Johnny Cash
The Christmas Spirit |
Label :
Columbia |
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Régulièrement, le fantôme de Johnny Cash me rend visite pour que l'on revisite ensemble son impressionnante discographie.
Dylanesque : L'esprit de Noël, ça devait pas être facile à ressentir dans l'Amérique de 1963. Heureusement, pour se remettre de cette vilaine gueule de bois, vos compatriotes peuvent se tourner vers ces classiques réconfortants.
Johnny Cash : J'ai pas fait exprès de sortir ça une semaine avant l'assassinat de JFK. Mais le hasard a bien fait les choses si j'ose dire. Columbia savait à quel point se vendaient les albums de Noël d'Elvis ou de Bing Crosby et, après l'expérience gospel, ça m'a semblé tout naturel. Surtout après le petit succès du single "Little Drummer Boy" enregistré pour Sun dès 59.
- Qu'on retrouve donc ici en compagnie d'autres incontournables du genre comme "Silent Night" et le "Blue Christmas" popularisé par Elvis justement. Le tout avec des arrangements country charmants qui, si on supporte le folklore des fêtes de fin d'années, saura réchauffer le coeur.
- Et avec ma future belle-mère à l'autoharpe, je m'amuse à reprendre des ritournelles de la famille Carter. Une manière de faire la cour à June, toujours marié à cet idiot de joueur de baseball.
- Il y a quelques compos qui sont dans la lignée du travail sur Hymns by Johnny Cash : "The Gifts They Gave" et "We Are the Shepherds", des gospels qu'on pourrait croire millénaires. Tout ça est mignon comme tout mais où est le rock'n'roll Johnny ? Avec Elvis revenu tout mou de l'armée, y avait une carte à jouer.
- Le rock'n'roll ? Depuis le début je sers Dieu et la country, petit. Pas question de laisser le Diable m'habiter. Surtout après les événements de Novembre. Surtout avec la Carter Family qui me surveille de près.
- Le souci, c'est qu'une nouvelle génération de rebelles va venir vous faire de l'ombre. Dylan a déjà conquis la scène new-yorkaise et été sacré petit roi de la folk au Newport Folk Festival. Un mouvement a fait trembler les caves d'Hambourg et Liverpool et va traverser l'Atlantique dans quelques semaines. Et vous, vous chantez "vive le vent" ?
- Qu'ils viennent. J'ai pas dit mon dernier mot. C'est juste une période de transition. Ma légende s'écrit sur la durée.
- Alors continuons de la réécrire. Et... Joyeux Noël ?
- On est en juin ducon.
- Vrai. Alors en juin, l'album mérite un 12/20 et en décembre, un 16/20. On coupe la poire en deux ?
- Merci du cadeau...
Dylanesque : L'esprit de Noël, ça devait pas être facile à ressentir dans l'Amérique de 1963. Heureusement, pour se remettre de cette vilaine gueule de bois, vos compatriotes peuvent se tourner vers ces classiques réconfortants.
Johnny Cash : J'ai pas fait exprès de sortir ça une semaine avant l'assassinat de JFK. Mais le hasard a bien fait les choses si j'ose dire. Columbia savait à quel point se vendaient les albums de Noël d'Elvis ou de Bing Crosby et, après l'expérience gospel, ça m'a semblé tout naturel. Surtout après le petit succès du single "Little Drummer Boy" enregistré pour Sun dès 59.
- Qu'on retrouve donc ici en compagnie d'autres incontournables du genre comme "Silent Night" et le "Blue Christmas" popularisé par Elvis justement. Le tout avec des arrangements country charmants qui, si on supporte le folklore des fêtes de fin d'années, saura réchauffer le coeur.
- Et avec ma future belle-mère à l'autoharpe, je m'amuse à reprendre des ritournelles de la famille Carter. Une manière de faire la cour à June, toujours marié à cet idiot de joueur de baseball.
- Il y a quelques compos qui sont dans la lignée du travail sur Hymns by Johnny Cash : "The Gifts They Gave" et "We Are the Shepherds", des gospels qu'on pourrait croire millénaires. Tout ça est mignon comme tout mais où est le rock'n'roll Johnny ? Avec Elvis revenu tout mou de l'armée, y avait une carte à jouer.
- Le rock'n'roll ? Depuis le début je sers Dieu et la country, petit. Pas question de laisser le Diable m'habiter. Surtout après les événements de Novembre. Surtout avec la Carter Family qui me surveille de près.
- Le souci, c'est qu'une nouvelle génération de rebelles va venir vous faire de l'ombre. Dylan a déjà conquis la scène new-yorkaise et été sacré petit roi de la folk au Newport Folk Festival. Un mouvement a fait trembler les caves d'Hambourg et Liverpool et va traverser l'Atlantique dans quelques semaines. Et vous, vous chantez "vive le vent" ?
- Qu'ils viennent. J'ai pas dit mon dernier mot. C'est juste une période de transition. Ma légende s'écrit sur la durée.
- Alors continuons de la réécrire. Et... Joyeux Noël ?
- On est en juin ducon.
- Vrai. Alors en juin, l'album mérite un 12/20 et en décembre, un 16/20. On coupe la poire en deux ?
- Merci du cadeau...
Sympa 14/20 | par Dylanesque |
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