tout le monde regagne les loges (Thurston Moore présentera rapidement les musiciens présents sur scène, huit en tout) avant que le groupe, sans les jazzmen cette fois, revienne pour livrer un concert "sonic". Et puisque SY aime toujours faire plaisir à ses fans, ils interprètent un set composé de huit de ses titres. Une setlist comprenant dans le désordre, "The World Looks Red" de Confusion is Sex, des titres issus en majorité de Daydream Nation, vus qu'ils sont rodés à l'interpréter intégralement cette année. Mais également des morceaux du dernier album Rather Ripped, où Kim, chantant sans sa basse, s'en donne à cœur joie en dansant devant son micro.
Avant de clore ce concert, il fallait bien sur le retour des invités jazzmen pour interpréter une autre d'impro, rappelons qu'il s'agit ce soir du thème du Jazz. Thurston et Lee donnent le ton en commençant à jouer les premiers "Expressway To Your Skull" pendant que les autres musiciens regagnent chacun leur instrument. Au final une nouvelle improvisation de 20 minutes qui clôt une prestation de près de deux heures et trente minutes.
Un live bien complet, au vu de sa durée, et varié, relayant entre free jazz et noise rock, et alternant morceaux connus et improvisations. Un concert de Sonic Youth comme celui-ci, on en redemande. Un soirée exceptionnelle.
La bande à Thurston, que l'on connaît pour sa passion du free jazz, a invité trois jazzmen, dont le guitariste Jean-Marc Montera et les saxophonistes Mats Gustafsson et Michel Doneda, tous spécialistes du free-jazz-noise, SY est réputé également pour ses nombreuses improvisations bruitistes en live.
Après une première partie, interprété par les deux cuivres Mats Gustafsson et Peter Brötzmann, durant environ 30 minutes de jazz, SY apparaît sur scène avec ses 3 invités cités précédemment.
Le set s'ouvre par une longue improvisation noise, comprenant cuivres, basse (Mark Ibold du groupe Pavement, qui accompagne SY pour la tournée Rather Ripped, est également présent ce soir) et guitares bien entendu. Steve Shelley, habitué à cogner sa batterie énergiquement, utilise ses diverses baguettes avec lesquelles il effleure ses cymbales et tape doucement, caché derrière ses caisses. On voit Lee Ranaldo jouer aussi avec des clochettes, qu'il remue devant son micro et les enceintes, tandis que Thurston crache les larsens de sa guitare, qu'il plaque contre son ampli. Kim Gordon, quant à elle, chante et bidouille sa guitare à genoux jusqu'à même s'écrouler sur la scène (elle a laissé l'utilisation de la basse à Mark Ibold pour ce début de soirée). Durée du morceau : plus quarante minutes de montée progressive d'intensité sonore.
Le temps d'une courte pause que tout le monde regagne les loges (Thurston Moore présentera rapidement les musiciens présents sur scène, huit en tout) avant que le groupe, sans les jazzmen cette fois, revienne pour livrer un concert "sonic". Et puisque SY aime toujours faire plaisir à ses fans, ils interprètent un set composé de huit de ses titres. Une setlist comprenant dans le désordre, "The World Looks Red" de Confusion is Sex, des titres issus en majorité de Daydream Nation, vus qu'ils sont rodés à l'interpréter intégralement cette année. Mais également des morceaux du dernier album Rather Ripped, où Kim, chantant sans sa basse, s'en donne à cœur joie en dansant devant son micro.
Avant de clore ce concert, il fallait bien sur le retour des invités jazzmen pour interpréter une autre d'impro, rappelons qu'il s'agit ce soir du thème du Jazz. Thurston et Lee donnent le ton en commençant à jouer les premiers "Expressway To Your Skull" pendant que les autres musiciens regagnent chacun leur instrument. Au final une nouvelle improvisation de 20 minutes qui clôt une prestation de près de deux heures et trente minutes.
Un live bien complet, au vu de sa durée, et varié, relayant entre free jazz et noise rock, et alternant morceaux connus et improvisations. Un concert de Sonic Youth comme celui-ci, on en redemande. Un soirée exceptionnelle.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Rocktoon |
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