Monster Magnet
Last Patrol |
Label :
Napalm |
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Je suis en pétard. L'entreprise de sape commencée sur Mastermind continue de grever la musique de Monster Magnet. Quel est le con qui est allé fourrer dans le crâne de Dave Wyndorf qu'ils avaient un problème de son, un problème d'éloignement par rapport aux sources du groupe, de Spine of God à Dopes to Infinity ? Pourquoi se saboter comme ça ?
Mastermind était déjà une coquille vide surproduite, on y entendait Wyndorf parodier sa période hard rock FM. Dans Last Patrol, malgré un léger mieux - on y reviendra - il singe ses débuts.
Car si il y a bien un truc que MM est (était?), quoi qu'on dise, malgré la couche Space rock ou hard FM, c'est un groupe qui privilégie les mélodies. Le groupe savait produire un son riche, parfois énorme même, duquel émergeaient, parfois cristallines, parfois diffuses, des mélodies incroyablement catchy, serties dans un entrelacs de guitares, polies par la voix formidable de ce diable de Dave.
Mais la machine est grippée et tout a foutu le camp. Last Patrol annoncé à coup de retour aux sources - du Space rock vous en voulez vous allez en avoir - et malgré quelques fulgurances, est un gloubi-boulga sonique tout bon à tromper les oisillons juste tombés du nid.
C'est mou, Wyndorf répète des lignes de chant sans intérêt, un coup de sitar par là, un gros riff bien lent par là, et on devrait manger la soupe comme tout le monde ?
Non, Dave, tu vaux mieux que ça ! Tu vaux mieux que ça ! Tu vaux mieux que ÇA.
Alors quoi, que retient-on au final ? Un petit morceau de bravoure avec "Three Kingfischers", des passages intéressants ("Last Patrol", "Paradise"), du bourrinage sans intérêt, viagra de rockeur pathétique ("Mindless One", "End of Time") et un ennui sans fin.
Alors oui, comparé à l'océan de nullité qu'était Mastermind, il y a quelques os à rogner, mais la rémission est encore loin et les espérances toujours plus basses.
Mastermind était déjà une coquille vide surproduite, on y entendait Wyndorf parodier sa période hard rock FM. Dans Last Patrol, malgré un léger mieux - on y reviendra - il singe ses débuts.
Car si il y a bien un truc que MM est (était?), quoi qu'on dise, malgré la couche Space rock ou hard FM, c'est un groupe qui privilégie les mélodies. Le groupe savait produire un son riche, parfois énorme même, duquel émergeaient, parfois cristallines, parfois diffuses, des mélodies incroyablement catchy, serties dans un entrelacs de guitares, polies par la voix formidable de ce diable de Dave.
Mais la machine est grippée et tout a foutu le camp. Last Patrol annoncé à coup de retour aux sources - du Space rock vous en voulez vous allez en avoir - et malgré quelques fulgurances, est un gloubi-boulga sonique tout bon à tromper les oisillons juste tombés du nid.
C'est mou, Wyndorf répète des lignes de chant sans intérêt, un coup de sitar par là, un gros riff bien lent par là, et on devrait manger la soupe comme tout le monde ?
Non, Dave, tu vaux mieux que ça ! Tu vaux mieux que ça ! Tu vaux mieux que ÇA.
Alors quoi, que retient-on au final ? Un petit morceau de bravoure avec "Three Kingfischers", des passages intéressants ("Last Patrol", "Paradise"), du bourrinage sans intérêt, viagra de rockeur pathétique ("Mindless One", "End of Time") et un ennui sans fin.
Alors oui, comparé à l'océan de nullité qu'était Mastermind, il y a quelques os à rogner, mais la rémission est encore loin et les espérances toujours plus basses.
Pas terrible 9/20 | par Chad |
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