Gravenhurst
Paris [La Maroquinerie] - mardi 17 juillet 2007 |
Après Sébastien Schuller, c'est au tour de Gravenhurst de prendre possession de la Maroquinerie. Nick Talbot arrive décontracté, entouré de ses trois musiciens. Vêtu d'une chemise, des Converses aux pieds et une paire de lunettes sur son visage juvénile, l'artiste ressemble plus à un jeune étudiant que l'ex membre de Assembly Communications. Après que les britanniques aient décapsulé chacun leur bouteille de Corona, le set peut enfin débuter.
Et rien de mieux pour commencer sur les chapeaux de roue que "Velvet Cell" bien électrique et très rythmée, sur laquelle le mot ‘killer' nous jaillit au visage sur les couplets. Le ton est donné et il semble que Gravenhurst va ce soir interpréter du bon rock comme ils l'ont entrepris sur quelques titres de Fires In Distant Buildings et qu'ils ne s'attarderont pas sur le folk du premier opus. En effet, dès le deuxième titre, on a affaire à du post rock serti de quelques harmoniques, avant que les guitares se mettent à hurler sur un nouveau titre incisif. Deux morceaux parachutés avec réussite qui figureront sur le prochain album The Western Land. Moi qui ne connais que leur facette calme, je suis surpris mais d'une manière forte agréable à la vue de la réussite et la présence sonore de ces chansons. La voix de Nick quant à elle est toujours aussi sublime que le ton monte ou pas. Son timbre fluet est juste quoi qu'il arrive et émerveille l'audience. Le groupe profite également de l'occasion pour interpréter leur dernier single (ce qui fait très commercial au passage) "Trust". Morceau sans intérêt majeur qui rappelle ni plus ni moins Nada Surf de maintenant. La mélodie est facile, trop lente et loin d'être imparable. Heureusement, ils se rattraperont avec l'excellent "Songs From Under The Arches" épique aux dix minutes de passages alternant entre férocité et léthargie pendant laquelle le bassiste rentrera dans de grands spasmes, et "Black Holes In The Sand", titre également revisité avec puissance, où le batteur finira lui aussi par éclater en se déchaînant sur ses cymbales.
Même si "Animals", "Nicole" ou des titres de Flashlight Seasons (complètement mis au panier) comme "Fog Round The Figurehead" n'ont pas été de la partie ce soir, Gravenhurst a fait de sa demi-heure imposée une belle prestation énergique qui promet des albums moins timides et donne envie d'en voir plus. Beaucoup plus.
Et rien de mieux pour commencer sur les chapeaux de roue que "Velvet Cell" bien électrique et très rythmée, sur laquelle le mot ‘killer' nous jaillit au visage sur les couplets. Le ton est donné et il semble que Gravenhurst va ce soir interpréter du bon rock comme ils l'ont entrepris sur quelques titres de Fires In Distant Buildings et qu'ils ne s'attarderont pas sur le folk du premier opus. En effet, dès le deuxième titre, on a affaire à du post rock serti de quelques harmoniques, avant que les guitares se mettent à hurler sur un nouveau titre incisif. Deux morceaux parachutés avec réussite qui figureront sur le prochain album The Western Land. Moi qui ne connais que leur facette calme, je suis surpris mais d'une manière forte agréable à la vue de la réussite et la présence sonore de ces chansons. La voix de Nick quant à elle est toujours aussi sublime que le ton monte ou pas. Son timbre fluet est juste quoi qu'il arrive et émerveille l'audience. Le groupe profite également de l'occasion pour interpréter leur dernier single (ce qui fait très commercial au passage) "Trust". Morceau sans intérêt majeur qui rappelle ni plus ni moins Nada Surf de maintenant. La mélodie est facile, trop lente et loin d'être imparable. Heureusement, ils se rattraperont avec l'excellent "Songs From Under The Arches" épique aux dix minutes de passages alternant entre férocité et léthargie pendant laquelle le bassiste rentrera dans de grands spasmes, et "Black Holes In The Sand", titre également revisité avec puissance, où le batteur finira lui aussi par éclater en se déchaînant sur ses cymbales.
Même si "Animals", "Nicole" ou des titres de Flashlight Seasons (complètement mis au panier) comme "Fog Round The Figurehead" n'ont pas été de la partie ce soir, Gravenhurst a fait de sa demi-heure imposée une belle prestation énergique qui promet des albums moins timides et donne envie d'en voir plus. Beaucoup plus.
Parfait 17/20 | par TiComo La Fuera |
Setlist :
Velvet Cell
She Dances
Hallow Man
Trust
Songs From Under The Arches
Black Holes In The Sand
Crédit photo : TiComo La Fuera.
Velvet Cell
She Dances
Hallow Man
Trust
Songs From Under The Arches
Black Holes In The Sand
Crédit photo : TiComo La Fuera.
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