Johnny Cash
Hymns By Johnny Cash |
Label :
Columbia |
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Chaque semaine, le fantôme de Johnny Cash me rend visite pour que l'on revisite ensemble son impressionnante discographie. Aujourd'hui, Hymns by Johnny Cash, cinquième album consacré au gospel.
Dylanesque : La rumeur raconte que vous avez quitté le label Sun parce que Sam Phillips refusait de vous laisser enregistrer du gospel.
Johnny Cash : C'est l'une des raisons, en effet. C'est avec le gospel que j'ai grandi. C'est avec ces chansons que ma mère m'a initié à la musique, m'a appris à chanter. Le jour quand mon père ne pouvait pas nous entendre, le dimanche à l'église. Alors quand j'ai signé chez Columbia, ce fut ma seule demande : pouvoir rendre hommage à cette musique intemporelle que j'ai toujours porté en moi. Les "spirituals".
Dylanesque : Vous avez donc fait d'une pierre deux coups en enregistrant simultanément The Fabulous Johnny Cash et cet album constitué entièrement de standards du genre, qu'il s'agisse de "Swing Low, Sweet Chariot" ou du "I Saw A Man" d'Arthur Smith.
Johnny Cash : À l'exception du morceau d'ouverture, "It Was Jesus" qui est de moi et de "I Call Him", co-écrit avec Roy, mon grand frère. Il était concessionnaire automobile, ça lui a permit de récupérer quelques royalties. C'est aussi ça la charité chrétienne.
Dylanesque : Musicalement, on a toujours le son si reconnaissable des Tennesse Three, agrémenté des Jordanaires et d'une chorale gospel de rigueur. Que l'on soit religieux ou non, ça donne de somptueuses ballades. "Are All the Children In", je l'ai écouté le soir de Noël, j'ai pleuré.
Johnny Cash : De toute façon, ma musique et la country en général ont toujours eu une dimension religieuse. J'ai juste pu enfin m'y consacrer pleinement et m'appliquer à confectionner un album soigné sans pour autant rebuter les amateurs de rockabilly et les profanes.
Dylanesque : Et en bon profane, je recommande chaleureusement l'écoute de cette liturgie, en particulier à ceux qui se retrouveront seuls cette hiver et auront besoin d'un bon remontant.
Johnny Clash : Amen.
Dylanesque : La rumeur raconte que vous avez quitté le label Sun parce que Sam Phillips refusait de vous laisser enregistrer du gospel.
Johnny Cash : C'est l'une des raisons, en effet. C'est avec le gospel que j'ai grandi. C'est avec ces chansons que ma mère m'a initié à la musique, m'a appris à chanter. Le jour quand mon père ne pouvait pas nous entendre, le dimanche à l'église. Alors quand j'ai signé chez Columbia, ce fut ma seule demande : pouvoir rendre hommage à cette musique intemporelle que j'ai toujours porté en moi. Les "spirituals".
Dylanesque : Vous avez donc fait d'une pierre deux coups en enregistrant simultanément The Fabulous Johnny Cash et cet album constitué entièrement de standards du genre, qu'il s'agisse de "Swing Low, Sweet Chariot" ou du "I Saw A Man" d'Arthur Smith.
Johnny Cash : À l'exception du morceau d'ouverture, "It Was Jesus" qui est de moi et de "I Call Him", co-écrit avec Roy, mon grand frère. Il était concessionnaire automobile, ça lui a permit de récupérer quelques royalties. C'est aussi ça la charité chrétienne.
Dylanesque : Musicalement, on a toujours le son si reconnaissable des Tennesse Three, agrémenté des Jordanaires et d'une chorale gospel de rigueur. Que l'on soit religieux ou non, ça donne de somptueuses ballades. "Are All the Children In", je l'ai écouté le soir de Noël, j'ai pleuré.
Johnny Cash : De toute façon, ma musique et la country en général ont toujours eu une dimension religieuse. J'ai juste pu enfin m'y consacrer pleinement et m'appliquer à confectionner un album soigné sans pour autant rebuter les amateurs de rockabilly et les profanes.
Dylanesque : Et en bon profane, je recommande chaleureusement l'écoute de cette liturgie, en particulier à ceux qui se retrouveront seuls cette hiver et auront besoin d'un bon remontant.
Johnny Clash : Amen.
Parfait 17/20 | par Dylanesque |
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