Melvins
Colossus Of Destiny |
Label :
Ipecac |
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On imagine le Club Mangler. Des gens fébriles attendant la prestation des Melvins. Vendredi 13 décembre 1998, la terre a tremblé en Californie. On aurait pu attendre bien autre chose du fait de la présence d'Adam Jones de Tool, guitariste ultra soigné et rigoureux. Colossus Of Destiny est un des plus bizarres enregistrement des Melvins. Durant plus de 50 minutes, les quatre hommes sur la scène ont déversé une noise énorme, "assourdissante", "à la limite du supportable" comme en témoignent certains rescapés du concert. Le groupe a ensuite enchaîné ce show par un autre contenant des chansons de son répertoire. Rien n'avait été écrit. Des samples se mélangent à des bips, des craquements, des vrombissements. On nage en plein délire, dans une expérience où la raison n'a plus sa place. Des voix s'intercalent dans ce mur de son. "I'm fucking weird", "You're giving me a headache". C'est vraiment étrange en effet et notre tête bourdonne face à ce tourbillon de folie. Cela ne ressemble à rien. A rien de ce que l'on a déjà pu entendre. Ce sont des territoires sonores inédits que les Melvins nous jettent à la figure.
Pour ma part, j'ai d'abord hurlé, trouvé cet enregistrement scandaleux. Où étaient ces riffs massifs concoctés par les Melvins ? Même si ceux-ci sont friands de noise et d'expérimentations, il m'a semblé qu'ils poussaient un peu trop loin le bouchon. J'ai rangé la galette pour ne pas l'écouter durant un long moment. Rejet catégorique. Et puis l'idée a fait son chemin dans ma tête. La nouveauté est souvent dérangeante. Des questions se sont posées d'elles mêmes. Où s'arrête l'expérimentation ? Qu'est ce que la musique ? J'ai mis tout a priori de côté et j'ai réécouté le disque. L'ambiance qui se dégage de ce grand chambardement de sons est irréelle, incohérente. Les Melvins sont cinglés. Je ne vois pas d'autres explications.
Je ne sais quelle note attribuer à cet ovni se terminant sur "Eye Flys" issu de Gluey Porch Of Treatments. C'est absolument incompréhensible. J'aurai tout d'abord conseillé en auditeur prudent d'éviter cette galette, qui peut, je le conçois, paraître inaudible. Et puis je me suis dit qu'on pouvait y voir un intérêt ne serait-ce qu'au niveau de l'atmosphère extraordinaire qui émane de cet enregistrement. Ma note ne reflètera pas le contenu d'un disque qui n'est pas notable car en dehors de toutes conventions. Alors je choisis "passable" car il serait intéressant qu'il fasse un tour dans vos platines. Vous êtes prévenus !
Pour ma part, j'ai d'abord hurlé, trouvé cet enregistrement scandaleux. Où étaient ces riffs massifs concoctés par les Melvins ? Même si ceux-ci sont friands de noise et d'expérimentations, il m'a semblé qu'ils poussaient un peu trop loin le bouchon. J'ai rangé la galette pour ne pas l'écouter durant un long moment. Rejet catégorique. Et puis l'idée a fait son chemin dans ma tête. La nouveauté est souvent dérangeante. Des questions se sont posées d'elles mêmes. Où s'arrête l'expérimentation ? Qu'est ce que la musique ? J'ai mis tout a priori de côté et j'ai réécouté le disque. L'ambiance qui se dégage de ce grand chambardement de sons est irréelle, incohérente. Les Melvins sont cinglés. Je ne vois pas d'autres explications.
Je ne sais quelle note attribuer à cet ovni se terminant sur "Eye Flys" issu de Gluey Porch Of Treatments. C'est absolument incompréhensible. J'aurai tout d'abord conseillé en auditeur prudent d'éviter cette galette, qui peut, je le conçois, paraître inaudible. Et puis je me suis dit qu'on pouvait y voir un intérêt ne serait-ce qu'au niveau de l'atmosphère extraordinaire qui émane de cet enregistrement. Ma note ne reflètera pas le contenu d'un disque qui n'est pas notable car en dehors de toutes conventions. Alors je choisis "passable" car il serait intéressant qu'il fasse un tour dans vos platines. Vous êtes prévenus !
Passable 11/20 | par Oneair |
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