John Zorn
Book Of Angels Volume 1 : Astaroth - Jamie Saft Trio Plays Masada Book Two |
Label :
Tzadik |
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Après avoir sabordé le groupe Masada, Zorn décide de réécrire un song book, qu'il intitulera Book Of Angels et qu'il laissera à interpréter à différents musiciens de la constellation Tzadik. En trois mois, plus de 300 compositions sont écrites (alors que l'écriture de premier book Masada s'est étalée sur 4 ans), et début 2005 Zorn est prêt à faire enregistrer le premier disque qui s'intitule Astaroth, l'ange déchu, financier-trésorier des enfers.
Jamie Saft a la lourde tâche d'introduire ce livre des anges. Et là, première surprise : un classicisme hors du commun. Bon, la structure du trio (avec basse-batterie de Greg Cohen et Ben Perowsky, impeccables) se prête bien au jeu, mais quand même, on avait l'habitude d'entendre Jamie Saft en claviériste énervé sur l'electric Masada par exemple. Rien de tout ça ici non, peu de dissonance, pas d'improvisation interminable. L'accent est mis sur les mélodies et le touché. Ce dernier d'ailleurs, peut faire penser quelquefois à celui de Bill Evans, par sa nervosité cachée, et sa sensibilité exacerbée.
Dix compositions de grande classe, entre swing ("Czeqeel") et douce mélancolie contemplative des bars new-yorkais des 70's.
L'interprétation se révèle d'une grande justesse, exercice qui pouvait s'averer difficile et périlleux au premier regard. Mais des compositions comme "Ariel" sont là pour nous convaincre du grand talent d'arrangeur (et de conducteur) de John Zorn.
Le cru Book Of Angels s'annonce plutôt bon.
Jamie Saft a la lourde tâche d'introduire ce livre des anges. Et là, première surprise : un classicisme hors du commun. Bon, la structure du trio (avec basse-batterie de Greg Cohen et Ben Perowsky, impeccables) se prête bien au jeu, mais quand même, on avait l'habitude d'entendre Jamie Saft en claviériste énervé sur l'electric Masada par exemple. Rien de tout ça ici non, peu de dissonance, pas d'improvisation interminable. L'accent est mis sur les mélodies et le touché. Ce dernier d'ailleurs, peut faire penser quelquefois à celui de Bill Evans, par sa nervosité cachée, et sa sensibilité exacerbée.
Dix compositions de grande classe, entre swing ("Czeqeel") et douce mélancolie contemplative des bars new-yorkais des 70's.
L'interprétation se révèle d'une grande justesse, exercice qui pouvait s'averer difficile et périlleux au premier regard. Mais des compositions comme "Ariel" sont là pour nous convaincre du grand talent d'arrangeur (et de conducteur) de John Zorn.
Le cru Book Of Angels s'annonce plutôt bon.
Parfait 17/20 | par Reznor |
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