Johnny Cash
American Recordings V : A Hundred Highways |
Label :
Lost Highway |
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Cash est mort, mais il avait tout vécu.
Ce dernier opus complétant la superbe série des American Recordings est sans doute l'un des plus marquants tout en étant celui qui surprend le moins, ne cherchez pas ici de "The Mercy Seat", ou de productions superbement échafaudées à la manière d'American IV: The Man Comes Around, car A Hundred Highways rend compte de Johnny à nu, de ces derniers instants à vivre. L'homme en noir meurt devant nous, il nous donne tout avant de tout perdre.
Cet album est-il un catharsis ? Le chanteur y traite des thèmes qui lui sont chers, June, la mort, la route. Il ne veut plus séduire, il se meurt et cherche seulement l'absolution... et l'amour de June comme toujours.
Ce dernier opus complétant la superbe série des American Recordings est sans doute l'un des plus marquants tout en étant celui qui surprend le moins, ne cherchez pas ici de "The Mercy Seat", ou de productions superbement échafaudées à la manière d'American IV: The Man Comes Around, car A Hundred Highways rend compte de Johnny à nu, de ces derniers instants à vivre. L'homme en noir meurt devant nous, il nous donne tout avant de tout perdre.
Cet album est-il un catharsis ? Le chanteur y traite des thèmes qui lui sont chers, June, la mort, la route. Il ne veut plus séduire, il se meurt et cherche seulement l'absolution... et l'amour de June comme toujours.
Excellent ! 18/20 | par Blueman |
Posté le 10 mai 2008 à 08 h 34 |
Certains disent qu'il s'agirait du disque de trop, que d'entendre chanter quelqu'un en train de mourir est insupportable. Dans un sens, ces personnes n'ont pas tort. Dès l'ouverture avec "Help Me", on sent que la fin est proche. Johnny Cash est fatigué, est éprouvé par la maladie. Il appelle à l'aide d'un chant tremblotant, presque déchirant, à vous nouer la gorge inévitablement. Les larmes vous en sortent ; le violoncelle vous y aide. Il semble aller mieux sur le traditionnel "God's Gonna Cut You Down", être plus en 'verve' comme si sa prière avait été entendue. On distingue plus ou moins auditivement sa paralysie partielle des lèvres comme au refrain "Like The 309", une de ces dernières marches écrite avec "I Came To Believe". On n'en est qu'au quatrième titre, "If You Could Read My Mind", et la fatigue semble reprendre le dessus ; les canaux lacrymaux se dilatent à nouveau et cet orgue crépusculaire vous y aide. On souffle. A peine reste-t-il huit titres qu'on se retrouve déjà assez bouleversé. On ne sort pas indemne d'un disque pareil qui sent la mort mais que l'amour avec un grand A semble transcender inévitablement.
Très bon 16/20
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