Hot Snakes
Paris [Le Point Ephémère] - mardi 13 novembre 2018 |
Une soirée punk-rock festive, quoi de mieux pour célébrer un aussi triste anniversaire ? Et avec John Reis, le toujours judicieux programmateur du Point Éphémère a tapé juste.
Première partie lofi et limite autistique avec Worlds Dirtiest Sport, une sorte de shoegaze du XXIème siècle : un gars tout seul avec une guitare, une basse, une boîte à rythmes et un sampler, qui superpose les parties instrumentales les unes après les autres avant d'attaquer la ligne de chant dans un micro-casque premier prix. Ce n'est pas la première fois que je vois ce concept en live, d'Atlas Sound à Piano Chat, mais là c'est assumé comme rarement : le gars porte un masque de loup sur le front pour donner l'illusion qu'il nous regarde quand il a le nez dans ses pédales d'effet. Musicalement, ça se situe quelque part entre Lou Barlow et Guided by Voices, bien lo-fi et cradingue. Pas inintéressant mais on a un peu l'impression de regarder un gars en train d'enregistrer un album. Un petit Google ultérieur m'informera que le gars en question est Kevin Branstetter de Trumans Water. Pas mal comme reconversion.
L'arrivée sur scène de Hot Snakes donne à peu près l'impression inverse : quatre allumés venus là pour nous en mettre plein les yeux et plein les oreilles. John Reis arbore sa plus belle chemisette et nous assène ses killer riffs avec sa Les Paul dorée tout en chauffant les premiers rangs par ses poses vintage. Le bassiste moustachu a l'air de bien se marrer, le batteur à nattes envoie la gomme et seul Rick Froberg le gringalet paraît marqué par les années, avec ses airs de Mark Arm fatigué. Dans l'ensemble, l'énergie est là, tout le monde se fait plaisir et ça pogote sec dans la petite fosse du Point Éphémère sur ce mélange unique et jouissif de Steppenwolf et des Dead Kennedys. Les rares sautes d'énergie sont liées à quelques approximations, qui gâchent notamment le tubesque "Plenty For All" en début de rappel. Un rappel étonnant pour les fans de ce fameux album Audit In Progress, puisque après en avoir joué le dernier morceau, le groupe en enchaîne les trois premiers pour un final en apothéose. Les années passent, mais John Reis et ses potes sont toujours aussi chauds.
Première partie lofi et limite autistique avec Worlds Dirtiest Sport, une sorte de shoegaze du XXIème siècle : un gars tout seul avec une guitare, une basse, une boîte à rythmes et un sampler, qui superpose les parties instrumentales les unes après les autres avant d'attaquer la ligne de chant dans un micro-casque premier prix. Ce n'est pas la première fois que je vois ce concept en live, d'Atlas Sound à Piano Chat, mais là c'est assumé comme rarement : le gars porte un masque de loup sur le front pour donner l'illusion qu'il nous regarde quand il a le nez dans ses pédales d'effet. Musicalement, ça se situe quelque part entre Lou Barlow et Guided by Voices, bien lo-fi et cradingue. Pas inintéressant mais on a un peu l'impression de regarder un gars en train d'enregistrer un album. Un petit Google ultérieur m'informera que le gars en question est Kevin Branstetter de Trumans Water. Pas mal comme reconversion.
L'arrivée sur scène de Hot Snakes donne à peu près l'impression inverse : quatre allumés venus là pour nous en mettre plein les yeux et plein les oreilles. John Reis arbore sa plus belle chemisette et nous assène ses killer riffs avec sa Les Paul dorée tout en chauffant les premiers rangs par ses poses vintage. Le bassiste moustachu a l'air de bien se marrer, le batteur à nattes envoie la gomme et seul Rick Froberg le gringalet paraît marqué par les années, avec ses airs de Mark Arm fatigué. Dans l'ensemble, l'énergie est là, tout le monde se fait plaisir et ça pogote sec dans la petite fosse du Point Éphémère sur ce mélange unique et jouissif de Steppenwolf et des Dead Kennedys. Les rares sautes d'énergie sont liées à quelques approximations, qui gâchent notamment le tubesque "Plenty For All" en début de rappel. Un rappel étonnant pour les fans de ce fameux album Audit In Progress, puisque après en avoir joué le dernier morceau, le groupe en enchaîne les trois premiers pour un final en apothéose. Les années passent, mais John Reis et ses potes sont toujours aussi chauds.
Très bon 16/20 | par Myfriendgoo |
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