Melvins
Strasbourg [La Laiterie, Grande Salle] - jeudi 22 juin 2023 |
Les Melvins passent à Strasbourg pour la tournée des quarante ans du groupe. Pour le coup, passer à côté de l'occasion aurait été dommage, même si de connaître alors que les albums Houdini, Honky et Stag, ne compose pas un bagage bien lourd à côté de vrais fans de longue date.
La première partie terminée, assurée par un duo basse-batterie du nom de Taipei Houston, c'est avec le hit de A-ha, "Take On Me" à la sono, que le groupe quadragénaire entre en scène, l'ancien bassiste de Red Kross, Steven Shane McDonald, barbe, chevelure longue et habillé d'une longue chemise rouge genre new age, reprenant synchrone les paroles du tube du trio pop norvégien. Il fait décrocher du sourire. Mais au deuxième couplet, Dale Crover coupe net à la chanson en s'activant énergiquement sur sa batterie. Ça démarre sérieusement cette fois. Buzz Osborne arrive à son tour, sapé de sa soutane personnalisée, feu d'artifice capillaire reconnaissable sur la tête qui s'agitera constamment dans le courant d'air d'un ventilateur posé sur l'enceinte branché à la guitare et par les secousses des à-coups que le King Buzzo lâchera avec des sons lourds et dynamiques de son instrument.
Des titres plus ou moins rapides s'enchaînent sans aucun temps mort, dont une reprise des Beatles. Une ébullition localisée s'éveillera au lourdement pétaradant "Honey Bucket" dont prendront plaisir des pogoteurs avertis. Mais il faut croire que c'est avec des titres lents que les Melvins montrent leur réelle puissance sonore telle que l'apporte ensuite le titre rallongé, un "Night Goat" écrasant et souverain.
Le concert se termine avec un Buzz Osborne seul, faisant toujours d'une marche vive les cent pas, passant en revue son public pour un "Boris" final avant de lâcher un "Thank you !" au micro et de partir définitivement.
Il ne restera plus qu'à rentrer ravi du concert, chargé positivement par le "prêche métal" de Monseigneur Buzzo et de ses deux compères !
La première partie terminée, assurée par un duo basse-batterie du nom de Taipei Houston, c'est avec le hit de A-ha, "Take On Me" à la sono, que le groupe quadragénaire entre en scène, l'ancien bassiste de Red Kross, Steven Shane McDonald, barbe, chevelure longue et habillé d'une longue chemise rouge genre new age, reprenant synchrone les paroles du tube du trio pop norvégien. Il fait décrocher du sourire. Mais au deuxième couplet, Dale Crover coupe net à la chanson en s'activant énergiquement sur sa batterie. Ça démarre sérieusement cette fois. Buzz Osborne arrive à son tour, sapé de sa soutane personnalisée, feu d'artifice capillaire reconnaissable sur la tête qui s'agitera constamment dans le courant d'air d'un ventilateur posé sur l'enceinte branché à la guitare et par les secousses des à-coups que le King Buzzo lâchera avec des sons lourds et dynamiques de son instrument.
Des titres plus ou moins rapides s'enchaînent sans aucun temps mort, dont une reprise des Beatles. Une ébullition localisée s'éveillera au lourdement pétaradant "Honey Bucket" dont prendront plaisir des pogoteurs avertis. Mais il faut croire que c'est avec des titres lents que les Melvins montrent leur réelle puissance sonore telle que l'apporte ensuite le titre rallongé, un "Night Goat" écrasant et souverain.
Le concert se termine avec un Buzz Osborne seul, faisant toujours d'une marche vive les cent pas, passant en revue son public pour un "Boris" final avant de lâcher un "Thank you !" au micro et de partir définitivement.
Il ne restera plus qu'à rentrer ravi du concert, chargé positivement par le "prêche métal" de Monseigneur Buzzo et de ses deux compères !
Très bon 16/20 | par Pascha |
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