Melvins
The Bride Screamed Murder |
Label :
Ipecac |
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À quel genre de suite pouvait-on s'attendre dans cette saga Melvins/Big Business ? D'une part, la question ne se pose plus vraiment tant la déconnade entre potes est devenue quelque peu prévisible depuis seulement deux albums avec une écriture bordélique, des chants tout droit sortis des pires doublages de cartoons, du gros riff comme le maître Buzzo sait l'envoyer depuis déjà près de 25 ans et quelques délires de studio dispensables. D'un autre côté, la sortie d'un nouveau Melvins est une occasion de découvrir quelques expérimentations intéressantes puisque le groupe sait comment puiser dans différentes catégories de rock. Alors que (A) Senile Animal fût une façon de découvrir le nouveau line-up par un hardcore plus classique, Nude With Boots, quant à lui, priorisait un son rétro des 70's, quelque part entre Hendrix et Zappa.
Pour suivre la lignée des albums précédents, The Bride Screamed Murder semble être une récapitulation des cinq dernières années, le tout sur un arrière plan à la thématique de la guerre. L'introduction qu'est "The Water Glass" annonce les couleurs de ce qui est à venir ; tout commence avec King Buzzo nous envoyant au bucher par un riff monstrueux, puis le tout se brouille pour laisser place à Dale Crover et Coady Willis derrière les fûts s'amusant à jouer les soldats dans une fanfare militaire... jusqu'à ce que les chants a cappella arrive sans aucun lien avec le reste. Vous l'aurez compris, cet album part dans tous les sens tant sur les compositions que sur la linéarité de l'ensemble, laissant place au meilleur ("Evil New War God"), au pire (la reprise ultrafoirée de "My Generation" des Who) et au plus que dispensable ("P.G.X3")! On passe quelques bons moments, comme par exemple sur "I'll Finish You Off" et le chant devenant angélique et plutôt malsain dans la seconde moitié. Quelques clins d'œil au rock stoner sur "Electric Flowers", "Hospital Up" et "Pig House" définissent bien les Melvins dans le contexte actuel. Sur "Inhumanity And Death", on se rend compte à quel point le groupe a ce talent d'envoyer la sauce au punk à grand coup de masse, mais l'impression d'entendre un mauvais collage de trois jams sans aucune cohésion vient bâcler le tout. Serait-ce trop demandé d'avoir à quelques occasions des morceaux qui déménagent avec une structure qui tient la route?...et après tout, qu'est-ce que ces têtes de mule en ont à foutre des attentes?
Cette fois-ci, les Melvins ont pondu un disque plutôt moyen qui ne fait certainement pas crier la mariée. Comme il est mentionné en début de chronique, les délires du groupe sont devenus tellement prévisibles que l'effet de nouveauté est quasi inexistant. Sans être totalement mauvais, The Bride Screamed Murder mérite quand même une légère attention puisque ca reste du Melvins pur jus. Malgré tout, après trois albums avec Big Business, il serait peut-être temps que les gens de chez Ipecac Records exigent un peu plus de la part du groupe, surtout aux prix qu'ils vendent leurs albums!
Pour suivre la lignée des albums précédents, The Bride Screamed Murder semble être une récapitulation des cinq dernières années, le tout sur un arrière plan à la thématique de la guerre. L'introduction qu'est "The Water Glass" annonce les couleurs de ce qui est à venir ; tout commence avec King Buzzo nous envoyant au bucher par un riff monstrueux, puis le tout se brouille pour laisser place à Dale Crover et Coady Willis derrière les fûts s'amusant à jouer les soldats dans une fanfare militaire... jusqu'à ce que les chants a cappella arrive sans aucun lien avec le reste. Vous l'aurez compris, cet album part dans tous les sens tant sur les compositions que sur la linéarité de l'ensemble, laissant place au meilleur ("Evil New War God"), au pire (la reprise ultrafoirée de "My Generation" des Who) et au plus que dispensable ("P.G.X3")! On passe quelques bons moments, comme par exemple sur "I'll Finish You Off" et le chant devenant angélique et plutôt malsain dans la seconde moitié. Quelques clins d'œil au rock stoner sur "Electric Flowers", "Hospital Up" et "Pig House" définissent bien les Melvins dans le contexte actuel. Sur "Inhumanity And Death", on se rend compte à quel point le groupe a ce talent d'envoyer la sauce au punk à grand coup de masse, mais l'impression d'entendre un mauvais collage de trois jams sans aucune cohésion vient bâcler le tout. Serait-ce trop demandé d'avoir à quelques occasions des morceaux qui déménagent avec une structure qui tient la route?...et après tout, qu'est-ce que ces têtes de mule en ont à foutre des attentes?
Cette fois-ci, les Melvins ont pondu un disque plutôt moyen qui ne fait certainement pas crier la mariée. Comme il est mentionné en début de chronique, les délires du groupe sont devenus tellement prévisibles que l'effet de nouveauté est quasi inexistant. Sans être totalement mauvais, The Bride Screamed Murder mérite quand même une légère attention puisque ca reste du Melvins pur jus. Malgré tout, après trois albums avec Big Business, il serait peut-être temps que les gens de chez Ipecac Records exigent un peu plus de la part du groupe, surtout aux prix qu'ils vendent leurs albums!
Moyen 10/20 | par SlowMoe |
Album écoutable ici : https://melvinsofficial.bandcamp.com/album/the-bride-screamed-murder
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