Melvins
Belfort [La Poudrière] - lundi 29 septembre 2008 |
Le buzz qui entoure la sortie du dernier né des Melvins, Nude With Boots, ainsi que toutes les musiques à tendance drone-doom-stoner n'est pas qu'une illusion façonnée par une toile virtuelle avide de sensations aussi fortes que jetables. Confirmation par une tournée qui passe par plusieurs villes françaises après un black out sur le groupe de plus de quinze ans. Deuxième confirmation par des réservations au nombre inhabituelles en pleine semaine.
C'est donc une Poudrière remplie à bloc et chauffée à blanc qui accueilli ce groupe désormais mythique après la mise en bouche gorgée de cholestérol du duo Big Business. Le ton fut d'ailleurs donné tout de suite à l'apparition d'un Jared Warren coiffée d'une toque de chef cuistot et d'un King Buzzo en soutane de velours côtelé malgré une température approximant les 70°C. Ambiance décalée et foutraque au menu. Les hostilités débutèrent par l'excellent "A History Of Bad Men" de (A) Senile Animal puis, durant une bonne heure et demi, les Melvins crachèrent des morceaux incandescents et turgescents de leur discographie récente. Il semble en effet que le groupe ait abandonné ses albums référentiels du début de carrière pour ne piocher que dans les sorties Ipecac. Bien que celles-ci soient gorgées de titres taillés pour la scène, c'est quand même fort dommage.
Hormis cette légère déception, le quartet fort d'un son ahurissant asséna une grand messe, sous des lumières rouges fixes, alternant mélopées rampantes et sourdes de dix minutes, piques punks tirées des deux dernières galettes alternés par les délires déviants habituels : une plongée de Jared dans le public à coups de couinements déments, une reprise de "My Generation" chantée par Dale à trois km/h (apparemment pas grand monde n'a d'ailleurs reconnu le morceau. Incultes !) pour terminer sur un "Star-Spangled Banner" chanté à cappella enchaîné avec un Buzzo reprenant seul le standard country anti-hippies "Okie From Muskogee" de Merle Haggard (que le groupe avait repris avec Hank Williams III sur The Crybaby), il y avait de quoi désarçonner le néophyte peu habitué à voir une telle suite de potacheries.
Pour les autres, les Melvins restent un des groupes les plus impeccables sur scène mettant à l'amende les myriades de combos dans leur sillage et tant mieux s'ils bénéficient enfin un peu de l'attention des masses. Ce n'est que justice.
C'est donc une Poudrière remplie à bloc et chauffée à blanc qui accueilli ce groupe désormais mythique après la mise en bouche gorgée de cholestérol du duo Big Business. Le ton fut d'ailleurs donné tout de suite à l'apparition d'un Jared Warren coiffée d'une toque de chef cuistot et d'un King Buzzo en soutane de velours côtelé malgré une température approximant les 70°C. Ambiance décalée et foutraque au menu. Les hostilités débutèrent par l'excellent "A History Of Bad Men" de (A) Senile Animal puis, durant une bonne heure et demi, les Melvins crachèrent des morceaux incandescents et turgescents de leur discographie récente. Il semble en effet que le groupe ait abandonné ses albums référentiels du début de carrière pour ne piocher que dans les sorties Ipecac. Bien que celles-ci soient gorgées de titres taillés pour la scène, c'est quand même fort dommage.
Hormis cette légère déception, le quartet fort d'un son ahurissant asséna une grand messe, sous des lumières rouges fixes, alternant mélopées rampantes et sourdes de dix minutes, piques punks tirées des deux dernières galettes alternés par les délires déviants habituels : une plongée de Jared dans le public à coups de couinements déments, une reprise de "My Generation" chantée par Dale à trois km/h (apparemment pas grand monde n'a d'ailleurs reconnu le morceau. Incultes !) pour terminer sur un "Star-Spangled Banner" chanté à cappella enchaîné avec un Buzzo reprenant seul le standard country anti-hippies "Okie From Muskogee" de Merle Haggard (que le groupe avait repris avec Hank Williams III sur The Crybaby), il y avait de quoi désarçonner le néophyte peu habitué à voir une telle suite de potacheries.
Pour les autres, les Melvins restent un des groupes les plus impeccables sur scène mettant à l'amende les myriades de combos dans leur sillage et tant mieux s'ils bénéficient enfin un peu de l'attention des masses. Ce n'est que justice.
Très bon 16/20 | par Abe-sapien |
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