Johnny Cash
American Recordings |
Label :
American |
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Ce disque est le premier volet de la série des American Recordings. Ce projet, proposé à Johnny Cash par le producteur et propriétaire du label de rap American Recordings Rick Rubin, remettra Johnny Cash sur le devant de la scène en 1994. Le concept est simple: le musicien reprend des titres divers et variés ou compose des morceaux dans un style simple et acoustique. Les chansons sont épurées au maximum, le musicien joue seul avec sa guitare. Le tout est enregistré dans le living room de Johnny Cash sous la houlette de Rubin. Deux morceaux sont, par contre, enregistrés live à Los Angeles ("Tenessee Stud" et "The Man Who Couldn't Cry").
Ce premier album est donc l'occasion pour le musicien de rendre hommage à des artistes dont on n'aurait pas soupçonné qu'ils l'intéressent à ce point. Le plus étonnant reste la reprise de "Thirteen" de Glenn Danzig. Magnifique chanson de l'album electro/rock "Satan's Child". Le morceau, écrit à la base par Danzig pour Johnny Cash, se retrouve ici dépouillé de tous ses artifices rock qui le faisaient sonner malsain et glauque et devient très grave et posé.
Au programme des autres reprises: Leonard Cohen, Nick Lowe, Kris Kristofferson...
Les morceaux composés par l'homme en noir, eux, sont considérablement et plus que jamais influencés par la religion. En effet, sur la fin de sa vie, le pasteur entrera dans une période plus 'mystique' que jamais comme beaucoup d'artistes vieillissants. Du coup, les paroles sonnent comme ces morceaux/sermons de blues originels, enregistrés par des pasteurs évangélistes dans les années 20. La pochette elle-même montre un Cash habillé en pasteur, très humble et imposant.
Pour la musique, on reconnaît facilement la 'patte' de Johnny Cash grâce à ses mélodies graves et sa voix sonnante et imposante. Par contre, aucun morceau ne sonne country. L'ensemble forme plutôt un voyage calme et apaisé au milieu des plaines américaines. Oubliés la provocation des années 50 et l'enragement contenu des années 60. Le nouveau Cash est calme et file vers la fin de sa vie dans une plénitude absolue.
Voilà un très bon album (et ses suites) à écouter au coin d'un feu de camp ou pour s'apaiser l'esprit après une journée énervante.
Ce premier album est donc l'occasion pour le musicien de rendre hommage à des artistes dont on n'aurait pas soupçonné qu'ils l'intéressent à ce point. Le plus étonnant reste la reprise de "Thirteen" de Glenn Danzig. Magnifique chanson de l'album electro/rock "Satan's Child". Le morceau, écrit à la base par Danzig pour Johnny Cash, se retrouve ici dépouillé de tous ses artifices rock qui le faisaient sonner malsain et glauque et devient très grave et posé.
Au programme des autres reprises: Leonard Cohen, Nick Lowe, Kris Kristofferson...
Les morceaux composés par l'homme en noir, eux, sont considérablement et plus que jamais influencés par la religion. En effet, sur la fin de sa vie, le pasteur entrera dans une période plus 'mystique' que jamais comme beaucoup d'artistes vieillissants. Du coup, les paroles sonnent comme ces morceaux/sermons de blues originels, enregistrés par des pasteurs évangélistes dans les années 20. La pochette elle-même montre un Cash habillé en pasteur, très humble et imposant.
Pour la musique, on reconnaît facilement la 'patte' de Johnny Cash grâce à ses mélodies graves et sa voix sonnante et imposante. Par contre, aucun morceau ne sonne country. L'ensemble forme plutôt un voyage calme et apaisé au milieu des plaines américaines. Oubliés la provocation des années 50 et l'enragement contenu des années 60. Le nouveau Cash est calme et file vers la fin de sa vie dans une plénitude absolue.
Voilà un très bon album (et ses suites) à écouter au coin d'un feu de camp ou pour s'apaiser l'esprit après une journée énervante.
Excellent ! 18/20 | par Abe-sapien |
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