Laure Briard
Révélation |
Label :
2000 |
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Difficile de classer cette Laure Briard tant son style pourrait la faire d'un rien basculer vers des comparaisons trop faciles. Comme les habituelles Françoise Hardy et Claudine Longet par exemple, qu'on nous ressort dès qu'une chanteuse pop française débarque ! Sauf qu'accompagnée des excellents Aquaserge, la toulousaine n'a pas écouté que de la pop française justement. Si sa proximité avec l'écurie Tricatel et d'évidentes ressemblances apparaissent bien entendu sur cet album, les références ne sont pas seulement musicales et trop nombreuses et éclectiques pour toutes les citer. Bien que vocalement, Laure soit plus proche de Kazu Makino que de Chan Marshall, la candeur de sa voix est ici paradoxalement un des atouts du disque. La rencontre avec les guitares énervées comme sur le titre "Egoïste" créé un mélange hyper intéressant et réussi.
Le morceau éponyme "Révélation" est un superbe tube en puissance avec son refrain évanescent ; meilleur morceau de l'album incontestablement. "Je M'en Vais" fait lui écho au "Je T'aime Moi Non Plus" du tandem Gainsbourg/Birkin avec ses "je t'aime" susurrés et son clavier. Sauf que le titre ne s'enferme pas dans l'enlacement mais dans le règlement de compte : "mais je suis en colère, je m'en vais, je n'ai pas le droit de te serrer dans mes bras, pas le droit de te toucher du bout des doigts..." Laure Briard n'a aucun complexe à manier la langue française avec simplicité et à casser les habitudes justement. On notera malheureusement que si la première partie de l'album est très originale et prometteuse, la suite rentre un peu plus dans le rang : "Holidays", "Ça Va Aller" ou encore "Une Evasion" sont des jolies chansons un brin psychédéliques mais le charme y opère beaucoup moins dès lors que le temps s'y fait plus lent.
Le morceau éponyme "Révélation" est un superbe tube en puissance avec son refrain évanescent ; meilleur morceau de l'album incontestablement. "Je M'en Vais" fait lui écho au "Je T'aime Moi Non Plus" du tandem Gainsbourg/Birkin avec ses "je t'aime" susurrés et son clavier. Sauf que le titre ne s'enferme pas dans l'enlacement mais dans le règlement de compte : "mais je suis en colère, je m'en vais, je n'ai pas le droit de te serrer dans mes bras, pas le droit de te toucher du bout des doigts..." Laure Briard n'a aucun complexe à manier la langue française avec simplicité et à casser les habitudes justement. On notera malheureusement que si la première partie de l'album est très originale et prometteuse, la suite rentre un peu plus dans le rang : "Holidays", "Ça Va Aller" ou encore "Une Evasion" sont des jolies chansons un brin psychédéliques mais le charme y opère beaucoup moins dès lors que le temps s'y fait plus lent.
Sympa 14/20 | par X_Plock |
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