Secret Machines
Paris [Maroquinerie] - mardi 30 mai 2006 |
Après avoir découvert les Secret Machines l'été dernier à Roseland, New York, en première partie des Kings Of Leon, c'est avec grand plaisir que je me rends à la Maroquinerie pour une nouvelle expérience sonore de ce groupe méconnu en France.
Les infâmes Living Things 'assurent' une première partie très pénible et trop bruyante. Le chanteur se prend pour Mick Jagger et, à ma grande surprise, la partie du public qui est agglutinée dans la fosse semble réceptive à ses ridicules minauderies. Je ressens de l'empathie pour les Secret Machines. Une première partie de pseudo glam rock raté ne rend pas justice à un groupe de leur qualité.
Le trio brooklynois arrive enfin sur scène après de longues balances. Mon taux d'adrénaline monte lorsque je les entends jouer les premières notes de "Alone, Jealous And Stoned", premier titre du nouvel album. Je me tiens aux premières loges dans la fosse, entre la batterie et la guitare, et la frappe du batteur m'impressionne d'emblée. Le son est imparfait, très saturé sur ce premier morceau. La mayonnaise prend mieux dès le second titre : "The Road Leads Where It's Led", tiré du premier album Now Here Is Nowhere. Je me dis que le groupe maîtrise mieux le répertoire du premier album qu'il joue depuis plus de deux ans puis me ravise à l'écoute de "Faded Lines", extrait du second opus. La mélodie est impeccable live. Alternant morceaux anciens et nouveaux à chaque fois, le set s'intensifie, l'ambiance particulièrement planante et onirique créée par le groupe nous envahit et la voix de Brandon que je trouvais assez faible au début, est en fait bien posée : agréable et apaisante, elle fait partie intégrante de cette atmosphère si particulière. Le subtil et doux "Pharaoh's Daughter" fait place à "I Hate Pretending", puis à l'énergique "Better Bring Your Friends", extrait de l'EP The Road Leads Where It's Led, pour arriver au sublime et hypnotique "Daddy's In The Doldrums". Les morceaux "Lightning Blue Eyes" et "Immer Wieder" s'enchaînent eux aussi comme dans un rêve. Je jette des regards furtifs dans la salle pendant mes rares instants de conscience et constate une parfaite symbiose entre le groupe et le public : mes voisins ont les yeux fermés et sont partis dans les étoiles.
Le dernier titre "Nowhere Again" galvanise le public par son énergie communicative. Conquise par la performance, la salle en redemande. Brandon, Ben et Josh nous font cadeau de "Now Here Is Nowhere" en rappel et le set s'achève en apothéose par "First Wave Intact".
Merci aux Secret Machines d'avoir distillé leur magie dans cette salle intime de Ménilmontant... je me réveille d'un voyage musical à la fin du concert, rentre chez moi le sourire aux lèvres et désireuse de revoir ce groupe rare et précieux.
Les infâmes Living Things 'assurent' une première partie très pénible et trop bruyante. Le chanteur se prend pour Mick Jagger et, à ma grande surprise, la partie du public qui est agglutinée dans la fosse semble réceptive à ses ridicules minauderies. Je ressens de l'empathie pour les Secret Machines. Une première partie de pseudo glam rock raté ne rend pas justice à un groupe de leur qualité.
Le trio brooklynois arrive enfin sur scène après de longues balances. Mon taux d'adrénaline monte lorsque je les entends jouer les premières notes de "Alone, Jealous And Stoned", premier titre du nouvel album. Je me tiens aux premières loges dans la fosse, entre la batterie et la guitare, et la frappe du batteur m'impressionne d'emblée. Le son est imparfait, très saturé sur ce premier morceau. La mayonnaise prend mieux dès le second titre : "The Road Leads Where It's Led", tiré du premier album Now Here Is Nowhere. Je me dis que le groupe maîtrise mieux le répertoire du premier album qu'il joue depuis plus de deux ans puis me ravise à l'écoute de "Faded Lines", extrait du second opus. La mélodie est impeccable live. Alternant morceaux anciens et nouveaux à chaque fois, le set s'intensifie, l'ambiance particulièrement planante et onirique créée par le groupe nous envahit et la voix de Brandon que je trouvais assez faible au début, est en fait bien posée : agréable et apaisante, elle fait partie intégrante de cette atmosphère si particulière. Le subtil et doux "Pharaoh's Daughter" fait place à "I Hate Pretending", puis à l'énergique "Better Bring Your Friends", extrait de l'EP The Road Leads Where It's Led, pour arriver au sublime et hypnotique "Daddy's In The Doldrums". Les morceaux "Lightning Blue Eyes" et "Immer Wieder" s'enchaînent eux aussi comme dans un rêve. Je jette des regards furtifs dans la salle pendant mes rares instants de conscience et constate une parfaite symbiose entre le groupe et le public : mes voisins ont les yeux fermés et sont partis dans les étoiles.
Le dernier titre "Nowhere Again" galvanise le public par son énergie communicative. Conquise par la performance, la salle en redemande. Brandon, Ben et Josh nous font cadeau de "Now Here Is Nowhere" en rappel et le set s'achève en apothéose par "First Wave Intact".
Merci aux Secret Machines d'avoir distillé leur magie dans cette salle intime de Ménilmontant... je me réveille d'un voyage musical à la fin du concert, rentre chez moi le sourire aux lèvres et désireuse de revoir ce groupe rare et précieux.
Excellent ! 18/20 | par Lady Godiva |
Setlist :
Alone, Jealous and Stoned
The Road Leads Where It's Led
Faded Lines
Pharaoh's Daughter
I Hate Pretending
Better Bring Your Friends
Daddy's In The Doldrums
Lightning Blue Eyes
Immer Wieder
Nowhere Again
>>>
Now Here Is Nowhere
First Wave Intact
Alone, Jealous and Stoned
The Road Leads Where It's Led
Faded Lines
Pharaoh's Daughter
I Hate Pretending
Better Bring Your Friends
Daddy's In The Doldrums
Lightning Blue Eyes
Immer Wieder
Nowhere Again
>>>
Now Here Is Nowhere
First Wave Intact
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