The Charlatans
Paris [Trabendo] - mardi 12 février 2008 |
Une semaine quasiment après la déflagration sonique des Smashing Pumpkins, j'allais d'un pas curieux vers le Trabendo écouter The Charlatans.
Je ne connaissais pas cette salle et je fus enthousiaste au regard de l'entrée et du batiment, sobre, discret et calme, d'allure métallique avec peu de personnes qui attendent devant la porte.
Je me dis à ce moment là que The Charlatans, est comme toute cette vague baggy, psyché ou shoegaze qui nous est venu d'Angleterre au début des années 90, un groupe qui a dû galérer pour être encore debout mais qui a dû murir de manière admirable après toutes ces années.
Il ne faut pas oublier qu'un membre du groupe est décédé en 1996, au moment ou The Charlatans était peut-être au plus haut de sa forme artistique avec l'album Telling Stories....
Bref, nous voici en 2008, et à l'intérieur du Trabendo, un public majoritairement de trentenaire attend patiemment la venue de Burgess.
On nous fait patienter avec un ersatz de ce soit disant renouveau du rock français... Un petit groupe français qui a la peine de défendre des morceaux peu originaux mais bien ficelés.
Rien de particulier pour ce jeune groupe aux accents Beatlesiens, de la coupe de cheveux du chanteur au harmonies sixties bien chaloupées.
Je ne me souviens plus du nom de ce groupe, j'en retiendrai toutefois leur très belle reprise de Bowie époque "The Man Who Sold The World".
Bref, les Charlatans ne se font pas attendre, Tim Burgess a toujours son allure Shoegaze, les cheveux dans les yeux, il se dandine tel un Ray Davies au matin sur le gazon anglais, et le reste du groupe est impressionnant de maitrise technique et sonore dès le premier morceau.
pas de chichi avec The Charlatans, on est de suite conquis par leur univers sonore, et leur Moog qui nous met tout de suite en orbite avec le swinging London.
leur look est un mélange des frères Gallagher et de Dinosaur Jr si vous voulez, rien de très people ou mode, bref, c'est tout ce que j'aime.
Les titres du concert sont à l'image de la compilation Melting Pot qu'ils ont sortis il y a quelques années.
Tout y est, de "The Only One I Know", à "Can't Get Out Of Bed", "Life Is Sweet", que du lourd... Tous les meilleurs morceaux des albums du groupe sont passés et de suite applaudis par le public sous le charme.
Le son est hypnotique, le public ne tarde pas à se lacher et à danser.
The Charlatans a toujours son attitude décontracté, enchaîne les morceaux comme ils enchaineraient les bières.
Bienvenue au Trabendo, les Charlatans sont de retour, Primal Scream n'a qu'à bien se tenir.
Bravo.
Je ne connaissais pas cette salle et je fus enthousiaste au regard de l'entrée et du batiment, sobre, discret et calme, d'allure métallique avec peu de personnes qui attendent devant la porte.
Je me dis à ce moment là que The Charlatans, est comme toute cette vague baggy, psyché ou shoegaze qui nous est venu d'Angleterre au début des années 90, un groupe qui a dû galérer pour être encore debout mais qui a dû murir de manière admirable après toutes ces années.
Il ne faut pas oublier qu'un membre du groupe est décédé en 1996, au moment ou The Charlatans était peut-être au plus haut de sa forme artistique avec l'album Telling Stories....
Bref, nous voici en 2008, et à l'intérieur du Trabendo, un public majoritairement de trentenaire attend patiemment la venue de Burgess.
On nous fait patienter avec un ersatz de ce soit disant renouveau du rock français... Un petit groupe français qui a la peine de défendre des morceaux peu originaux mais bien ficelés.
Rien de particulier pour ce jeune groupe aux accents Beatlesiens, de la coupe de cheveux du chanteur au harmonies sixties bien chaloupées.
Je ne me souviens plus du nom de ce groupe, j'en retiendrai toutefois leur très belle reprise de Bowie époque "The Man Who Sold The World".
Bref, les Charlatans ne se font pas attendre, Tim Burgess a toujours son allure Shoegaze, les cheveux dans les yeux, il se dandine tel un Ray Davies au matin sur le gazon anglais, et le reste du groupe est impressionnant de maitrise technique et sonore dès le premier morceau.
pas de chichi avec The Charlatans, on est de suite conquis par leur univers sonore, et leur Moog qui nous met tout de suite en orbite avec le swinging London.
leur look est un mélange des frères Gallagher et de Dinosaur Jr si vous voulez, rien de très people ou mode, bref, c'est tout ce que j'aime.
Les titres du concert sont à l'image de la compilation Melting Pot qu'ils ont sortis il y a quelques années.
Tout y est, de "The Only One I Know", à "Can't Get Out Of Bed", "Life Is Sweet", que du lourd... Tous les meilleurs morceaux des albums du groupe sont passés et de suite applaudis par le public sous le charme.
Le son est hypnotique, le public ne tarde pas à se lacher et à danser.
The Charlatans a toujours son attitude décontracté, enchaîne les morceaux comme ils enchaineraient les bières.
Bienvenue au Trabendo, les Charlatans sont de retour, Primal Scream n'a qu'à bien se tenir.
Bravo.
Très bon 16/20 | par Andybell |
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