Johnny Cash
Walking The Line : The Legendary Sun Recordings |
Label :
Metro Triples |
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Cette compilation regroupe la plupart des titres de Johnny Cash chez Sun de 1954 à 1957 sur 3 CD. A côté des Elvis Presley, Jerry Lee Lewis et autres, on oublie souvent que Johnny Cash était en fait le plus gros vendeur de disques produit par le label mythique de Sam Phillips. Et on comprend pourquoi au vu des 54 titres de cette compilation...
A la différence de ses congénères cités plus haut, Cash est aussi un songwriter de génie. En témoigne, les tubes monstrueux qui sont réunis essentiellement sur le premier CD : "I Walk The Line", "Get Rythm", "Cry Cry Cry", "Big River"... Toutes ces chansons sont construites autour de la fameuse rythmique minimaliste "Boom-Chicka-Boom". Il en sort une musique qui oscille sans cesse entre pur rock'n'roll 50's et la country la plus martiale qui soit. Quoi qu'il en soit un mélange unique !
Et puis n'oublions pas les textes de l'homme en noir. Là encore, on peut souligner la maturité de certaines paroles de Johnny Cash par rapport à celles de ses partenaires de label. Comment ainsi ne pas évoquer le 2ème single de Johnny Cash, "Folsom Prison Blues", et sa fameuse phrase d'un sadisme probablement inédit pour l'époque.
Johnny Cash a aussi bénéficier du travail remarquable du producteur et songwriter Jack Clement. Celui-ci a permis de faire briller Johnny Cash dans un registre beaucoup plus pop. En témoigne cet incroyable "Ballad Of A Teenage Queen" et ses superbes choeurs féminins.
Si le label Sun a toujours refusé à Johnny Cash la réalisation d'un album de gospel, il lui auras toutefois permis de reprendre quelques standards de son autre genre de prédilection : la country. Notamment un de ses interprètes les plus illustres en la personne d'Hank Williams. Ses chansons comme "Cold Cold Heart" ou "I Could Never Be Ashamed Of You", conviennent parfaitement au chant profond et quasi-désespéré de l'homme en noir.
Walking The Line : The Legendary Sun Recordings constitue donc la meilleure compilation consacrée aux débuts de Johnny Cash. Surtout contenu de son prix modique pour 3 CD. Un prix qui s'explique notamment par l'absence de livret, remplacé en fait par quelques notes de pochette où l'on apprend que le magazine Rolling Stone écrivit un jour : 'Si vous vous intéressez à L'Americana, les chansons de Cash pour Sun Records sont aussi essentielles que Huckleberry Finn'. Hum... je crois que tout est dit là.
A la différence de ses congénères cités plus haut, Cash est aussi un songwriter de génie. En témoigne, les tubes monstrueux qui sont réunis essentiellement sur le premier CD : "I Walk The Line", "Get Rythm", "Cry Cry Cry", "Big River"... Toutes ces chansons sont construites autour de la fameuse rythmique minimaliste "Boom-Chicka-Boom". Il en sort une musique qui oscille sans cesse entre pur rock'n'roll 50's et la country la plus martiale qui soit. Quoi qu'il en soit un mélange unique !
Et puis n'oublions pas les textes de l'homme en noir. Là encore, on peut souligner la maturité de certaines paroles de Johnny Cash par rapport à celles de ses partenaires de label. Comment ainsi ne pas évoquer le 2ème single de Johnny Cash, "Folsom Prison Blues", et sa fameuse phrase d'un sadisme probablement inédit pour l'époque.
Johnny Cash a aussi bénéficier du travail remarquable du producteur et songwriter Jack Clement. Celui-ci a permis de faire briller Johnny Cash dans un registre beaucoup plus pop. En témoigne cet incroyable "Ballad Of A Teenage Queen" et ses superbes choeurs féminins.
Si le label Sun a toujours refusé à Johnny Cash la réalisation d'un album de gospel, il lui auras toutefois permis de reprendre quelques standards de son autre genre de prédilection : la country. Notamment un de ses interprètes les plus illustres en la personne d'Hank Williams. Ses chansons comme "Cold Cold Heart" ou "I Could Never Be Ashamed Of You", conviennent parfaitement au chant profond et quasi-désespéré de l'homme en noir.
Walking The Line : The Legendary Sun Recordings constitue donc la meilleure compilation consacrée aux débuts de Johnny Cash. Surtout contenu de son prix modique pour 3 CD. Un prix qui s'explique notamment par l'absence de livret, remplacé en fait par quelques notes de pochette où l'on apprend que le magazine Rolling Stone écrivit un jour : 'Si vous vous intéressez à L'Americana, les chansons de Cash pour Sun Records sont aussi essentielles que Huckleberry Finn'. Hum... je crois que tout est dit là.
Parfait 17/20 | par Sirius |
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